Cette affaire actuellement pendante devant la Justice préoccupe plus d’un. En effet, pendant que le PDG de Photo Kyassou (Sikasso), Mr. Gaoussou Kyassou Dao, tient à être remis dans ses droits (c’est la raison de sa décision de saisir la Justice garante de toute équité), les ex-agents actuellement en prison seraient en train de mener des tractations en coulisses pour…avoir raison sur leur ex-patron. Un patron qui a été obligé de se séparer de plus de trente agents suite aux trous financiers creusés au sein de son entreprise par les sieurs : Zan Coulibaly, Ibrahima Diakité et Mamadou Diamouténé.
Le PDG du Labo Photo Kyassou de Sikasso a expliqué que les faux versements avec de faux bordereaux ont effectivement creusé un énorme trou financier au sein de son entreprise. Ces actes malsains perpétrés par ces trois individus (à savoir, Mamadou Diamouténé, Ibrahima Diakité et Zan Coulibaly) seraient à la base des difficultés financières que l’entreprise a connues pendant un certain temps. N’eut été la confiance qui existe entre lui et ses partenaires de Dubaï, qui ne sont autres que ses principaux fournisseurs en matériels de photo et autres accessoires, les choses allaient être certainement plus pour l’entreprise.
Des explications du PDG des Labos Photo Kyassou, il ressort qu’en quelques années de gestion, avec la confiance qui était de mise entre lui et ses agents, Gaoussou Kyassou Dao leur avait accordé une grande liberté de travail au niveau du Labo Photo Kyassou de Sikasso.
Le PDG dira, que ses trois individus étaient également gestionnaires des encaissements au niveau du Labo Photo Kyassou de Sikasso, avant d’ajouter que c’est eux qui étaient chargés d’effectuer des versements d’argent à la banque au nom et pour le compte de l’antenne Photo Kyassou de Sikasso.
Des sources proches de l’entreprise Kyassou indiquent que les trois agents étaient ceux-là mêmes qui rendaient compte au PDG de toutes les opérations (encaissements et versements) effectuées au nom et pour le compte des Laboratoires Kyassou. Mais ils auraient profité de cette confiance qui régnait entre eux et le PDG pour lui jouer ensuite de sales tours.
Des documents que notre rédaction s’est procurée auprès de Monsieur Gaoussou Kyassou Dao, il ressort que Zan Coulibaly, Ibrahima Diakité et Mamadou Diamouténé effectuaient de vrais versements avec de vrais numéros de bordereaux. Un document de la BDM sa agence de Sikasso, datant du 8 novembre 2010, parle de falsification et d’imitation de certains agents de la BDM sa de Sikasso, par les trois agents inculpés.
Mais pour leur patron, ils établissaient de faux bordereaux de versement. Leurs sales coups qui persisteraient depuis des années ont finalement été découverts par le promoteur des Labos Photos Kyassou grâce aux documents qu’il a reçus de la part de la BDM-SA, agence de Sikasso.
De ces documents dont nous disposons, il ressort qu’un même numéro de versement d’argent était attribué à la fois à deux opérations. D’où des bordereaux de versements de dates différentes comportant les mêmes numéros. Plus grave, les signatures des sieurs Aly Mahalmadane Touré, directeur de l’agence BDM sa de Sikasso et de Madame Traoré Fatoumata Berthé, qui a valu son droit à la retraite le 31 décembre 2009.
Partant de ces constats, on peut mesurer toute l’ampleur des malversations opérées par les trois ex-agents du Labo Photo Kyassou de Sikasso. Pour l’occasion, nous avions bien voulu publié un tableau a dans notre précédente parution, pour permettre la compréhension des uns et des autres sur le sujet.
Pour de plus amples informations, nous avons jugé utile de revenir sur d’autres révélations relatives aux différentes malversations liées à des versements effectués par les personnes citées ci-dessus au nom et pour le compte du Labo Photo Kyassou de Sikasso. Rappelons que ces malversations s’étendraient sur plusieurs années. N’ayant pas été à l’école française, le promoteur des Labos n’a été au courant de ces malversations qu’à partir des différents bordereaux qu’il a reçus auprès de la BDM-SA.
Pour davantage permettre une plus grande compréhension des uns et des autres sur cette affaire qui domine l’actualité en ce moment dans la capitale du Kénédougou, nous nous sommes fait le devoir de fouiller dans les documents que nous avons pu obtenir de Monsieur Gaoussou Kyassou Dao.
Dans ces documents, toutes les preuves semblent réunies contre les trois ex-employés du Labo Photo Kyassou de Sikasso. Signalons également qu’à cause du sale comportement de ses trois individus, le PDG des Laboratoires Kyassou, Mr Gaoussou Kyassou Dao, a été obligé de se séparer de plus de trente agents sur la cinquantaine qui travaillait dans son entreprise, et cela, à cause du comportement peu orthodoxe de ses trois individus.
Voici un autre tableau de bordereaux relatif à des virements (vrais, faux et non vus) effectués pour le compte du PDG du Labo Photo Kyassou de Sikasso par les sieurs : Zan Coulibaly, Ibrahima Diakité et Mamadou Diamouténé.
N° DATES DESCRIPTION Identification des Bordereaux de Virements
Vrais Faux Non Vus
01 05/03/09 virement Virement
02 06/04/09 virementVirement
03 05/05/09 virementVirement
04 05/06/09 virementVirement
05 06/07/09 virementVirement
06 05/08/09 virement virement
07 11/09/09 virement virement
08 09/10/09 virement virement
09 05/11/09 virement
10 07/12/09 virementvirement
11 05/01/10 virementVirement
12 05/02/10 virement Virement
13 05/03/10 virement Virement
14 02/04/10 virement Virement
15 05/05/10 virement virement
16 07/06/10 virement Virement
17 05/07/10 virement Virement
18 05/08/10 virement Virement
19 05/08/10 virement Virement
20 05/10/10 virementVirement
Total 2058 7
Cette affaire qui est désormais pendante devant la Justice pourrait être jugée dans les prochaines semaines. Aussi, après la parution de notre premier article sur cette affaire, nous avons reçu des réactions venant des proches de ses trois ex-agents des Labos Kyassou. Ils soutiennent que les trois souhaitent apporter leur version des faits. Le droit de réponse étant autorisé en la matière, la rédaction du journal « Le Coq cocorico » serait heureuse de publier leur version si elle rentrait en possession des documents des sieurs Zan Coulibaly, Ibrahima Diakité et Mamadou Diamouténé