Le corps sans vie d’une policière, sergent chef de son état, que nous désignons par ses initiales MT a été retrouvé, vendredi 24 novembre dernier, très tôt le matin à son domicile conjugal à Kéniéba (Région de Kayes), où elle était en service au commissariat de police
A côté de la dépouille ensanglantée, se trouve deux armes : une arme à feu de petit calibre et un pistolet automatique (PA). Ceux qui ont fait la découverte macabre ont constaté que la victime baignait dans son sang qui coulait de sa tête. L’effroyable scène a fait immédiatement penser à un suicide, selon nos sources. Mais ces dernières tempèrent immédiatement, entraînant que cet acte pourrait être un cas de meurtre maquillé.
Dans la foulée de la découverte, la police technique et scientifique (PTS) a été dépêchée sur place pour tenter d’élucider ce qui pourrait être un crime entouré de mystère. La défunte était mariée et mère de trois enfants dont un nourrisson de 4 mois. En l’absence de son époux, employée dans une société minière à Kéniéba, elle vivait seule avec ses enfants au domicile conjugal.
C’était la stupéfaction et la consternation chez ses collègues qui ont fait la découverte macabre. Certains de ceux-ci ont écarté la thèse du suicide, et n’ont pas tari d’éloges sur les qualités humaines et sociales de la défunte. Il appartient désormais aux enquêteurs de clarifier tous les contours de cette mort entourée de mystère.
Tiédié DOUMBIA