Mal vie à Ecovie : Des mois sans salaires ?

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    L’école de grande réputation qu’est Ecovie connaîtrait – elle sa mutinerie ? En tout cas, les ‘’messiers et madamou’’ ne seraient plus loin d’actionner leurs BRDM sur la direction.

    De source enseignante, Les chargés de cours au niveau  du primaire aussi bien que du secondaire, broieraient de la craie blanche depuis 04 longs mois. Plus de salaires et la direction de cette très prestigieuse école ne donne aucune explication à ces retards qu’ils jugent incompréhensibles au regard du volume du travail et des exigences qui s’y greffent.

    Selon un enseignant croisé dans les coulisses du Centre International Olympa, la même direction aurait distribué à certains d’entre eux, un billet de 10.000fcfa par enseignant. Empochant par désespoir ce qui leur est tendu, ils s’interrogent sur l’émolument que la direction leur a offert, ce que ce billet de 10.000fcfa signifie et quand est-ce que celle- ci compte régler les arriérés. La direction de l’école souffrirait – elle, elle aussi de la situation économique du pays pour ne plus pouvoir régler son personnel ?

    A Banankabougou, on pense tout le contraire. A suivre.

    Kourtoukourtou Hadja Touré

     

    Parricide à Sanankoroba:

    Il tue son père à cause d’un taureau

     

    Désormais la justice veille, qu’aucun crime ne reste impuni, car trop c’est trop, la société malienne ne se reconnaît plus. Si ce n’est pas des affaires de viol, de pédophilie, d’assassinat, ce sont des infanticide et parricide. Sinon comment ôter la vie à celui qui t’a donné la vie. Des actes inadmissibles et révoltants dignes des animaux sauvages. La dernière affaire tranchée par la Cour d’appel de Bamako au terme des travaux de la première session ordinaire de la cour d’assises au titre de l’année 2012 est un parricide.

    Cet homme s’appelle Issa Coulibaly âgée de 35 ans, service militaire non accompli, originaire de Sanankoroba et a été reconnu coupable de l’assassinat de son propre père, un vieillard âgée de 90 ans au moment des faits. Au cours de l’audience du 07 juin 2012 l’accusé Issa Coulibaly a reconnu les faits qui lui sont reprochés.

    Selon lui, il a voulu soustraire un taureau du parc pour le vendre a un peuhl à 60.000Fcfa afin d’établir un carnet de famille. Face au refus catégorique de son père qui a voulu lui donner quelques coups de bâton, il s’est retourné contre lui en le rouant à son tour de violents coups de bâton à la tête jusqu’à ce que mort s’en suive, et fit sortir quand même l’animal en question.

    Aux dires de la mère d’Issa, au moment des faits, son fils ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales. Il souffrait d’une anomalie psychique, donc, ne s’était pas rendu compte de ce qu’il a fait. Ce témoignage a été vite  rejeté par Me Alfousseyni Diop représentant le ministère public. Car selon lui l’expertise médicale a prouvé le contraire de ce que la mère avançait comme prétexte. Le criminel jouissait pleinement de toutes ses facultés mentales et reconnu coupable en écopant 20 ans de réclusion criminelle.

    Les faits de ce parricide remontent au 25 décembre 2010 à Sanankoro dans la commune rurale de Konobougou.

    Devant la sagacité de la cour, la défense qui était assurée par Me Coulibaly avait plaidé  coupable avant de solliciter une mise en liberté provisoire de l’accusé qui n’a pas été pris en compte.

    Mah Traoré       

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