Seul au bar du grand salon, la queue bien en jambe dans son minuscule pantalon de soie rouge, Boussandy ruminait toujours sa colère. Il ne connaissait pas les échecs et tout au long de sa riche et sulfureuse vie d’homme de 67 ans, ce sont toujours, les belles tendres pucelles et jaunes mûres de son grand monde à lui, qui s’offraient toujours à lui, souvent en larmes, le suppliant de les honorer de ses magiques coups de reins. Se laisserait-il humilier par la perverse, la fille de son intime ami ? Makandi avait de quoi rendre fou n’importe quel mal. ‘’Lamentable voilà ce que j’ai été, comment me suis-je laissé avoir comme un adolescent par cette espèce de malicieuse’’, maugréait-il tout au fond de lui-même, lorsqu’il sentit sur ses larges épaules les doigts aux ongles taillés au crayon de la
maîtresse de maison, elle-même anéantie mais suffisamment revigorée par la brusque et inattendue partie de jambes qu’elle venait de faire avec son majordome. Korika, l’épouse de l’ami Massamba, puisque, c’est d’elle qu’il s’agit, revenait elle à la charge pour terminer ce qu’elle n’avait pu réussir dans son jardin, dans la moite fraîcheur de début de soirée de ce même jour, Boussandy lui, toujours dans les vapeurs de la raclée de Makandi, abattu et à la limite de l’humiliation, sans se retourner, reconnu Korika dans le miroir de l’étale du bar. Pivotant sur lui-même dans la chaise, il tomba nez à nez sur la belle et redoutable bête sexuelle que devenait Korika l’épouse de son ami. Comme arsenal, sans soutien-gorge pour retenir ses grosses pastèques, Korika ne portait qu’une autre robe de nuit,
bleu ciel, retenue par un lacet du même tissu. Une robe taillée dans le modèle d’une très longue chemise ouverte qui lui tombait dans les talons, au-dessous de laquelle, une hanche débordante de vie, cernée de deux grosses masses de chaires fixées de part et d’autre de ses jambes. Le nombril maqué d’une boule à l’allure de diamant, un peu plus bas, un collier de chaînon en or servant sans doute de bouclier à la naissance de son mont de venus, lui-même rasé au raz près, laissant apparaître la déchirure d’une pulpeuse féminité. Sentant le regard de Boussandy se poser sur sa poitrine à la recherche de quoi, Korika, des deux doigts de sa main droite, tira le lacet vers le haut, libérant la fabulosité de son corps de feu. Dieu créa la femme se rappela t –il soudain. Comme pour ne plus offrir la moindre chance à l’objet de son intense désir charnel, l’ami de son mari, Korika se redressa, laissant tomber sa tête en arrière, offrant ainsi l’entièreté de son corps à un spectateur de plus en plus happé par la vision. Elle ne se trompait pas. D’un regard furtif sur le bas de la ceinture de Boussandy, Korika voyait la manœuvre brusque de l’énorme masse de chaire et de nerf qui s’étirait nerveusement le long de la jambe, vers le genou. Une énorme masse, c’est peu dire, Boussandy de ce côté aussi, avait été gâté, suffisamment gâté, n’enviant nullement rien à un jeune cheval de deux ans. Ne pouvant plus se retenir, l’amant de la maison, posa sa main sur le menton de Korika, dessinant une arabesque roulant aux allures d’une visite guidée. La main tremblant mais ferme, Boussandy d’une manière experte, massa largement les deux lourdes pastèques de Korika ce qui l’arracha une immense aspiration qu’elle ne finira pas de savoir lorsqu’elle sentit deux des doigts de son amant, chatouillant
la boule de diamant ‘’cernant’’ son nombril. Gardant son pouce sur le nombril de diamant de Korika, Boussandy envoya son auriculaire à l’assaut de la gracieuse intimité de l’épouse de son ami, toujours en voyage d’affaires, tranquille de la confiante présence de son ami auprès de sa femme et de sa fille chérie, Makandi. La sublime attaquela fit perdre son équilibre. Basculant en avant, sa main pressa la
masse harcelée de Boussandy qu’elle libéra prestement. Mon dieu lâcha t-elle tout ça, même si celle dont elle venait de goutter d’entre les jambes de son majordome de Beidy, n’enviait absolument en rien à celle de Boussandy. Seulement, elle venait de se rendre compte que le bijou de famille dont elle disposait d’entre les cuisses de son époux, n’était qu’une minuscule réglette juste bon pour la gratter mollement son très fond, aux côtés des canons que lui offraient désormais les dessous de culotte de Beidy et de Boussandy. Soulevant la courge massue de l’ami devenu l’amant d’un seul doigt, Korika la dirigea vers ses lèvres, puis ouvrant à moitié sa bouche, sa langue tata la verge, la couvrant d’une fine touche de salive. La salve assenée par la langue de Korika sur le pilon de Boussandy transporta notre milliardaire de séducteur dans l’infini avant qu’il ne se ressaisisse craignant que la malice de la fille ne remonte à la mère. Retirant sa verge de la bouche de Korika, il la retourna contre la chaise qu’il venait de quitter la basculant sur le dossier, rejetant sa robe vers le cou et prestement lui enfonça sa courge. Mille papillons défilèrent sous les yeux de Korika qui, peinant à distinguer la brutalité de l’irruption et le plaisir qui l’inondait. S’il te plaît tonton Boussandy doucement, s’arrachait-elle presque inconsciente sous le feu roulant que la courge de verge provoquait dans ses entrailles. De réponse, Boussandy la souleva littéralement du sol toujours en elle, l’entraînant sur la banquette, la gardant dans la position de la levrette. Korika aima le changement de tempo et sentit son être bruire de toute son intensité. Dans son exercice, il retourna la tête de Korika qu’il plaqua carrément dans sa main pour assaillir le creux de l’oreille ainsi tendue. Korika, sous l’effet des bourrasques de la langue et de la verge, a senti une vague énorme de sensation déchirer ses entrailles, avant de la transporter dans les cieux. ‘’Encore, encore, encore, n’arrête pas, je me meurs’’ chialait-elle sous la pression saccadée du ventre de son amant. Boussandy le diesel qu’il avait actionné des minutes plutôt, n’avait pas atteint sa vitesse de croisière, que Korika râlait déjà, définissant mal le plaisir qui lui procurait cette machine qui la visitait mais aussi la douleur qu’elle contenait en raison de la brutalité des coups de reins du plus capé de ses désormais amants. Deux titans sexuels pour elle tout seul, quel bonheur se demandait –elle enfin de compte, elle Korika qui n’était jamais allée aussi loin dans le ciel en raison de la grande humilité de son époux, son Massamba, le père de ses enfants. Pour l’étouffer et l’empêcher de sortir de sa bouche, l’intensité de la flamme qui ravageait ses entrailles, Boussandy plaqua sa main gauche sur la bouche de Korika qui ne pipa mot, préférant dévisser les avantages de l’instant sublime qu’elle vivait. ‘’Mon dieu quelle autre force animale, que vais-je devenir désormais sans ces deux hommes, tous m’offrent ce que je ne connaissais jusqu’ici’’, s’interrogeait-elle ?
Sory de Motti