Certains commerces des quartiers de la Commune IV font l’objet de curieuses descentes de la part de curieux agents. Au bout, des saisies auxquelles le citoyen ne comprend pas grand-chose.
Lundi 30 juillet, dans le quartier résidentiel Hamdallaye ACI 2000, une vive altercation oppose un boutiquier retranché derrière son comptoir et un agent, sur le seuil, que des témoins, en véritable force onusienne d’interposition, tentent difficilement de maîtriser. Le motif ? La saisie de plusieurs produits estimés périmés par les agents. Ce n’était ni le début ni la fin d’une étrange équipée. Car ce lundi donc, plusieurs boutiques de ce quartier ont reçu la visite d’une bien curieuse équipe composée de deux dames et deux messieurs. A part le pugilat avorté dans la boutique de Kaya, ils ont un comportement correct et courtois, mais surtout, ils sont fermes dans leurs décisions de saisie de certains produits de consommation.
Ainsi, au motif que leur date de péremption est « dépassée », des canettes de boisson, des bouteilles d’huile, des boîtes de lait et des paquets de diverses autres marchandises sont emportés. A leur lieu et place, les agents laissent un «certificat de saisie». Ce document porte un cachet et une signature, mais pas de nom. Pour notifier la qualité de celle qui le remplit, il est écrit «contreur». Tout ceci paraitrait bien banal et normal aux yeux des lecteurs. Mais non ! Tout cela est au contraire étrange et intriguant. Car renseignements pris, il s’agirait d’agents appartenant à la Commune IV, plus exactement au service …vétérinaire de la mairie sise à Lafiabougou. Or c’est connu, les vétérinaires, leurs rayons ce sont les aires d’abattage d’animaux, les boucheries et les rotisseries. Bien entendu, on peut comprendre qu’ils entrent dans une boutique pour vérifier les dates de validité des boîtes de conserve de poisson, bœuf, volaille qui inondent le marché depuis quelques années et dont certaines sont sans origine certifiée. On peut comprendre parce que ce sont des produits d’origine animale qui peuvent intéresser des vétérinaires. Mais que ceux-ci contrôlent et saisissent des produits d’origine végétale, comme de l’huile de coton et des sodas de fruit, cela dépasse l’entendement du citoyen : soit ces vétérinaires sont sortis de leurs prérogatives de vétérinaire soit il faudrait leur trouver une appellation autre que vétérinaire.
Mais là n’est pas la seule étrangeté de cette affaire. En effet, si les produits sont saisis et emportés, il n’y a ni convocation ni contravention pour des boutiquiers qui sont censés vendre des produits périmés pouvant être nuisibles à la santé des consommateurs. Ils sont juste invités à se présenter à la mairie, s’ils ne sont pas contents, s’ils posent trop de questions ou s’ils veulent avoir de plus d’amples informations.
Il est également curieux que les marchandises saisies soient justement ces produits de grande consommation en période de jeûne.
Mais la plus grande curiosité est que ces vétérinaires végétariens relèvent des services du maire qui, dans tout le Mali, jouit de la plus grande réputation d’homme honnête, probe, intègre et de gros travailleur. Pour ceux qui connaissent bien le jeune Moussa Mara, cette réputation n’est ni surfaite ni usurpée. Mais le maire de la commune IV gagnerait encore davantage à améliorer sa communication sur les activités des services techniques de la mairie. Notamment les raisons des contrôles et saisies en cours. Les boutiquiers, pour la plupart, sont des illettrés débarqués de leur Bintagoungou natal, et affirment ne pas savoir lire les dates de fabrication et de péremption. Mais pour autant, ils ne se fient pas à la lecture de l’étrange agent vétérinaire qui leur lit les dates sans qu’ils puissent savoir si ce qu’il dit est vrai ou pas. D’autant plus qu’en guise de contravention, l’agent emporte ses produits. D’autant plus que la chef de mission se donne qualité de «contreur».
Alors, ces produits dits périmés serviraient-ils à payer la contravention ou seraient-ils réellement détruits comme cela se doit par les services compétents ?
Cheick Tandina
Très bonne initiative; j’en profite pour inviter Monsieur le Maire Mara à débarrasser Bougoudani de ces enclos de vaches. Les hommes et les vaches ne peuvent vivre ensemble dans la même maison.
Décidément le Mali est en crise de journaliste,celui là ne sais même pas ce qu’il dit.Sous informé ,il désinforme ceux qu’il doit informé,c’est triste.
-L’équipe de 4 agents est constituée d’agronome et de vétérinaires,on appelle ça une équipe conjointe(même ministère)
-Ils ont un comportement courtois,correct et ferme sur leurs décisions:C’est ce qu’on les enseigne à l’École
-Produits saisis,certificat de saisie déposé,cacheté et signé: c’est la transparence qu’on leur a enseigné.
– “contreur” soyez intelligent pour lire contrôleur
,l’erreur de frappe existe.
-Ni contravention ni convocation,cherche à lire les textes legislatifs.
– C’es les produits de grandes consommation qui doivent être contrôlés au mois de careme,taré celui qui ne sais pas ça.
– Si tu aime Moussa MARA,c’est le lieu de le féliciter pour cette action.
– Pardon va apprendre le journalisme
Très belle initiative par Mr le maire, il faut aussi de campagne d’information et de sensibilisation auprès des vendeurs de boutique. Bon courage Mr le maire
quel belle initiative de la part de monsieur le maire;c’est un exemple que l’etat malien doit s’inspirer pour metre en place un service veterinair encadré par la police dans toute les villes du mali .(CREATION D’EMPLOI)au lieu qu’il exploite les jeunes comme les benevoles qui travavillent a la douanne malienne c’ est triste.ESCLAVAGE
Merci Diplomate pour l’explication.
Il faut une reforme de la presse
Voilà M.Tandina le Maire sait ce qu’il fait tout autant que ses veterinaires, seulement vous ne vous etes bien informé avant d’ecrire cet article qui vous rend ridicule quant à la profession veterinaire.
Le veterinaire ne controle pas que les produits carnés ou venus des abattoirs M. Tandina mais tous les produits Alimentaires. il est un mayon important de la sante publique d’un pays.
La DNCC certes fait des controles sur les contours commerciaux quelques fois sur les dates de premption mais le vrai controle sanitaire est fait par les services veterinaires et cela dans presque tous les pays du monde.
Le Maire est entrain de faire un bon boulot là ou les autorités administratives ont les population a leur sort!
Seulement le Maire a besoin de faire un peu de communication autour, qu’il sache qu’on fait pas un travail pareil sans se faire accompagné par la police.
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