Ces derniers temps, la Mairie de la C.I du district de Bamako a cessé de nettoyer régulièrement les routes goudronnées de la commune. Cette situation qui est sensée être dangereuse pour notre santé et notre sécurité, doit être évitée.
En commune I du district de Bamako, le sable a envahi les routes goudronnées présentement. Les axes qui étaient nettoyés régulièrement paraissent oublier l’existence du balai. Ainsi, dans les quartiers Banconi, nombre de routes ne sont plus nettoyées pour le bien-être des usagers et des populations des alentours. Depuis la route de Koulikoro jusque vers Djalakorodji, la poussière a envahi la route. Ainsi lorsqu’ un véhicule passe, on est aussitôt enveloppé par la poussière. « Sans porter de lunettes, c’est très dangereux de circuler sur un engin à deux roues dans cette commune », s’indignait un usager de ladite route. Un autre facteur du même genre qui aggrave la situation est que ceux qui nettoient les caniveaux d’écoulement des eaux usées de leur propre engagement, n’achèvent pas leur initiative. Car, les mêmes ordures redescendent dans les fossés après abandon des travaux dans leur finalité. Les aliments consommés au bord de ces routes deviennent des dangers permanents pour les consommateurs. Les toitures des maisons n’échappent pas à cette insalubrité environnementale très dangereuse pour notre santé. En cas de vent, le spectacle est épouvantable ; l’intérieur de certaines maisons est aussi atteint. Bien d’autres routes de la commune I nous témoignent de cette insalubrité engendrée. Sachant que cette période de grande chaleur réveille les microbes et les bactéries terrés dans la poussière, la mairie de la Commune I doit régulièrement balayer les routes goudronnées pour le bien-être de la cité. Ceux qui oublient leurs promesses sinon leurs devoirs envers la nation dans l’exercice de leurs fonctions, doivent être rappelés à l’ordre. Au delà de cet engagement sublime, nous risquons tous de patauger dans la boue durant l’hivernage qui va bientôt s’annoncer. C’est à ce seul prix que notre pays pourrait devenir une nation développée à souhait.
Ibréhima Diamouténé