Dans leur combat quotidien contre l’insécurité, les hommes du Commissaire divisionnaire de police Souleymane B. Dembélé, en charge du Commissariat de police de Moribabougou, viennent de démanteler un redoutable gang de braqueurs qui coupait le sommeil aux paisibles populations de la localité.
De sources policières, dans la nuit du mercredi 18 mars dernier aux environs de 21 heures, au cours d’un braquage à mains armées près du marché de Titibougou, un des braqueurs, en voulant tirer sur la dame répondant aux initiales A.S. afin de la déposséder de sa moto, a raté sa cible et la balle a ainsi atteint son complice, F.S., qui a succombé à ses blessures.
Ainsi, en collaboration avec la famille du défunt et après avoir rassemblé toutes les pièces du puzzle, les éléments de la Brigade de Recherches du Commissariat de Moribabougou, sous la conduite du Capitaine de police Bocar Berthé, ont procédé à l’interpellation de M.D. alias Papi, à Sangarébougou, un quartier en commune I du district de Bamako. Selon nos sources, il était en possession d’un pistolet automatique (PA) de fabrication artisanale.
Interrogé sommairement sur la provenance de l’arme, il a déclaré qu’elle appartient à son père A.D. qui a été interpellé à son tour. Au cours de l’interrogatoire, ce dernier a, sans détour, reconnu être le propriétaire de l’arme. Aussitôt, une perquisition a été effectuée à son domicile qui a permis de découvrir un second pistolet automatique (PA), cette fois-ci de fabrication italienne, avec un chargeur de 12 cartouches.
Conduit au commissariat et soumis à un interrogatoire sur l’assassinat du nommé F.S., Papi a déclaré qu’il a effectivement dérobé le pistolet automatique de son père, dans la nuit du 18 mars, pour le remettre au duo M.D. alias Warani et F.S. pour une opération. Et de poursuivre que quelques heures après, le nommé Warani est revenu lui annoncer que F.S. a été victime d’un accident de la circulation routière. Avant de se volatiliser, il a pris le soin d’envoyer un enfant pour informer les parents de F.S. de la fin tragique de ce dernier.
Face à l’évidence et à la gravité de la situation, Papi n’a eu d’autre choix que de collaborer avec les enquêteurs afin de résoudre définitivement cette énigme. Ainsi, grâce à la perspicacité des éléments de la Brigade de Recherches, M.D. alias Warani a été traqué et arrêté, en possession d’un troisième pistolet automatique de fabrication artisanale, avec un chargeur garni de quatre cartouches, deux motos Djakarta, des téléphones portables et divers objets. Soumis au feu des questions, il a reconnu les faits à lui reprochés. Conscient des charges de l’accusation, il n’a pas hésité à dénoncer ses complices qui ont tous été arrêtés.
Les membres de ce redoutable gang qui terrorisaient les paisibles citoyens de Moribabougou méditent désormais sur leur sort dans l’une des geôles de la Maison centrale d’arrêt (Mca) en attendant leur jugement. Boubacar PAÏTAO
Dans leur combat quotidien contre l’insécurité, les hommes du Commissaire divisionnaire de police Souleymane B. Dembélé, en charge du Commissariat de police de Moribabougou, viennent de démanteler un redoutable gang de braqueurs qui coupait le sommeil aux paisibles populations de la localité.
De sources policières, dans la nuit du mercredi 18 mars dernier aux environs de 21 heures, au cours d’un braquage à mains armées près du marché de Titibougou, un des braqueurs, en voulant tirer sur la dame répondant aux initiales A.S. afin de la déposséder de sa moto, a raté sa cible et la balle a ainsi atteint son complice, F.S., qui a succombé à ses blessures.
Ainsi, en collaboration avec la famille du défunt et après avoir rassemblé toutes les pièces du puzzle, les éléments de la Brigade de Recherches du Commissariat de Moribabougou, sous la conduite du Capitaine de police Bocar Berthé, ont procédé à l’interpellation de M.D. alias Papi, à Sangarébougou, un quartier en commune I du district de Bamako. Selon nos sources, il était en possession d’un pistolet automatique (PA) de fabrication artisanale.
Interrogé sommairement sur la provenance de l’arme, il a déclaré qu’elle appartient à son père A.D. qui a été interpellé à son tour. Au cours de l’interrogatoire, ce dernier a, sans détour, reconnu être le propriétaire de l’arme. Aussitôt, une perquisition a été effectuée à son domicile qui a permis de découvrir un second pistolet automatique (PA), cette fois-ci de fabrication italienne, avec un chargeur de 12 cartouches.
Conduit au commissariat et soumis à un interrogatoire sur l’assassinat du nommé F.S., Papi a déclaré qu’il a effectivement dérobé le pistolet automatique de son père, dans la nuit du 18 mars, pour le remettre au duo M.D. alias Warani et F.S. pour une opération. Et de poursuivre que quelques heures après, le nommé Warani est revenu lui annoncer que F.S. a été victime d’un accident de la circulation routière. Avant de se volatiliser, il a pris le soin d’envoyer un enfant pour informer les parents de F.S. de la fin tragique de ce dernier.
Face à l’évidence et à la gravité de la situation, Papi n’a eu d’autre choix que de collaborer avec les enquêteurs afin de résoudre définitivement cette énigme. Ainsi, grâce à la perspicacité des éléments de la Brigade de Recherches, M.D. alias Warani a été traqué et arrêté, en possession d’un troisième pistolet automatique de fabrication artisanale, avec un chargeur garni de quatre cartouches, deux motos Djakarta, des téléphones portables et divers objets. Soumis au feu des questions, il a reconnu les faits à lui reprochés. Conscient des charges de l’accusation, il n’a pas hésité à dénoncer ses complices qui ont tous été arrêtés.
Les membres de ce redoutable gang qui terrorisaient les paisibles citoyens de Moribabougou méditent désormais sur leur sort dans l’une des geôles de la Maison centrale d’arrêt (Mca) en attendant leur jugement.
Boubacar PAÏTAO