Le Tribunal de première instance de la Commune IV a refusé du monde hier. A l’origine, un procès qui oppose la jeunesse de Sabalibougou aux déguerpis des 140-Mètres du même quartier.
C’était toute la population du quartier de Sabalibougou qui avait pris d’assaut le Tribunal de première instance de la Commune IV pour être le témoin oculaire de l’énoncé du verdict d’un procès qui l’oppose aux déguerpis des 140-Mètres du même quartier. Face à la mobilisation de la jeunesse, le juge a pris la décision de renvoyer le verdict à une date ultérieure.
A l’origine du conflit, le morcellement de la place publique dégagée par la mairie lors du lotissement du quartier de Sabalibougou par le collectif des déguerpis du même espace, dénommé 140-Mètres. Cette initiative aurait été prise par les sinistrés sans l’aval des autorités communales.
En réplique, les jeunes n’ont pas tardé à enlever les délimitations effectuées par les déguerpis qui jurent récupérer leur terre. Pour éviter l’affrontement des deux partis, l’affaire s’est transportée à la justice qui peine à se prononcer. Hier constituait le deuxième renvoi du verdict du procès.
Selon un jeune, les familles déguerpies ont été toutes recasées à Kabala dans la Commune de Kalabancoro.
Pourquoi leur entêtement ? Selon nos informations, à la sortie de la rencontre de la semaine dernière entre l’Union et les associations des déguerpis et l’ex-PM OTL, il a été convenu de restituer la place à leurs propriétaires. Cette information a été démentie par notre interlocuteur.
La population n’entend pas lâcher du lest et invite les autorités à mener plus de réflexions autour de cette affaire.
Ousmane Daou
Ils ont tous eu leurs parcelles effectivement à Kabala, d’autres ont vendu les siennes, et ils veulent faire le vagabondage avec des huissiers. Tout çela a été concocté pendant la transition avec les militaires et d autres escrocs qui leur travail est de vendre tout ce qu’il leur tombe sous la main.
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