Abdoulaye Koné, un maitre coranique et une partie de la population du quartier Sans fil sont à couteaux tirés à cause d’une parcelle dont les deux parties réclament la propriété. Le maitre coranique se dit surtout être victime de la mairie de la commune II, qui pour avoir des voix dans cette circonscription entend sacrifier sa parcelle pour en faire une mosquée.
Selon M. Koné, tout est parti de l’occupation de sa parcelle par des habitants du quartier qui veulent en faire un lieu de culte sans son consentement. Pire selon, M. Koné ces personnes sont parties jusqu’à élevé une fondation sur l’endroit en question. “J’ai acquis cette parcelle en toute légalité et la mairie de la commune II ma donné tous les documents y afférents avant de revenir sur sa décision sous la pression de mes adversaires” a ajouté M Koné.
En tout cas, celui-ci en veut surtout dans cette histoire au maire délégué du quartier TSF, Bakary Mariko et surtout au maire de la commune II, Youssouf Coulibaly. “C’est la mairie qui m’a donné la lettre d’attribution. C’est elle aussi qui annulé cette même lettre sous le prétexte que l’endroit servait depuis une trentaine d’années de lieu de culte. Je suis sûr que la politique est passée par là. Car ce sont des hommes politiques et ils ont besoin de voix” a ajouté l’orateur. Ainsi M. Koné a attaqué au tribunal administratif de Bamako, l’arrêté d’annulation de sa lettre d’attribution.
Au procès le maître coranique a semble t-il eu gain de cause. Car le tribunal administratif de Bamako dans son jugement N° 171 du 17 mai 2012 soutient que la mairie de la commune II n’a pas pu apporter la preuve de l’affirmation que “l’endroit servait de lieu de prière pour les musulmans il y a plus de 30 ans”.
Cependant malgré ce verdict et sa grosse en main, M Koné déplore le fait qu’il n’arrive pas à jouir de sa parcelle. Et samedi tout près un affrontement a été évité de justesse entre Abdoulaye Koné qui s’est rendu sur le site avec un groupe de journalistes et ceux qui sont dans l’optique de faire de l’endroit un lieu de culte.
Le maire de la commune II que nous avons pu joindre hier au téléphone se porte à faux contre les accusations dont il fait l’objet. “J’ai annulé cette décision pas pour plaire à qui que ce soit mais pour des principes. Car nos investigations menées de part et d’autre nous ont permis de savoir que l’endroit servait de lieu de prière pour les musulmans” a ajouté l’édile communal.
A la question de savoir si la mairie est prête à donner une parcelle de rechange à M Koné, le maire nous a répondu en ces termes : “Il n’a jamais fait une telle proposition et en plus ce n’est pas la mairie de la commune II qui a vendu l’endroit en question. Les enquêtes que nous avons aussi menées nous ont permis de savoir qu’il est fort possible qu’il soit entrain de faire une confusion entre sa parcelle et l’endroit réservé à la mosquée”.
En tout cas, le maitre coranique a été catégorique : ” pour rien au monde je ne serai dépossédé de ma parcelle. La vérité est de mon côté pareil aussi pour le droit”, clame t-il.
Kassoum THERA
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il a bien raison, le maitre coranique je viens de l’ecouter sur une radio privée,cest triste dans nos mairie!!
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