Si Togola, en appui avec les plus hautes autorités du Mali ne se levait pas maintenant, les grosses sociétés étrangères qui investissent notre pays pour leurs grosses affaires, finiront par appauvrir nos caisses contre de mirobolants bénéfices qu’elles réalisent en contournant la réglementation se rapportant à l’importation des matériels qu’elles acheminent dans notre pays. CFAO Technologies et Orange Mali seraient au jour d’aujourd’hui, les deux géants économiques étrangers qui pourraient asphyxier notre économie. L’affaire fait des vagues et le dossier ferait l’objet d’une enquête.
La révélation a été faîte vendredi en fin de matinée par le directeur financier de la puissante société française d’importation de matériels de technologies, Guillaume Mazardy ou quelque chose de ce genre. En réponse à notre question selon laquelle, pourquoi, CFAO Technologies refuserait de se conformer à la réglementation en vigueur sur la taxation des matériels classés lourds et fortement taxables comme l’alcool, les armes et minutions, les cigarettes par exemples, M. Guillaume d’un ton frisant l’ironie dira qu’il n’a absolument rien à dire sur la question pour la simple raison que, le dossier, objet de litige entre ses services et l’Etat à travers les Douanes du Mali fait presentement l’objet d’une enquête. Mais il ne dit pas si l’enquête dont il est question se déroule ici dans notre pays, ou dans autre un pays ou une ville tierce. En France, en Belgique ?
Le patron des finances de CFAO Technologies au Mali a lâché le morceau lorsqu’il sait rendu compte qu’il lui était pratiquement impossible de nous faire recevoir par son DG, M Mar qui toujours selon Guillaume serait en télé- conférence. Téléconférence ou refus poli de nous recevoir. En tout cas, c’est bien ce que Guillaume a bien voulu nous dire pour sans doute nous faire débarrasser le plancher.
Satisfaits nous ne l’étions pas d’autant plus que, le Directeur Financier, ce bornait à nous faire comprendre l’obligation de réserve dans laquelle il était en raison de la situation actuelle de l’affaire qui repentons le, fait l’objet d’une enquête. Alors est- il encore besoin de dire, que dans les grosses affaires brassées par CFAO Technologies ici dans notre pays, il y’ a bel et bien une attitude de mépris à l’endroit de notre pays. Ce mépris se justifierait par le refus de CFAO Technologies de se conformer à la réglementation en vigueur par rapport au dédouanement des matériels acheminés dans notre pays et sur lesquels, notre pays à travers le Trésor attend des entrées substantielles.
Le petit jeu étant connu, l’administration douanière du Mali à travers son DG qui reste introuvable malgré nos tentatives, a intérêt à taper du poing sur la table s’il ne veut pas se retrouver dans la funeste situation des travailleurs à la retraite anticipée. Il ne servirait à rien de mettre la pression sur nos petits opérateurs économiques et tourner autour du pot avec les gros importateurs qui, en s’acquittant normalement de leurs obligations vis-à-vis de l’Etat du Mali, accorderont à ce dernier une large bouffée d’oxygène. Mais que faire lorsqu’on sait que dans ces histoires, il y a toujours des compatriotes, directement ou indirectement impliqués et aux travers desquels, les petites transactions rapportant gros pour eux et leurs associés, étouffant dans la foulée nos finances. Tout comme CFAO Technologies, Orange Mali, l’opérateur téléphonique très en verve et réalisant d’énormes bénéfices sur le dos de notre pays, traînerait lui aussi les pieds de la même manière. Pourquoi, qui protège qui et à quelle fin ?
Question
Comment un dossier qui apparaissait comme très normal aux yeux des Douanes du Mali et même de SDV, le transitaire de CFAO Technologies a – t –il échappé pour connaître aujourd’hui le sort qui est le sien? Et pourtant, fort de son bon droit et de la justesse de ses soupçons par rapport au dossier incriminé, le DG des Douanes aurait même bloqué les importations de CFAO à cause justement de cette affaire. Mais patatras ! Alors comment les choses ont fini par évoluer inversement ?
A suivre
Sory de Moti