La scène s’est passée le week-end dernier dans un bar situé non loin de la place Cabral. Cet homme qui était de service a déserté en un mot le service pour venir lever le coude comme cela se dit dans le jargon des adeptes de la bière. Pour bien savourer sa bière, il n’hésita pas à enlever son béret qui était sur sa tête.
Après avoir avalé une bonne dose, il s’est levé sans s’en rendre compte. Titubant, il reviendra quelques heures plus tard rechercher son béret avec des menaces parce que le barman lui disait en blaguant qu’il n’a pas retrouvé le béret. Ce décor est révélateur de l’état d’esprit de nos fonctionnaires plus est ici un agent en arme. Prêt à déserter son lieu de travail à des heures ouvrables pour boire des boissons alcoolisées, sans modération. Cette scène aussi banale soit-elle a surpris plus d’un. Nous nous posons la question de savoir celui qui a notre sécurité en main et qui s’oublie dans l’alcool peut-il sécuriser les paisibles populations, s’est demandé un vieillard qui état sur les lieux.
Le propriétaire d’un bar enceinte trois serveuses
«Tu passes ou tu perds ton emploi». Cette phrase démontre combien de filles ont déjà faire le tour du lit avec cet homme d’une autre génération. Celles qui ne veulent pas obtempérer sont immédiatement mises à l’écart. L’homme dont nous vous parlons est l’un de nos frères venu de l’autre bout du monde. Selon nos interlocuteurs, ce dernier est maître en la matière. Il tire sur tout ce qui bouge. C’est ainsi qu’il est accusé d’avoir engrossé 3 de ses serveuses.
Nos sources proches du propriétaire du bar, révèlent que les cas de grossesses des serveuses sont fréquents dans le bar et le propriétaire n’hésite même pas à mettre les moyens pour écourter la vie au fœtus. Plus d’une vingtaine de cas ont été recensée entre 2010 et 2011 dans le bar. Du courage ce patron de bar qui ose dire aux filles que chez lui un homme ne doit pas avoir plus d’un enfant.
Sabalibougou à Bamako
Un mécanicien blesse son rival avec un couteau
Un véritable drame s’est produit le week-end dernier dans le quartier de Sabalibougou et puis précisément dans le District de Bamako. Un mécanicien a blessé à l’aide d’un couteau son rival qui venait souvent voir sa copine ou mieux son ex-copine. Le bourreau de cette affaire qui n’est autre que le mécanicien qui aurait donné des avertissements à son rival, auparavant, n’a pas hésité à sortir son couteau pour blesser ce dernier. Et après cette action s’est déroulé devant les yeux de la copine infidèle qui ne sait quoi faire.
Gnimadi DESTIN
Fait divers
Le chauffeur et l’oiseau rare du samedi soir
Comme tous les samedis soir, les jeunes mondains et même ruraux font la fête. Ce chauffeur qui tirait le diable par la queue, n’est pas resté désœuvré. Grâce aux maigres ressources que génère son vieux taxi, il se tapait le luxe de quelques virées nocturnes. Mais son père, divorcé depuis quelques années, n’hésitait pas à faire des remontrances à son fils dès qu’il le voyait en galante compagnie. En cette soirée du samedi, après avoir déposé la femme de son patron à l’Aéroport de Bamako-Sénou, cette dernière prit soin de lui remettre la somme de 250.000 FCfa pour remettre à l’une de ses copines le lendemain matin. Et d’ailleurs, elle met la main dans son sac et lui remet un billet de 10.000 Frs pour l’avoir accompagné si tard à l’aéroport mais elle demande de ramener le véhicule à la maison. Au lieu de retourner le véhicule au propriétaire, il débarque chez lui pour se changer. Son père qui attendait le retour de son fils était étonné de voir que ce dernier est venu se mettre au propre pour retourner en ville.
Surpris, le père demanda des explications sur le véhicule. Il répond que la femme de son patron a ratée son avion et qu’il retourne à l’aéroport. Mais, le jeune qui se croyait plus intelligent débarque dans un bar de la place. Après deux bières, il porte son choix sur un oiseau rare de nationalité guinéenne qui était à la recherche d’un client potentiel. La forme physique avec un vêtement hautement séduisant qui étalait sa partie intime et y était avec des seins qui trouvaient à peine sa place dans son soutien gorge.
La charmante demoiselle a profité de l’offre pour consommer une bouteille de bière. Le marché conclu, il embarque la «marchandise» sans crainte à la maison. Mais, notre chauffeur avait à faire avec une voleuse. Il n’a pas pris soin de mettre l’argent de sa patronne à l’abri de cette guinéenne d’une autre race. Après ses ébats, il demande à la fille de l’accompagner pour déposer la voiture et revenir avec sa moto. Ce qui a été fait en un temps record. De retour, il achève la deuxième partie et il est emporté par le sommeil. La fille qui savait que ce dernier avait mis l’argent sous son oreiller à profité des caresses pour prendre le pactole et prendre ses jambes à son cou. Son père qui se rendait à la mosquée a constaté que la porte de la chambre du jeune était ouverte. Il entre sans gêne et constate que ce dernier ronflait. Il referme la porte et part à la mosquée. C’est au retour que le vieux constate que son fils était dans un état lamentable. Que s’est-il passé dira le vieux ? Impossible de raconter son calvaire à son père. Il a fallu l’intervention de son oncle pour qu’il explique ce qui s’est passé dans la nuit. Ce dernier informa sur le champ son patron qui est un ami de la famille. Dieu merci que ce dernier a demandé de remettre l’argent en place et le jeune pauvre paiera par tempérament pour éviter les déboires de sa femme. Pour l’instant, le naïf et imprudent chauffeur est toujours à la recherche de cette prostituée. Toutes les démarches sont restées vaines. Selon nos dernières informations, la fille de joie est retournée dans son pays.
Destin GNIMADI