Suite à des plaintes émanant de victimes de plus en plus nombreuses de vols de véhicules, le Commissaire de police du 1 3ème Arrondissement, Siriman Bah Tangara, a diligenté une équipe de recherche pour traquer les malfrats. Conduite par l’intrépide inspecteur Moïse Tangara, les éléments de la brigade de recherche, après moult recherches, ont finalement vu leur ardeur récompensée. Car, ils ont pu épingler le chef de la bande et ses complices : Bakary Diallo alias Bakaridjan, résidant à Bamako et le plus impitoyable de la bande, Sidi Baba Diarra, Tiendougou Diarra, ressortissant de Ségou.
Les faits
Avant qu’elle ne soit arrêtée, le dernier fait d’armes de la bande d’Etienne, a eu lieu le 06 février à Markala. Munis de coupe-coupe et d’une clef passe-partout, le chef et son principal associé, Tiendougou, ont visité la concession d’un sous-officier de l’armée chez lequel ils ont pu enlever un véhicule. Ce fut certainement un très mauvais choix. Faute de pouvoir trouver preneur à leur butin au niveau des logements sociaux, ils décidèrent de l’amener à Bamako. C’est là où intervint Bakaridjan, un chauffeur chevronné, qui conduisit le véhicule jusqu’ à Bamako.
Dans la capitale, malheureusement ils tombèrent sur le piège d’un informateur de police. Ce dernier, ayant participé à la tentative de vente du véhicule au prix modique de 750 000 FCFA, a naturellement informé les limiers. Mais la bagnole avait déjà rejoint un garage de Boulkassoumbougou pour y être vendue en pièces détachées. Cependant, les informations recueillies par les limiers les conduisirent un à un à toute la bande. Leur chef, Etienne Sanou a été épinglé le 20 février à Ségou par les soins du Chef de la brigade de recherche, Inspecteur Scorpion, assisté de l’Inspecteur Boubacar Sissoko, l’adjudant Modibo Traoré dit Van et des Sergents Sékou Traoré et Abdoulaye Kanouté. Après un interrogatoire d’usage, le chef des malfaiteurs n’a eu d’autre choix que de dénoncer ses complices. Lesquels ont été cueillis sans coup férir. Déférés devant le tribunal, ces malfrats méditent en prison avant leur jugement par une cour d’assises. Ils risquent une lourde peine de prison.
La réussite des enquêtes et arrestations de ces malfrats sont l’œuvre de la grande opiniâtreté des limiers du 13ème arrondissement. Leur commissariat n’est muni d’aucun véhicule de service alors que les ennemis qu’ils traquent sont de plus en plus équipés de moyens performants de déplacement et portent des armes très lourdes. Malgré cela, les agents donnent des résultats Les autorités sécuritaires et politiques sont vivement interpellées.
Drissa Togola