Un camion remorque, dont le système de freinage aurait lâché mercredi 1er septembre à l’entrée du marché de Médine a endommagé une douzaine de véhicules dans sa chute avant de finir sa folle course dans les murs de l’école publique de Missira entrainant deux blessés graves.
Le mercredi, 1er septembre, il y a eu plus de peur que de mal au marché de Médine. Et pour cause : un gros porteur voulant traverser le marché en partance vers le stade Omnisport Modibo Kéïta, a deversé son chargement (un conteneur) sur de nombreux véhicules stationnés.
C’est tout juste au niveau de la Grande Porte de l’école fondamentale de Missira, à la descente d’une pente que le système de freinage du gros porteur aurait lâché, à en croire de nombreux témoins oculaires de la scène.
Aussitôt, le camion s’est comporté comme un éléphant dans un magasin de porcelaine en écrasant tous les véhicules qui se trouvaient sur son passage.
A savoir onze en tout, dont trois taxis, qui sont dans un état irrécupérable. Et le camion a fini sa folle course dans une partie de la clôture de l’école de Missira entrainant la chute du mur.
Cet accident spectaculaire s’est soldé par deux blessés, en l’occurrence le chauffeur et son apprenti. "Il n’y a pas eu de nombreux blessés car la plupart des véhicules percutés et endommagés par le camion étaient inoccupés", a ajouté un autre témoin de la scène.
Informées de l’accident, les forces de l’ordre ont investi les lieux pour empêcher un éventuel débordement.
Le gouverneur du district de Bamako, Ibrahima Féfé Koné, s’est également rendu sur les lieux pour constater les dégâts.
Pour le Gouverneur Koné, ce genre d’accident dans le district de Bamako sera bientôt un lointain souvenir. "Les plus hautes autorités s’attèlent à l’aménagement d’une zone à l’extérieur de la ville devant accueillir les gros porteurs. Et les petits porteurs se chargeront de l’approvisionnement de la ville. Avec ce dispositif ce genre d’accident deviendra un mauvais souvenir", a déclaré le chef de l’exécutif du District aux journalistes.
Heureusement que cet accident s’est déroulé au moment où les élèves étaient en congé, sinon on allait se retrouver devant une hécatombe.
Kassoum THERA