Les femmes voleuses : rnTrois «Bamako-joliden» appréhendées

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    Elles sont belles, séduisantes élégantes, coquines et portent toutes le prénom «Mariam». Leur spécialité : s’introduire dans les magasins d’habillement, voler et cacher ensuite les produits de leurs larcins quelque part loin, dans des endroits presque inaccessibles de leurs corps de femme et s’en aller innocemment. Si par malchance elles étaient découvertes surtout par un homme, elles n’hésitent pas à faire des offres alléchantes et en nature à ce dernier pour échapper. Rien de cela n’a marché le mercredi dernier pour ces « Bamako-joliden » ou jolies filles de Bamako.

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    C’est dans la boutique « Maïmourt Art et Culture » à Niaréla que nos belles et charmantes demoiselles se sont introduites dans la journée d’hier mercredi. Elles avaient visiblement bien monté leur coup. Elles se sont auparavant séparées en deux groupes de six filles pour attaquer « Maïmourt Art et Culture ». Le premier groupe arrive en taxi et accède sans mal aux rayons de la boutique. Les vendeurs présentes les prennent naturellement pour de potentielles clientes et n’hésitent pas alors à leur montrer les marchandises de classe : robes, jupes, pantalons, les lingeries de luxe… Elles se mettent alors à fouiller, essayer et ressayer les habits…

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    Puisqu’il s’agit de l’intimité des clientes, le personnel employé de la boutique se garde bien de les suivre dans le box aménagé pour les essais. C’est en ce moment et à partir de là qu’elles cachent les marchandises volées autour de leur taille ou les portent carrément en les couvrant des habits qu’elles portent en ce moment convaincues qu’il ne viendra pas à l’idée d’un employé de venir les chercher là. Afin de faire diversion, le second groupe à l’attente apparaît juste au moment où le premier s’apprête à sortir en s’excusant de n’avoir pu trouver une marchandise convenable. En général, l’attention du personnel est déjà braquée sur les nouvelles arrivantes.

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    C’est bien ce scénario qui est arrivé hier chez «Maïmourt Art et Culture». Les secondes complices sont arrivées juste quand les premières s’éclipsaient après être passées par les toilettes de la famille voisine pour ajuster leurs «affaires». Les nouvelles venues se mirent elles aussi, immédiatement au «travail». Mais le personnel avait déjà eu des soupçons. Ils avaient d’ailleurs lancé la poursuite derrière le taxi qui venait d’amener les trois premières suspectes. Le chauffeur, certainement un complice, refusa de s’arrêter.

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    Entre-temps, les membres du second groupe cherchaient elles aussi à filer dans un autre, mais là, le conducteur ne joua pas leur jeu, ne voulant pas avoir d’ennui avec la police du 3ème Arrondissement connu pour sa réputation. Il les conduisit directement au commissariat de police du 3ème Arrondissement où elles furent séance tenante, présentées à l’Inspecteur Principal Papa Mambi Keïta, l’Epervier du Mandé. Ce dernier fouilla dans ses archives et sortit deux plaintes les concernant probablement.

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    Depuis plusieurs mois déjà en effet, l’existence de la bande en question a été signalée. Mais elles restaient introuvables. Maintenant, c’est fait.

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    La propriétaire du magasin ne tarda à arriver sur place pour confirmer les plaintes antérieures.

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    Interrogées, les trois voleuses avouèrent connaître leurs premières complices avec qui elles opèrent habituellement. Voilà au moins trois de moins. Il s’agit d’une affaire de jour pour les autres, indique l’Epervier du Mandé.

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    B.S. Diarra

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