Cette rubrique a pour objectif de donner l’opportunité aux lecteurs de partager leurs histoires, expériences et souffrances en vue bien entendu de bénéficier de conseils et suggestions afin de les surmonter. Les histoires sont vraies. Nous prenons néanmoins le soin d’éviter les noms, tout en donnant plus de sensations aux éléments.
Chaque histoire se termine avec des questions. C’est en répondant à ces questions que vous contribuerez à l’animation de cette rubrique. L’histoire de cette semaine est le coup de cœur d’une lectrice malienne. Aussitôt après son mariage, son mari s’en alla en France la laissant seule avec sa fille. Abandonnée à elle-même et seule maitresse de son destin, elle subira un coup de choc en apprenant que son mari était déjà marié depuis des années avec une autre femme sur le régime de la monogamie et de la communauté des biens. Amoureuse et véritable femme de foyer, elle se sacrifiera davantage pour son mariage espérant que son mari resterait sensible à sa patience…hélas. Plongée aujourd’hui dans un dilemme, celui du divorce ou de la continuité de son mariage, elle nous livre son histoire en espérant une seule chose : des conseils….
« Quand l’amour et le mensonge se heurtent dans un mariage » !!!
Bonjour chers lecteurs et lectrices du journal Le Flambeau. Je suis une femme âgée de 32 ans. Je suis mariée et mère d’une fille. J’ai rencontré mon mari grâce à une amie. Cette rencontre a duré une (01) année et sincèrement je l’aimais à la folie. Durant tout ce temps, il m’avait caché qu’il était marié sous le régime de la monogamie et du bien commun et imaginez chers lecteurs depuis plus de 10 ans. Notre union s’est scellée quand il était revenu de Paris le 17/11/2011. Il m’a demandé à ce qu’on officialise notre relation. Eu égard à l’amour que je lui portais, je ne pouvais aucunement refuser cette proposition. Nous nous sommes ainsi mariés le 25/11/2011. Ce fût vraiment un mariage simple. Nous passâmes de bons moments ensemble. Bien avant qu’il ne reparte en France, j’ai eu des malaises. En bon couple et parfaits amoureux, nous avons été ensemble voir un docteur. Ce dernier était un ami à lui. Après les analyses, il nous informa de mon état de grossesse. Pendant que j’étais heureuse de ce bonheur que Dieu venait de m’offrir, mon mari, lui, avait d’autres préoccupations. Aussitôt ma grossesse annoncée, il rentre à Paris le Mardi 11/12/2011 me laissant seule dans mon état. Je comprends qu’il n’était pas venu pour rester au Mali, étant donné qu’il vivait et travaillait en France. Mais ce qui m’a déçue, c’est le fait qu’il soit rentré avant la date prévue pour son départ et après l’annonce de ma grossesse comme s’il était dans une situation de regret.
Qu’à cela ne tienne, il était déjà très loin de moi et je devais m’habituer à cette situation même si j’en souffrais énormément. Un soir, pendant que j’étais au sixième mois de ma grossesse, mon état de santé se détériora profondément. Transférée à l’hôpital, le médecin m’informa d’éventuelles complications qui pourraient survenir pendant la grossesse et aussi lors de l’accouchement. Convaincue que tout pouvait m’arriver du jour au lendemain, je garde néanmoins la foi en Dieu. Sortie de ma convalescence et de retour à la maison, je pris l’initiative d’informer mon mari de la situation. C’est ainsi que j’essayai de le joindre vers 18h48mn. Bizarrement, c’est une femme qui décrocha son téléphone. Erreur de numéro, tentais-je de me convaincre. Quelques minutes après, je relançais le numéro, et tenez-vous bien c’était la même femme au bout du fil. Pas question de nier l’évidence car c’était bel et bien son numéro. Je cru d’abord que c’était sa maitresse, ensuite sa collaboratrice, puis une cousine qu’il avait certainement oublié de me présenter. En tout cas, j’étais dans tous mes états et rien qu’à penser à la manière dont il était rentré à paris me chagrinait. Après plusieurs minutes de réflexions, une idée m’effleura l’esprit. Rappeler pour savoir ce qui n’allait pas. Dès la première tonalité du telephone, la Bonne dame me balança la phrase suivante : Pour quelle raison vous appelez mon Mari ?
Surprise, paniquée et même abasourdie par ce que je venais d’entendre, je lui expliquai qu’elle se trompait car le numéro que j’appelle était bel et bien celui de mon mari qui vivait en France. Elle me répondît, OK. Je te passe ton mari afin qu’il te dise alors qui je suis pour lui. Je suis désolé, c’est ma femme et nous sommes mariés depuis 10 ans ; me répondît sans gêne celui que je considérais comme mon mari et le père de mon enfant. La douleur était profonde, mais que faire si ce n’est de me résigner et faire face à la réalité. J’étais déjà dans un état très fragile et cette nouvelle fût une bombe que je venais de recevoir en plein cœur. Personne, même pas ma mère qui est ma confidente, ne devra savoir cette affaire tant que tout ne sera pas tirer au clair : telle fut ma décision et j’étais engagée à respecter cet engagement. Autant, dit-on, le linge sale se lave en famille, autant mon mari avait le choix en tant que musulman de prendre 4 femmes. Ceci étant, j’étais toujours résignée à lui pardonner car je l’aimais et toute ma famille aussi. Même si j’en souffrais dans mon fort intérieur, j’essayais toujours de positiver les choses en me disant que c’était la volonté de Dieu. Mais malheureusement…j’étais aux nuages et mon mariage pour mon prince charmant n’était qu’un jeu de distraction.
Imaginez-vous qu’après notre mariage, il est aussitôt reparti à Paris. Dès son arrivée, la 1ère des choses qu’il m’a racontées était qu’il avait eu un problème avec sa banque. Autrement dit, sa situation actuelle ne lui permettrait pas d’assurer ses obligations familiales. Amoureuse et heureuse d’avoir enfin un foyer, je n’en ai pas fait un problème. Prions Dieu, tu va t’en sortir : telle fut ma réponse. Tenez-vous bien chers lecteurs, du 17 novembre 2007 à nos jours, j’étais la seule à prendre en charge mes loyers, mes frais d’eau, d’électricité et de nourriture. Même l’accouchement et le baptême de notre enfant, je m’en suis moi-même occupé et je n’ai jamais reçue un centime de mon mari. Sensible à tout ce que je vivais, son propre frère est venu me voir un jour, me faisant savoir que personne au monde ne m’en voudrais si je décidais de divorcer. Mais je suis toujours restée sur ma position, celle de tout subir et accepter à condition de sauver mon mariage.
Malheur pour moi, le projet dans lequel je travaillais est arrivé à son terme. Retour donc au chômage. Les difficultés se multiplièrent. Tous les efforts que je fournissais pour me prendre en charge se sont compromis. Je suis même allée à vendre mes biens et certains bijoux en or pour survivre avec mon enfant. J’ai préféré vivre des années dans cette souffrance que d’en parler à mes parents. Quelques mois après, j’ai eu un emploi et les choses sont rentrées un tout petit peu dans l’ordre. J’ai galéré toute seule et élevé dans la même condition ma fille. Pire, j’ai été critiqué de toutes sortes de femme par ses parents et amis qui vivent ici au Mali car pour eux je faisais tout pour le garder loin d’eux et profiter seule de son argent. Pour ma propre famille, mon mari m’avait tellement mise dans les conditions que je m’étais défaite de mes parents. Savaient-ils les souffrances que j’endurais ? Ont-ils un jour imaginé toute la souffrance qui se cachait derrière mon beau sourire ? Certainement pas, d’où tous ces préjugés. Lassée de cette situation et meurtrie dans la profondeur de mon âme, je me sentais dans l’obligation d’agir. Ce mariage pour lequel je m’étais investis corps et âme pour sauver n’avait plus de sens pour moi. Quand bien j’étais arrivée à accepter son premier mariage, en considérant le mien comme le second, tout en espérant qu’il m’aimait réellement comme il le prétendait ; j’étais enfin résolue à sortir de ma passivité. Après plusieurs menaces de divorce et de poursuites judiciaires, il m’envoie chaque mois 25.000 CFA. Il ne cesse de me répéter qu’il m’aime et qu’il m’avait caché son premier mariage par crainte que je ne refuse de l’épouser. Il me promet toujours le meilleur dès que sa situation financière se résoudra. Il m’appelle fréquemment et ne cesse de me faire comprendre qu’il regrette son acte et qu’il souhaiterait rester mon mari.
Je vous avoue chers lecteurs que je l’aime. Aussi, je vous jure que je ne sais plus que faire. Aidez-moi s’il vous plait car je souffre. Ma situation familiale est telle, que je préfère étaler mon problème sur la place publique plutôt qu’à mes parents. Que dois-je faire ? Demander le divorce pour refaire une nouvelle vie de foyer ou continuer de croire ses propos dont Dieu seul est à mesure de savoir s’ils sont sincères ou non ? Cela fait 04 ans qu’il n’est pas venu au Mali. Il n’a jamais vu sa fille. Qu’en est-il de mon mariage ? Est-il légale ou légitime, étant donné que son premier mariage a été scellé sur le régime de la monogamie et de la communauté des biens ? ’’. Chers lecteurs, je vous en prie, j’ai besoin de vos conseils. Chaque fois que je lire une histoire dans le journal ‘’Le Flambeau’’, j’apporte toujours mon conseil et mes soutiens à la personne concernée. Aujourd’hui, j’en ai besoin et je compte sur vous.
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ma sœur je suis ds la mémé condition que vous je suis marie en franque et jais une femme o mali mai moi jais la vérité a tout le monde ci tu vx je te laisse mon adresse mail pour te conseille ct alasco93@hotmail.fr du courage
Chère soeur,
Je ne te jugerai pas car chacun sur terre fait ce qu’il veut. Je pense juste que ta situation est très très dure… Ne pas voir son mari pendant 4 ans, c’est dur!!! Toi, tu es au Mali seule et lui il est en France avec sa première femme…
Je t’avoue que c’est une chose que j’aurai du mal à supporter. Je suis également proche de ma mère et je te conseille de lui en parler. Je suis sûre qu’elle te donnera des bons conseils; moi, c’est ce que j’aurai fait en tout cas.
Même s’il t’envoie de l’argent à présent, le mariage n’est pas basé que sur ça… Pas d’échanges en 4 ans…
Parle à ta mère, je suis sûtre que tu te sentiras mieux après…
Courage!!!
Je ne saurai combien vous remercier, je ferai ce que vous avez dis le fait d’en parler à la maman. Et c’est sure que ça va aller. Merci à Vous
bizarre qu’en même de vous marier a un homme dont vous connaissez mal.vous n’avez jamais eu le courage d’approcher une connaissance de votre mari avant de l’epouser.
je trouve naïve.
svp Monsieur Vini, Le coeur a ses raisons que la Raison ignore mais je sens que vous n’avez jamais aimer ou je me trompe. Mon mari et moi avons fais une Bonne année sauf que lui reside à Paris et moi à Bamako.Donc je vous prie de garder certaines choses pour vous; j’ai besoin de conseils et non ces genres de critiques. Mais quand meme merci d’avoir ecrire juste ces mots c’est courageux.
Je suis tout à fait d’accord!!! Si c’était ça, il n’y aurait pas de mariage au Mali; il y en a encore des mariages par photos…
Ce qui arrive doit arriver, arrive… c’est tout!
maligirl4eva merci je me suis dis la meme chose “ça m’est arrivé c’est parce que ça doit arriver” merci à vous
ma chere soeur,
vous avez , tout depend de cet homme meme,si il t’aime et qu’il soit serieux et conscient ,tout ira bien , les soucis concernant la monogamie ou pas , n’est qu’une formalité simple à gerer par l’homme lui meme . ce regime monogamie et de biens communs est un moyen pour l’autre femme en france juridiquement d’avoir la main mise sur les bien de cet homme mais CE N EST PAS UNE FIN EN SOI .ton mari peut tout mettre en ordre s’il veut avec toi avant qu’il soit blessé ou mort !!! tout es possible et bien de son vivant encore . peut essayer de lui poser la question! je pense la majorité ecrassante des cas essayent de saisir les opportunités de la richesse du pays etranger ou de la personne meme, sinon tot ou tard il sera avec toi … merci du courage sinon si je pouvais avoir ton contact e mail ou autre , je pourrai davantage encore te guider , te conseiller , je vis presque dans le meme cercle aussi en france.
Merci à vous pour la reponse mais sincerement je ne vois pas d’avenir pour ce mariage mais je ferai ce que vous m’avez dis.
Grand K voici l’adresse à laquelle vous pouvez me joindre: basalma81@yahoo.fr j’attends votre reaction.
Cher soeur , vous etes une brave femme. je vous felicite pour avoir tenu malgré toutes ces difficultés. Mais je crois qu’il fallait en parler à ta famille car tu ne peut pas supporter seul ce fardeau.
En ce qui concerne ton mariage il faut savoir qu’elle n’a aucune valeur juridique : tous les biens de ton ” mari” appartient pour moitié à l’autre femme qui est en france.
Le problème dans votre histoire est qu’elle a commencé sur du mensonge et à mon humble avis je pense que ce n’est pas bon signe. Aussi un homme qui laisse une femme gerer seul ses charges et les depenses de la grossesses c’est pas normal.
Mais on voit que vous aimez vraiment ce monsieur donc je vous conseille de voir avec lui pour qu’il change son regime monogamique pour que ton mariage puisse etre legalisé et qu’il s’implique plus dans les charges de votre foyer. De toute façon la decision de continuer avec lui ou de divorcer te revient : il faut vraiment reflechir ensuite tu prend une decision qui preserve ton enfant et qui t’assure un avenir plus serein.
Merci Adamaden2 pour la reponse.Je ne saurai combien vous remercier et surtt le JOURNAL FLAMBEAU de m’avoir aider je compte toujours sur vous.
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