Inspirée de l’ouvrage d’Anzata Ouattara, cette rubrique a su s’imposer auprès des lecteurs. Cette appréciation n’est pas sans conséquence pour le journal. Autant le nombre des lecteurs a considérablement grandi, donnant ainsi un coup de piston à notre politique commerciale, autant le défi de combler ce fidèle lectorat devient plus immense. Au délà de l’aspect commercial, cette rubrique à bien d’autres objectifs. Il s’agit de donner l’opportunité aux lecteurs de partager leurs histoires, expériences et souffrances en vue bien entendu de bénéficier de conseils et suggestions afin de les surmonter. Les histoires sont vraies. Nous prenons néanmoins le soin d’éviter les noms, tout en donnant plus de sensations aux éléments. Chaque histoire se termine avec des questions. C’est en répondant à ces questions que vous contribuerez à l’animation de cette rubrique.
L’histoire de cette semaine est époustouflante. Sensible à toutes les humiliations que son patron subissait sous l’emprise de sa femme, Djêmani décida d’apporter son soutien à son patron en le délivrant de l’emprise de son épouse. En parvenant à atteindre son objectif, avec l’appui de son père, la servante fait d’une pierre deux coups. Elle libère Monsieur et prît la place de Madame. Comment est-elle parvenir à renverser la tendance ? Qu’est ce qui s’est passé pour que la servante devienne la patronne ? Pourquoi le patron a préféré sa servante à sa femme ?
« En voulant délivrer son patron de l’emprise de sa femme, Djêmani finît par devenir la maitresse de la Maison » !!!
‘’ Je suis d’origine burkinabé et je vis en Côte D’ivoire depuis toujours, avec toute ma famille. Mon père est gardien dans un établissement public et ses revenus sont très maigres. Il n’avait pas les moyens de scolariser tous ses enfants : nous étions cinq enfants ; deux filles et trois garçons. Ma mère est handicapée et se déplace difficilement. Dans notre famille, nous savons ce que c’est que la vraie galère. A 16 ans, j’ai dû arrêter l’école parce que mon père n’arrivait plus à s’acquitter de mes frais de scolarité. J’ai donc décidé de travailler comme servante pour soulager un peu mon père et l’aider à subvenir aux besoins de notre famille.
Mon père a alors parlé de nos difficultés à une « Tantie » de l’école qui m’a tout de suite trouvé du boulot chez une amie à elle. Ma nouvelle maison était très belle. Le couple qui y habitait, était jeune, très charmant et avait deux enfants. Madame est Béninoise et Monsieur est Ivoirien. Seul le Monsieur travaillait. Madame ne faisait rien, mais vous ne pouvez pas imaginer le luxe dans lequel elle se pavanait, grâce aux largesses de Monsieur. Dès que je l’ai vue, je me suis dit qu’il fallait que plus tard, je sois comme elle : belle et aussi élégante. Mes débuts dans cette maison n’ont pas été difficiles et je me suis très vite adaptée aux exigences de mes nouvelles tâches. Un fait m’avait pourtant vraiment frappé : Madame dominait trop Monsieur ! Il s’occupait des enfants, faisait la liste pour le marché, se chargeait des courses du mois, etc. Enfin tout ce qui, pour moi devait être fait par Madame, c’était Monsieur qui s’en chargeait. En plus de tout cela, elle ne restait jamais à la maison. Les copines, par-ci, les cérémonies grandioses par-là. Elle sortait toujours seule, sans Monsieur qui gardait la maison en son absence. Et lorsqu’elle rentrait tard, Monsieur n’osait jamais lui faire de reproches.
J’évoluais dans cette ambiance sans vraiment comprendre, jusqu’à ce que je surprenne une causerie de Madame avec des amies à elle. L’une d’elles avait traité mon patron de « mouton » et toutes les autres s’étaient mises à rire. Madame avait répondu que « son mouton » de mari était au marché pour des courses. Elle avait aussi ajouté qu’il était devenu trop radin et qu’il fallait qu’elle retourne voir son féticheur. J’ai tout de suite compris pourquoi ce charmant Monsieur se comportait comme un idiot. Parfois, en présence d’autres personnes, elle lui demandait d’aller acheter tel ou tel article à la boutique, ou alors d’aller lui chercher ses chaussures ou son sac à main dans la chambre… Et Monsieur s’exécutait sans rien dire. Elle ne faisait jamais la cuisine ; et lorsque je finissais de préparer, elle tenait à servir elle-même la sauce de Monsieur. Elle en profitait pour y ajouter de petites choses bizarres. Je n’approuvais pas cela, mais je n’avais pas les moyens de m’y opposer. Elle était la maîtresse de la maison et ma patronne de surcroît.
Madame était dure avec moi, contrairement à Monsieur qui faisait preuve de gentillesse et générosité. Aussi j’ai décidé de l’aider à son insu, bien entendu afin de le délivrer de l’envoûtement dont il était la victime innocente. J’ai alors apporté les agissements de Madame à mon père. En effet, il a quelques connaissances dans le domaine de l’occultisme et je savais qu’il pouvait secourir mon patron. Il m’a donné une poudre à mettre dans la nourriture de Monsieur pour le désenvoûter. J’avais à peine commencé le « traitement » que mon patron devint lucide et prit donc conscience de l’état d’humiliation dans lequel sa femme le tenait.
Dès lors, il ne se laissait plus faire et osait même demander des comptes à sa femme. Il ne confiait plus son salaire à Madame ; il lui opposait un refus catégorique et ne satisfaisait plus aucun de ses caprices. Bref, Monsieur était redevenu un homme « normal »… Ma patronne quant à elle, était méconnaissable, presque hystérique. Elle n’avait plus à pomper les sous de « son mouton ». J’étais fière de ce que j’avais fait. Personne n’était au courant et mon seul objectif était de délivrer ce pauvre Monsieur qui n’avait même plus de considération pour sa mère à cause de sa femme.
Quelques semaines après ce grand changement, Madame est allée faire un tour dans son pays. Le jour de son retour, mon patron était absent. Sitôt ses bagages déposés, elle a commencé à faire des incantations depuis le salon jusqu’à sa chambre à coucher. Après cela, elle a pris un bain qui dura deux heures, au moins. Lorsqu’elle est revenue au salon, je ne pouvais pas moi-même résister à son charme : elle était divine. Elle s’installa dans son fauteuil préféré et attendit le retour de Monsieur. Quand celui-ci est rentré, il était conquis par ce qu’il voyait. Madame lui fit bon accueil et lui proposa de lui servir son repas. Elle alla donc s’enfermer dans la cuisine. Mais c’était sans compter avec ma vigilance. J’étais aux aguets et j’avais trouvé le moyen d’observer ce qu’elle mijotait. Elle était accroupie sur la sauce, toute nue. J’ai tout de suite fait appel à Monsieur pour qu’il la surprenne sur le fait… imaginez la suite … Madame fût divorcée et elle eu tellement honte de ne plus voir son mari l’obéir devant ses amies, qu’elle quitta la maison. A mon tour, j’ai beaucoup aidé mon patron à retrouver ses esprits et mieux surmonter les humiliations dues aux comportements de sa femme. Aujourd’hui, je ne saurai vous dire si c’est par reconnaissance ou par amour mais…, Monsieur m’a épousée. Souvent je me dis que n’eut été le départ de sa femme, il ne m’aurait jamais marié. Et des fois, je vous assure que je ne regrette pas mes actes eu égard au bonheur que mon mari (mon ex patron) a retrouvé dans notre nouvelle vie. Mais de vous à moi, qui suis-je ? Une opportuniste ou la vraie femme de ce Monsieur ? ’’
Pour réagir ou envoyer votre histoire, une seule adresse : journal_leflambeau@yahoo.fr
LA REDACTION
Bravo si vous aimez Monsieur, Mais opportuniste si c’est le contraire. ON NE PEUT PAS SE MARIER PAR PITIE POUR KELKIN MAIS PLUTOT PAR AMOUR, Si tel n’est pas le cas alors tu est pire qu’une opportuniste.
Tu as bien fait de sauver un homme en péril.
J’appelle ca du vol! vous avez voler le mari et le pere d’autrui. Desoler mais vous etes deplorable.
ecoutez ce n’est que mon point de vue, vous avez fait ce qu’il fallait, vous n’êtes pas une opportuniste, bravo
Comments are closed.