Les lieux publics et même nos maisons et nos grins ne suffissent plus pour nous détendre ou pour faire du thé. C’est plutôt nos cimetières qui sont devenus de véritables espaces où les gens affichent leur mépris pour les morts en s’y adonnant aux causeries de toutes sortes. Ce nouveau comportement, malheureusement, est entrain de prendre de l’ampleur dans notre pays réputé très croyant.
En effet de nos jours le respect de nos mœurs, de nos valeurs sociétales, la crainte de Dieu et la déférence à nos morts sont menacés de disparition à cause de certaines conduites qui frisent la vulgarité. Pourquoi beaucoup de nos compatriotes se comportent-ils de la sorte aujourd’hui ? La mort est elle une chose banale ? Pourquoi de nos jours, la dernière demeure de nos défunts se transforme en un lieu de spectacle ? Une cérémonie d’enterrement est-elle devenue un festival ? Toutes ces questions nous interpellent et nous poussent à faire un véritable examen de conscience quant au fonctionnement actuel de l’humanité. La mort n’est pas réservée qu’aux autres. Personne n’y échappe. Au cimetière, en pleine inhumation, des petits cercles de causeries se forment et s’animent de la façon la plus spectaculaire comme si on regardait un match de football à la télé. Après l’enterrement, on se retrouve dans la famille défunte pour continuer le concert gratuit Nous en appelons à tous les croyants et leur demandons très sincèrement de respecter la mémoire de nos disparus , de faire de nos lieux de deuil de véritables espaces de recueillement et de prière. L’homme moderne auquel nous voulons ressembler est respectueux des morts, alors arrêtons notre cirque de vouloir piétiner une de nos valeurs sacrées qu’est le respect de la personne humaine vivante ou morte.
Safoura Coulibaly (stagiaire)
Les filles ivoiriennes réfugiées au Mali optent pour la prostitution.
Ce n’est un secret pour personne aujourd’hui que la Côte d’Ivoire, pays frère et ami du Mali traverse une crise sans précédent dans les annales de l’histoire africaine récente. Tout le monde sait aussi qu’après les dernières élections présidentielles dans ce pays, le chaos total s’est installé. Cette situation a plongé la population dans un océan de panique généralisée avec son cortège de misère, de famine et d’angoisses de toutes sortes. Les populations ont donc commencé à déserter le pays. C’est ainsi que le Mali, la porte d’à côté, a connu une invasion sauvage de la part de la part de nombreux réfugiés parmi lesquels bon nombre de filles. Ayant l’habitude de venir au Mali reconnu pour sa légendaire hospitalité, ces dernières, rongées par les besoins de toutes sortes, vont vite embrasser le métier de la prostitution. Dès la tombée de la nuit, elles envahissent les trottoirs, les bars et autres lieux de plaisir à la recherche d’un client.Ce nouveau commerce du corps est très florissant de nos jours. Les hommes qui fréquentent ces filles-là ont du goût pour les étrangères et pensent tirer d’elles un plaisir d’une autre dimension.Nos sœurs ivoiriennes qui sont les principales actrices de ce diabolique cinéma, dans leur course effrénée vers l’argent s’exposent aux maladies les plus graves parmi lesquelles nous citons les M.S.T et le Sida.Ces jeunes filles ivoiriennes qui s’adonnent à cette vie de débauche ne peuvent-elles pas apprendre un métier ou faire un boulot beaucoup plus digne ?
Chères sœurs, ce n’est pas de cette façon que vous allez régler les problèmes auxquels votre pays est confronté. A bon entendeur, salut !
SAFOURA CLY