Les dégâts spectaculaires ont été causés par un camion-remorque -il venait du Sénégal bourré de ciment – don les freins avaient lâché depuis bien avant le poste de contrôle de Samé. La course folle du camion a pris fin à cause de la pente. Sous l’impact de la destruction de la force cinétique, le monstre s’est débarrassé de sa carrosserie sur une pauvre masure située à quelques mètres en contrebas de la route. A part les dégâts matériels qui sont importants, comme on peut le constater sur ces photos, on ne déplore, heureusement, pas de victime humaine. L’accident s’est produit le 28 juillet aux environs de 12 heures. C’est ce qui a, sans doute, permis d’éviter une hécatombe. Car si l’accident s’était produit nuitamment…
N’empêche que le mastodonte, avant de lâcher sa carrosserie, a eu le temps d’écrabouiller une Mercedes 190 dont l’occupant s’était extirpé in extremis de son véhicule. Les habitants riverains de la route à Samé ne dorment plus que d’un seul œil. Deux jours auparavant, un accident similaire s’était produit dans les mêmes circonstances presque au même endroit (conf. L’arrêt sur image de L’indépendant n° 2531 du mercredi 28 juillet).