Le Vérificateur général Sidi Sosso Diarra a fait évacuer, par la force, sa femme Mme Diarra Rokiatou Diarra et ses trois filles de la villa ‘’Résidence Dabala 1’’ qu’ils occupaient en bail. C’était le mardi 2 novembre 2010 à la cité du Niger. Il a abusé de son pouvoir pour humilier sa famille de façon brutale.
Sidi Sosso Diarra a réussi à se débarrasser de sa femme Diarra Rokiatou Diarra et ses trois filles dont la plus petite n’a que trois ans. Pour ce faire, le 13 octobre 2010, il a adressé une correspondance au promoteur de la villa Dougoudiou Diawara représenté au Mali par Mamadou Sylla pour demander la résiliation du contrat de bail en fin octobre dernier. Motif évoqué : cas de force majeur. Le 17 octobre 2010, M. Diawara l’a répondu par voie de correspondance. Ainsi, le Vérificateur général Sidi Sosso Diarra a fait établir, le 22 octobre dernier, un procès verbal de remise de correspondance à l’étude de Me Alhousseyni Diop, huissier de justice.
Pour humilier sa femme, il s’est arrangé à ce que ce fait se déroule, une semaine, avant l’expiration du délai fixé par le promoteur immobilier. Un moyen pour lui, de se venger d’elle puisqu’ils sont en procédure de divorce au tribunal qui, pour l’instant, a autorisé la séparation de corps. Mais ceci n’explique pas que la femme doit être chassée dans la mesure où le divorce proprement dit n’est pas encore prononcé.
Le Vérificateur général vient donc de porter atteinte à sa dignité et à celle de ses enfants qui sont innocents du problème qui l’oppose à leur maman. Que lui arrive-t-il jusqu’à s’en prendre à sa propre famille? On sait quand même que la villa ‘’Résidence Dabala I’’ coûtait aux contribuables Maliens 800.000 Cfa par mois. Un moment, sa femme Mme Diarra Rokiatou Diarra avait cherché et trouvé une maison 4 fois moins chère, c’est à dire à 200.000 Cfa le mois. Mais le VEGAL avait catégoriquement refusé à cause, dit-on, des frais d’eau et d’électricité qui n’étaient pas pris en compte dans le contrat de bail.
Voulant expulser son épouse et ses enfants, Sidi Sosso Diarra n’a pas pu cacher son arrogance et son abus de pouvoir. Il ordonna à ses gardes de mâter les gens dont certains étaient afin de trouver un terrain d’entente entre lui et sa femme, vu sa personnalité. Ainsi, des journalistes ont été brutalisés dans l’exercice de leur fonction, comme Bassidiki Touré directeur de la publication de l’hebdomadaire ‘’Le Guido’’.
Comment le Vérificateur général censé faire partie de ceux qui aident à faire respecter la loi s’adonne-t-il à ce genre de barbarie? Les institutions et organismes de défense des droits des femmes et des enfants ne doivent pas baisser le bras devant de telles injustices.
Issa Santara