Il pèse, selon les médias occidentaux, 450 millions de dollars. Il vit à Londres mais travaille aux Etats-Unis. Ingénieur et économiste de formation, il est le fondateur à succès des entreprises « Amphibian » qui construisent des engins amphibies (voitures, motos, matériel militaire).
En Nouvelle Zélande où il est né en 1939, il possède une ferme de 4km2 avec girafes, autruches, tableaux recherchés. Et il était le plus simplement du monde, dimanche soir, à l’hôtel de l’Amitié, dînant avec son équipage (son gendre Richard Garad qui lui sert de pilote), sa fille (Emma, docteur en sciences de la prestigieuse université de Columbia) et un couple d’amis (John Mathews son copain de faculté et Linda). Qu’ont-ils en commun ? Le goût de l’aventure, le plaisir de découvrir et le désir de s’instruire en voyant et en rencontrant d’autres cultures.
Ce petit monde parti d’Europe en hélicoptère est arrivé à Bamako, dimanche matin, après avoir fait plusieurs pays (Ehtiopie, Bénin, Ghana, Togo, Burkina Faso). Venant de Bobo Dioulasso, ils ont atterri à Mopti où ils ont pris la pirogue, visité le pays Dogon avant de se poser à Djenné, puis Bamako.
Partout, insiste Allan Gibbs, les services aéroportuaires du Mali se sont montrés très aimables et très coopératifs. Et « nous ne pouvons l’oublier », renchérit le pilote de l’Hélicoptère, Richard Garad. Celui-ci et son beau père sont en train de faire le tour du monde depuis cinq ans au bord de cet engin qui stationnait sur le bateau du milliardaire mouillant alors dans les eaux d’Amérique Latine.
Le bateau sera vendu après que Gibbs ait fait le pari fou de voir le monde de son hélicoptère. Depuis, ils ont visité 66 pays et se disent sous le charme du Nord Ehtiopien et du Mali. Emme Gibbs, la fille de Alan Gibbs et l’épouse du pilote Garad avait d’ailleurs visité en touristes le Mali, il y a quatorze ans avec sa mère. Tombouctou par avion et Dakar par l’express, elle s’en souvient encore. La sympathique équipe quitte Bamako dans les toutes prochaines heures pour Kayes et Dakar, toujours en hélico. On leur dit bonne chance et à bientôt.
Adam Thiam