Le sous-préfet et deux officiels de Mahina pour… Braquage d’un convoi de l’association Ançar-dine du prêcheur Cherif Haïdara

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    C’est arrivé le jeudi  soir, 26 février 2015 dans le cercle de Bafoulabé, précisément, dans  la  commune de Mahina. Une délégation de l’Association Ançar dine du prêcheur Ousmane Cherif Haïdara s’est rendue à Foutouba (village) dans le cadre d’un prêche suite au décès d’un des leurs. Le village est situé à environ 30 Km de Mahina. Et après la séance de prêche, la délégation a tenté de regagner Mahina aux environs de 3H du matin.

     

    Le groupe était composée du président de la section d’Ançar Dine M. Souleymane Dembélé, le secrétaire général, Sadio Kanté, le président de la sous-section de Bafoulabé M. Yacouba Konaré et enfin, le prêcheur Noumory Diallo.

     

    Selon Yacouba Konaré,  « nous avons quitté  le jeudi 26 février 2015 Mahina pour nous rendre à Foutouba dans le cadre d’un prêche  suite au décès de notre camarade. Au retour, à environ 02 kilomètres de Mahina, nous avons été confrontés à des braqueurs sur motos.  Ils étaient au nombre de trois et armés. Une voiture a également participé à l’opération.  Et parmi eux, nous avions bien identifié le Sous-préfet de M0707ahina,  M.  El Hadji Soufon Dembélé,  le chef de peloton de la prison, et un élément de la Garde nationale. Tous étaient armés».

     

    Interpellés par les membres de la délégation, les suspects ont indiqué être en patrouille. «Mais ils n’ont exigé le moindre document, même pas des vignettes pour nos motos».

    Et afin de pouvoir continuer leur route, les pèlerins ont payé la somme de 3000 F CFA. Et le sous-préfet a ordonné au chef de peloton de prendre.

    Une fois à Mahina le lendemain, les malheureux expliquèrent leurs mésaventures au maire de Mahina, M. Adama Bagnougou Sissoko. Ce dernier constitua une délégation pour se rendre chez le sous-préfet en question. Etait-il au courant des activités d’une patrouille ? L’interrogé répondit par l’affirmatif ajoutant même qu’il y a pris part. Mais l’équipe disposait-elle d’un ordre de mission du préfet ?

    Hélas non ! Ni le commandant de brigade, ni le préfet encore moins la mairie chargée de fournir le carburant en pareilles circonstances, n’étaient informés.

    Les membres de la délégation d’Ançardine décidèrent donc de porter plainte au niveau de la Gendarmerie.

    Mais part la suite, c’est le préfet qui vint soutenir qu’il a été informé par son sous-préfet à propos de la patrouille. Et pourtant, il n’y a pas d’ordre de mission. A l’heure, les autorités locales sont en train de tout entreprendre pour blanchir les suspects.

    Et ce n’est pas la première fois que des actes de banditisme de cette nature surviennent dans la même zone. Les populations sont exaspérées…

    A suivre…

    Saba Ballo

     

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    6 COMMENTAIRES

    1. Quand les ignorants sont adoubés et courtisés par les politicards en mal de popularité, ils se considèrent comme le centre de la terre. les politiciens qui prient certes, mais qui font des bâtards avec les femmes d’autrui…. regardez mon œil!…. et se voient confier la destinée du pays. bonjour les dégâts. Le pantalon que le peuple malien lui a donné , se trouve aujourd’hui être trop grand pour lui.

    2. A cause de Dieu épargne nous de tes conneries.tes soit disant escroc en bande organisé an-sardine est elle au dessus de la loi???bande d’ignorant mais ce n’est pas toi c’est l’État malien qui t’a donné la carte de journaliste!!!

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