Le silence de son mari lui a été fatal

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Le dilemme est une situation si inconfortable qu’il aboutit généralement à des décisions peu recommandables.

C’est le cas de ce jeune homme qui a choisi un silence mettant en péril  la jeunesse de celle qui aurait pu être  pour lui, une épouse modèle.

Il s’agit d’une jeune dame du nom de Gassi  KOSSA qui souffre encore des séquelles des mauvaises décisions de celui qui est sensé être son mari.

Au moment des faits Gassi était une adolescente très belle issue d’une  grande famille musulmane.

Un jour, au cours d’une visite d’un grand imam qu’on désigne par BD  très connu, chez le père de Gassi  Imam K aussi éminent prêcheur  de la zone, il remarque les va et vient de la petite Gassi qui était une fille très proche de son père.

Quelques temps seulement, l’imam BD qui a été marqué par la façon d’être de Gassi, formule sa demande auprès de son homologue pour avoir la main de Gassi en mariage.

En bon musulman Imam K n’a eu aucun inconvénient à cette demande malgré le grand écart d’âge entre sa fille et BD.

Depuis ce temps Gassi est devenue la promise de l’Imam BD qui lui rendait de temps en temps visite.

L’histoire suit son cours,  entre temps le premier fils de l’imam BD appelé NB qui, depuis des années fait des études universitaires en Egypte pour devenir aussi Imam est venu au village.

Après l’arrivé de NB, on ignore pour quelle motivation, BD décide que  l’adolescente Gassi revienne à NB.

Comme cela se doit dans la tradition coutumière, BD appelle son fils NB pour lui dire qu’il lui a trouvé une fiancée et que le mariage sera pour bientôt.

Une décision que NB n’a pas contesté. Il se rend alors chez sa maman pour lui annoncer la nouvelle que son père vient de lui faire part.

Choquée par l’information, la maman de NB riposte farouchement en disant à son fils «  tu ne peux pas l’épouser c’est la femme de ton père ».  Ainsi, NB ne comprenait plus rien du tout.

Pendant que NB parle à sa mère,  BD le père a envoyé son messager pour informer le père de Gassi de sa dernière décision et fixer la date du mariage.

NB, confronté à ce dilemme décide alors d’opter pour le silence pendant que le papa progresse dans sa préparation de mariage.

Plus le temps passe, les choses deviennent plus embarrassantes pour NB qui dans son fort intérieur partage la position de sa mère et en même  veut honorer  le choix son père.

Le jour du mariage, l’engouement  envahit tout le village, la mariée arrive et le mariage doit être consommé. C’est là que la mère de NB lui dit en ces termes : « en consommant ce mariage  considère que c’est moi ta maman ».

NB qui n’avait pas d’autre choix s’est inventé cette nuit une maladie psychique ou un surmenage qui intervient suite à la lecture des versets lourds du coran, pour éviter la fille.

L’adolescente qui ne comprenait rien a gardé le silence jusqu’en fin de la semaine pour raconter la maladie de son mari à sa mère qui lui a exhorté la patience.

Depuis cette nuit la fille est contrainte de patienter jusqu’à ce que son mari aille mieux.

Au bout d’une période elle a décidé d’en parler à son père sans rentrer dans les détails en espérant que ce dernier décidera de l’aider à sortir du mariage.

Son père, ignorant complètement le fond du problème dit à sa fille que le mariage est conçu pour le meilleur et pour le pire donc cette maladie n’est  nullement pas une raison de divorce.

Il conclut en disant à la petite Gassi que si elle est vraiment issue de « son sang » (NDLR : si elle est sa fille), elle doit rester dans ce mariage jusqu’à ce que son mari se rétablisse. Et le père de Gassi n’a pas vécu longtemps après cette décision qui  maintient la fille dans la prison de l’honneur.

Le mari NB retourne en Egypte et Gassi est restée avec sa belle mère au village jusqu’après le décès du papa à NB qui lui permet en fin de libérer Gassi après plusieurs années perdues.

M. K. DIABATE (maliweb.net)

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2 COMMENTAIRES

  1. Au moment des faits Gassi était une adolescente très belle issue d’une grande famille MUSULMANE! Mr le journaleux l’islam a des familles au Mali? l’islam serait-elle une identité de filiation au lieu d’une conviction? Bref ce n’est pas de ta faute car là où l’islam passe la raison trépasse

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