Le dimanche 23 juin 2013, aux alentours de 9h du matin, un jeune enseignant à trouver la mort en voulant porter secours à une femme tombée accidentellement dans un puits. Le drame s’est passé dans le village de Zorokoro, à quelques encablures de Bamako.
Ce jour, Soungoura, une dame mariée et mère de plusieurs enfants, arrosait son petit jardin derrière le village. Pour ce faire, elle se servait d’un puits comme d’habitude. Malheureusement, ce matin du 23 juin, Soungoura allait connaître un autre sort. En effet, en puisant de l’eau, Soungoura perd subitement l’équilibre et se retrouve dans le fond du puits.
L’accident s’est passé en présence d’un jeune enseignant du nom de Bourama Traoré, en service à Koulikoro, fraîchement débarqué au village pour raison familial.
Ce dernier, ayant vu la dame tomber dans le puits, a poussé un cri strident et s’est aussitôt rué vers ledit puits. Comme un éclair, l’enseignant se jette dans le puits dans l’espoir de porter secours à Soungoura en danger de mort.
Malheureusement, il tarda à remonter avec Soungoura qui n’avait pas survécu à sa chute dans le puits. Pour l’enseignant, l’attente fut longue. Les badauds déjà rassemblés autour du puits se demandaient comment faire pour sortir Bourama de là.
La solution la plus plausible était de lui faire descendre une corde, afin que Bourama puisse remonter. Mais ont dit souvent que : « L’Homme propose ; Dieu dispose ». Tel semble être le sort réservé à Bourama. Car, une fois qu’il s’agrippe à la corde, celle – ci s’est coupée comme si de rien n’était. Bourama est alors victime d’une chute libre qui lui a été certainement fatale.
Malgré l’assistance de la foule, Bourama s’est noyé. Son corps est retrouvé à côté de celui de Mme Soungoura qu’il avait voulu secourir à tout prix.
Dans cette affaire, les gens se posent une question : est-ce la sorcellerie, ou un fait de Dieu ?
Quoiqu’il arrive, il reste évident que cet accident pose la question de l’entretien des puits, surtout en cette période d’hivernage où beaucoup de puits s’effondrent facilement et se transforment souvent en marre.
Nouhoum KONARE
“Mais ont dit souvent que (…)”
M. KONARE, faites la différence entre ‘on’ pronom indéfini et ‘ont’ conjugaison de l’auxiliaire ‘AVOIR’ au passé composé à la 3ème personne du pluriel.
Merci de prendre cette remarque en compte, afin de ne pas induire certains de vos lecteurs en erreur.
Merci mon cher Sidio,tu sais les vrais délinquants se trouvent soit dans les radio privée, soit dans les journaux privés.La plus part d’entre eux sont des gens qui n’ont même pas pu décrocher le DEF. Ils n’ont aucune connaissance et encore moins aucune conscience professionnelle. A lire un certain fodé keita qui écrit “quand l’histoire donne raison au 22 mars 2012 ” ;ce qui veut dire qu’il cautionne un coup d’état dans un pays démocratique et ,ce sont ces incrédules qui se lèvent encore pour réclamer la liberté de la presse.Pourquoi il a avalé sa langue lors de ce putch ? Il devait s’exprimer comme Saouti. Je demande au nouveau ministre de l’information de veiller à ce que tout le monde ne soit pas journaliste ou animateur pour ne pas faire sombrer cette population déjà à majorité analphabète dans l’analphabétisme total. Merci.
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