Boukary exerce la profession de tailleur pour éviter les affres de la misère. A bas âge, il devient orphelin de mère. Comme son père polygame, traînant derrière lui trois femmes et plus d’une vingtaine d’enfants, abandonna lBoukary à son sort. Grâce à une bonne volonté, il débarqua à Bamako. Après quatre années de dur labeur, il réussit à se tailler une place dans la société. C’est ainsi qu’il décida de devenir responsable. Pour le bonhomme, les filles de Bamako ne sont pas à la page. En un mot, elles ne correspondent pas à sa catégorie, à son mode de vie.
«Je préfère prendre une fille de mon village qui peut me rendre heureux. Mes sœurs de Bamako n’ont pas pitié des hommes», disait ce tailleur appartenant à cette race d’hommes qui ne portent jamais des chaussures plus grandes que leurs pieds. Pour lui, une femme doit être issue de son milieu, connaissant les réalités de son quotidien.
Après plusieurs descentes au village, par le biais d’une tante, il tomba sur Sali, une agréable fille, ne connaissant rien de la ville. Il ramena la ravissante Sali après l’avoir épousé dûment.
Tout allait bien pour le bonheur des compagnons.
L’amour était au beau fixe. Boukary brûlait chaque jour d’amour pour sa femme qui était très précieux à ses yeux. Cet amour le conduisit à lui acheter une Djakarta, un portable et autres biens matériels pour lui manifester son amour.
Avec tous ces privilèges et ses petits soins, Sali ne tarda pas à prendre la mauvaise voie. Au moment où, Salifou, un jeune cadre du même village que Boukary, devint leur voisin. Une amitié se noua entre le couple et le célibataire.
La femme du tailleur et Salifou créèrent au fil du temps une liaison au cours de laquelle chacun trouvait son compte. Ainsi, Sali invitait Salifou dans des chambres de passe. De temps à autre, les choses se passaient tout simplement dans la chambre conjugale.
Un jour, le tailleur surprit Salifou et sa femme, dans son canapé, dans une position peu orthodoxe. Il ne manqua pas de mettre Salifou en garde. Ce qui ne servit à rien. Puisque nos deux complices ayant goûté à la chose persistaient dans leur relation amoureuse.
Le tailleur, sans doute été informé par les langues fourchues, entreprit de filer sa femme pour enfin donner une leçon à ce jeune qui ne manque pas d’audace.
La filature porta ses fruits. Car, il vit un jour sa femme entrer dans un bar. Dans une des chambres de passe, quelqu’un déjà tout nu attendait sa femme. Alors, le tailleur, muni d’un bâton, frappa à la porte, Salifou en serviette ouvrit croyant que c’était un serveur. Il fut repoussé violemment par le mari qui voulait s’assurer avant d’agir. Il trouva sa femme nue comme un ver de terre dans le lit.
Salifou ayant compris l’ampleur de la situation voulut prendre la poudre d’escampette. Mais, il reçut un coup sec à la tête. Les clients accoururent l’aider à se sauver. Tandis que Boukary bastonnait sa femme avant de la ramènera à la maison pour ensuite l’expédier chez ses parents.
Destin GNIMADI
Vivement; fais un bref stage a l’ecole de journalisme. Trop d’amateurisme dans ce pays et a tous les niveaux.
Contentes-toi de ces informations, au lieu de jouer au prof de français. Dis donc, tu n’as pas autre chose à faire, que d’attendre ces pauvres journalistes au tournant?
bien fait mon kôrô ça lui apprendra.
Bien fai mon ami elle va purgé sa peine au champs pa moto ni telephone seulemnt avc des pilons ou dabât c’est petace bien fai
Enfin, en voilà un qui va droit au but! Tu n’es pas comme ce sylla, qui ne cesse de jouer au prof de français à l’égard des journalistes!
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