Les deux voleurs sont B. Diarra et S. Bouaré. Ils ont été arrêtés par le commissariat du 2ème Arrondissement pour cause de vol d’or, d’une valeur de Huit millions Trois Cent Quatre Vingt mille francs CFA (8.380.000F CFA), dont la victime est un orpailleur traditionnel dénommé S. Baby. Les deux individus ont été déférés le lundi 25 janvier dans la MCA.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du 18 au 19 janvier 2021 vers 5h du matin sur la route de N’Golonina en Commune II du district de Bamako. En effet, l’orpailleur traditionnel S. Baby disposant de 310 grammes d’or environ, estimés à 8.380.000FCFA quittait le quartier de Banconi (Commune I) pour se rendre au grand marché, notamment à la Gallery Djigué. Sa surprise fut grande, lorsqu’il a vu surgir sur son chemin, trois individus à moto, lui contraignant sous la menace d’arme à feu, à leur donner son butin, de l’or massif pesant 310 grammes, qu’il détenait.
Pris par la peur et sans secours, M. Baby s’exécute. Une fois leur forfait consommé, les bandits ont pris la tangente avec le sac d’or du pauvre orpailleur. Cependant, dans leur fuite aveugle, ils ont laissé tomber un indice non moins important à leur insu, un petit téléphone portable.
Ainsi, c’est un passant assistant de loin à la scène, qui a attiré l’attention de la victime B. Baby sur ce portable pouvant servir de pièce à conviction. Immédiatement, il a saisi les hommes de la commissaire principale Mariam Doumbia du 2ème arrondissement. De ce fait, la Brigade de Recherche de ce commissariat de police sous la conduite du commandant Seydou Sanogo et le Sergent-chef, Fodé Koné a pris en main l’affaire en ouvrant aussitôt une enquête. Une enquête facilitée par une importante pièce à conviction, le petit téléphone tombé des voleurs et d’autres éléments à charge. C’est ainsi, qu’ils ont réussi à alpaguer le receleur de la bande, S. Bouaré à Torokorobougou. Toute chose qui laisse apparaître car il s’agit bien d’un gang.
Par la suite, il y a eu à l’arrestation de leur chef, B. Diarra à Niamakoro en possession de la somme de 2 millions de FCFA, reliquat du montant obtenu de la vente du butin dudit braquage.
En somme, les investigations sont en cours pour coincer le reste du réseau qui serait en fuite. Et, depuis le 25 janvier 2021, B. Diarra et S. Bouaré ont comme nouvelle domicile, la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako Coura. Leur nouveau trou d’or.
Par Mariam SISSOKO