Laboratoire Médical ALGI : Silence, on terrorise

    8

    Injures, licenciements abusifs et agressions physiques sont dénoncés comme des pratiques courantes au Laboratoire médical ALGI. En tout cas deux employés en ont déjà fait les frais. 

    « Vers 9 h 30 minutes, il m’appelée dans son bureau pour m’annoncer que je suis renvoyée de son laboratoire. Sous le coup de l’émotion, je suis restée clouée sur place sans trouver mots à piper. Car, le seul argument qu’il a avancé est qu’il me déteste naturellement. Six ans de travail, je n’ai jamais été inscrite à l’INPS. Après son acte, que je ne peux même pas qualifier, j’ai pris conseil auprès des parents et des amis pour ensuite saisir l’inspection de travail».

    L’auteur de ces propos est Mme Berthé Djouma Dembélé, infirmière de son état et agent de prélèvement au laboratoire médical Algi, situé à Quinzambougou. Où elle travaillait depuis 2006 sans contrat de travail jusqu’à son licenciement. Elle fait partie de la vingtaine d’agents qui y sont employés, toutes catégories confondues. Première à apprendre son ‘’licenciement sans motif’’, Mme Berthé est l’un deux employés qui ont déjà fait les frais de la fureur du patron des lieux, Dr Etienne Diarra dit Algi man.

    Quant à son compagnon d’infortune, Mamadou Lamine Koné, il est diplômé en bio-chimie de la Faculté des Sciences Technique (FAST) et a commencé à travailler au laboratoire Algi en 2004 avant de signer quatre ans plus tard un contrat à durée indéterminé (CDI). Il raconte : « Le chef est venu me trouver dans la salle de bio-chimie pendant que j’avais déjà les résultats des analyses du jour pour me dire quitter son service. Comme si cela ne suffisait pas, il s’est jeté sur moi avant de dire qu’il me flinguerait si je ne quittais pas son service. C’est ainsi qu’il a pris mon col comme si j’étais son captif en essayant de me frapper. En cherchant à me sauver, je l’ai immobilisé pour qu’il ne me blesse pas. N’eût été l’intervention des collègues du service, il allait me blesser », Contrairement à Mme Berthé, Mamadou Lamine Koné a reçu des coups avant d’être licencié.  En plus du traitement salarial misérable, ses employés se plaignent de   violences verbales et physiques de la part de leur employeur. Le Docteur l’avait rejoint dans la salle de Bio-chimie et l’a poursuivi par la suite jusqu’à la clinique Aldi non loin du laboratoire. Là-bas, il s’est jeté sur son employé. Koné n’aura son salut que grâce à l’intervention des médecins de cette clinique. « En réalité moi je reste ébahi, car je ne sais pas ce qui se passe réellement. Après quelques minutes, j’ai informé mon père à Kayes qui m’a conseillé de quitter son service et d’aller me plaindre à l’inspection du travail, de surcroit qu’il a déjà brandi une menace de mort ».

    Chapeau à l’inspection du travail !

    La réaction des deux pauvres employés licenciés abusivement ne s’est fait pas attendre. Le lendemain 31 mai, Mamadou Lamine Koné et Mme Berthé ont saisi l’inspection du travail qui convoque le 1er juin les protagonistes pour les auditionner. Le tout puissant Dr Etienne a été sommé de mettre ses victimes dans leurs droits et s’est exécuté. Toutefois, il refuse de délivrer aux deux licenciés les certificats de travail comme l’exige le procès-verbal de l’inspection du travail.

    Toutes nos tentatives pour joindre Dr Etienne Diarra afin de recueillir sa version des faits ont été vaines. Nous reviendrons largement sur d’autres pratiques peu orthodoxes au sein du Laboratoire et d’autres connexions mafieuses autour du fonctionnement du labo. Affaire à suivre

    Modibo L Fofana

    Commentaires via Facebook :

    8 COMMENTAIRES

    1. Bonjour pragmatique,

      Peu importe le qualificatif que vous accordez à cet organisme!
      Là où que je me permet de vous interpeller, c’est que ce responsable a poussé le bouchon un trop loin! Ses responsabilités ne lui donnent aucun droit de lever la main sur ses employés! L’harcèlement physique et morale risqueront-ils de bafouer la réputation de ses entreprises!

      Enfin , quand aux fautes d’orthographe du journaliste, accordez-lui des circonstances atténuantes, de par ses informations, qui nous permettent de découvrir la face cachée de certains employeurs! Merci

    2. Ecoutez mes amis allez y aux informations ,les deux agents que vous évoquez sont passés depuis plus d’un mois chez l’inspecteur du travail ou ils ont reçu leur droit en bon et en du forme ….. Ce journaliste n’honore pas la fonction de journaliste …. Téléphonez au Labo peut être lui aussi il vous donnera la version des faits demandez cherchez ne faite pas d’article “bidon” à bon entend. Salut

    3. Je vous en prie Mr Fofana si vous revenez comme vous le dites une “affaire à suivre”, à cause de Dieu pas dans ce style de français.Le texte est bourré de fautes, d’incorrections, d’un français indigne d’un élève de la 6ème année. Vraiment vous faites honte à ce métier de journaliste, je ne sais pas comment le directeur de publication laisse publier des choses de ce genre.
      Tout ce que je peux vous rappeler ce laboratoire ou la clinique ALDI sont les meilleurs de la place, va te renseigner au lieu d’écrire des sottises. Là où vous êtes avec ce français vous ne méritez pas du tout un salaire.

      • Mr PRAGMATIQUE au lieu de faire des critiques par rapport à l’hortographe du texte; tu dois inviter le medecin à se justifier.c’est inadmissible de traiter un employé de la sorte. Je n’accuse personne mais seul l’accusé peut apporter des preuves contradictoires.

      • Pragmatique Man vous n’avez rien compris aussi, le journaliste n’a pas dit que le Labo ou la clinique ne sont pas bonnes mais que le propriétaire ne travaillent pas avec ses agents selon la règle de l’art. Il n’est pas au dessus de la loi, on ne peut pas recruter des agents sans contrat et sans les inscrire à l’INPS. Donc cela veut dire qu’il ne paye même pas ses impôts c’est comme ça qu’on doit se comporter en tant que DIrigeant hein.

        • Kema, vous venez de dire la vérité! D’ailleurs, il doit payer des dommages et intérêts à ses employés, qu’il n’avait pas déclaré à l’INPS qui, par la suite, va devoir se retourner contre lui! Je comprend, finalement, pourquoi ce monsieur est agressif à l’égard de ses employés!

    Comments are closed.