La femme du barbu et la facture exorbitante d’électricité

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    Cette histoire s’est passée, dans une localité de l’est du Niger. Pour la raison bien simple de ne pas troubler la quiétude de la principale concernée, nous nous garderons de bien taire son vrai nom. Tout de même, l’affaire mérite d’être contée, ne serait-ce que pour la leçon qu’on peut en tirer.

     

    Pour Zouera, il faut savoir bien se débrouiller dans la vie. Dans tous les cas, la pratique est courante, le courant de la NIGELEC appartenant à tous les citoyens, il faut savoir en tirer le maximum de profit. Le compteur de la maison, elle a décidé de le trafiquer, à l’insu de son époux, avec la bonne complicité d’un bricoleur.

     

    Pour l’exploitation de ses trois congélateurs, Zouéra paie pratiquement une pacotille. Certes, c’est le nom de son barbu (son homme) qui figure sur la police d’abonnement, mais ce dernier ne s’est jamais intéressé à la facture proprement dite. Chaque fin de mois, son épouse lui indique le montant à payer, et il ne s’en offusque guère car la facture lui était jusque- là supportable. Mais comme les bonnes choses ne durent jamais, du moins, elles finissent toujours par prendre fin, un jour le releveur de la NIGELEC tombe par surprise chez Zouera. Elle ne s’est pas attendue à une telle visite et n’a pas eu le temps comme à son habitude de remettre l’installation à son état normal.

     

    Le pot aux roses est découvert. En représailles, la NIGELEC lui établit une grosse facture pour compenser les dommages subis. Lorsque la pénalité tombe entre les mains du chef de famille, il rentre dans tous ses états, jurant par sa bonne foi ne pas se reconnaitre dans une telle consommation. Aussitôt, le lendemain, Zouera en larmes de courir vers l’agence de la NIGELEC demandant secours auprès du patron des lieux, comme quoi son barbu ne sait rien de sa fraude et gare à elle si il venait à l’apprendre. Selon elle, c’est son mariage qui est en jeu. Heureusement pour elle, le patron de la boite est un homme de Dieu. Ils firent le deal que Zouera accepte tout de même d’éponger la facture avec un échéancier imposé à elle. La formule fut trouvée pour l’époux de Zouera, comme quoi, il s’était agi d’une erreur sur la personne. Voilà un mariage sauvé in extremis, et pour la NIGELEC une cliente qui ne trafiquera plus son compteur. A retenir la leçon, on finit toujours par payer pour sa malhonnêteté.

    La Rédaction

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    3 COMMENTAIRES

    1. Karamoko tiènimango i dansoko! Aisha ma belle d’Italie est partie avec son bourankè, koro KING! 😆 😆

    2. c,est la femme de douc….ou aisha de sambou. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    3. Espérons que cette histoire ne tombe pas dans l’oreille de sourds!Pour qui connaissant le nombre de trafics de ce genre qui s’opèrent au Mali, on a droit de penser que beaucoup finiront pas se faire rattraper par la justice divine. 😉

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