Libéré avec ses quatre camarades du bureau de l’AEEM de la FMPOS (Faculté de Médecine de Pharmacie et d’Odonto-Stomataologique) après celle de Diabaté qui a été libéré bien avant, Sylvestre Togo, le Secrétaire Général étaient dans l’ombre de la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako depuis 5 mois.
La cause de leur emprisonnement, la rédaction de Ciwara Infos l’avait évoqué successivement dans plusieurs de ses parutions précédentes.
C’est a l’issue des tant de négociations entre Parents d’Elèves, Etudiants, Imams, Autorité de l’Enseignement Supérieur et Collègue de travail et tranchement de justice et de correction qu’ils ont regagné leurs Familles ce lundi 26 septembre 2011. Ils étaient tous accusé d’avoir repassé leur camarade Mamadou Sylla dit Bill avec un fer électrique pour un règlement de compte. Selon nos sources Mamadou Sylla aurait conditionné son pardon à une somme de
Alors cette libération peut-on en déduire que c’est le fruit du pardon de Sylla Infirmier à l’hôpital du Point G et père de Bill après de longue durée de résistance face aux différents et différentes négociateurs (rices). Qu’a cela ne tienne, les étudiant ont reconnu leur erreur et promettre de ne plus jamais le commettre, à fortiori dans le domaine estudiantin. La justice a dans cette affaire faite preuve de responsabilité en condamnant ce crime avec une sanction de quelque mois. Comme il nous dit le reggae man Africain Tiken Jah Fakoly « il faut libéré les petits criminels et les fait remplacé par les grands qui sont dehors ». L’université de Bamako est devenu un pays dans un autre pays aujourd’hui au Mali. Son fauteuil présidentiel est plus convoité que celui du palais de Koulouba. Le bureau de la coordination depuis des années est devenu intouchable avec tous ces crimes qu’il engrange au sein des différentes facultés. De surcroît les soit disants membre et dirigent de ce bureau se permettent de recruté des vagabonds et loubards pour combattre tout étudiants qui se montre opposé en eux. Ces combats estudiantins sont souvent en venimeux par des sommations avec des vrais pistolets et machettes. Et tout cela au vu et au su de tous, parents d’élèves, autorité politique et même le couple éducatif à savoir Mme Siby Ginette Bellegarde du Ministère de l’Enseignement Supérieure et de la Recherche Scientifique et M. Salikou Sanogo du Ministère de l’Enseignement Secondaire de l’Alphabétisation et des Langues Nationales. Les auteurs de ces crimes ne sont jamais au commissariat ne serait ce que de faire une carte d’identité civile. Ils circulent dans les grosses voitures, louent des bâtiments (champs élise) à Korofina, gâtent les jeunes filles. Ils vivent de manière plus confortable qu’un fonctionnaire moyen du pays et se font redoublé pour rester toujours dans ce bateau de l’AEEM. Un bateau qui ne tardera plus à s’écouler car la justice ne laissera plus personne dans l’anarchie au sein des facultés.
Dognoume Diarra