La directrice générale de FAFPA et son financier bientôt devant le pôle économique :Des chèques sans provision d’un montant de 80 941 243 FCA dont plus de 40% amputable à un seul contribuable.

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    Le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’apprentissage ne cesse de surprendre grâce à la gestion douteuse et scandaleuse des fonds par la directrice générale et son financier qui au temps de l’ex ministre Iba N’Diaye se croyait tout permis.

    Elle criait haut et fort que tant qu’Iba reste ministre personne ne pourra la relever.
    Et cela s’explique aujourd’hui, depuis la remise officielle du rapport de la CASCA qui n’a pas lésiné sur les mots pour montrer à la face du monde ce que cette dame est capable de faire avec les biens publics.

    Dans ce rapport, il ressort que Mme la directrice et son financier ne respectent aucune règle de gestion. ET ce, la non application des règles de la comptabilité publique en violation de l’article 26 de la loi n°90-110/AN-RM du 18 octobre 1990 portant principes fondamentaux de la création, de l’organisation et du fonctionnement des Etablissements à caractère administratif (EPEA).

    La directrice s’en tape même la poitrine alors qu’il y a une inexistence totale de plan comptable propre au FAFPA en violation du décret n°97-192/PRM du 09 juin 1997 portant règlement général de la comptabilité publique ; la non soumission des comptes de gestion du fonds à la vérification administrative de la direction nationale du trésor et de la comptabilité publique.

    L’inexistence de textes règlementaires fixant la clé de répartition du coût de formation entre le fonds et les promoteurs ; l’ouverture de comptes bancaires sans autorisation du ministre des ministres pour dire combien de fois la directrice générale de d FAFPA ne considère pas la hiérarchie de notre pays. L’essentiel pour elle s’enrichir au dos des contribuables.

    Aucun respect des différentes étapes du contrôle financier, aussi la non fiabilité du mécanisme de recouvrement et de mobilisation de la taxe de formation professionnelle et l’inexistence d’un reste à recouvrer de 776 014 890 FCFA.

    Aucune retenue de la TVA sur les factures pour un montant de 840 000 F CFA.
    Pire encore, des dotations en carburant sans base juridique d’un montant de 30 038 000 F CFA au ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle , à la direction générale des impôts et à la direction nationale du trésor et de la comptabilité publique, une façon de corrompre ses différents responsables pour qu’elle rester à son poste et aussi avec la complicité de son financier.
    La directrice générale de FAFPA et sont financier seront bientôt devant le pôle économique et cela ne saurait tarder

    Et en terme de performance, il n’existe pas un cadre référentiel définissant les grandes orientations en matière de politique de formation, le non fonctionnement correct des organes d’administration, l’inexistence de salles d’archives, de données statistiques sur la situation des partenaires tels que les entreprises et les centres de formation.

    L’absence totale d’un cadre organique.
    Le financement des actions de formation en faveur des promoteurs n’ayant pas respecté tout ou partie de leurs engagements financiers. Le financement des centres de formation ne respectant pas les critères d’éligibilité, le manque d’information essentielle sur l’impact des activités réalisées se traduisant par l’organisation de formations inadaptées et le financement d’équipements n’entrant pas dans les objectifs du FAFPA, tels que la fourniture et l’installation de plateformes multifonctionnelles des villages et tout cela pour que Mme la directrice et son financier se la coulent douces bau profit des pauvres contribuables.
    Affaire à suivre

    La Rédaction

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