A la demande de leur Syndicat, la direction du point G a retenu à la source les ristournes des travailleurs pendant 5 ans pour un montant estimé à 330 millions en vue de l’acquisition de 450 lots à usage d’habitation. Mais de 2006 à nos jours, les travailleurs n’ont rien reçu et n’ont pas été remboursés. Le personnel s’estime aujourd’hui floué par le syndicat et la direction. D’où le sit- in, mardi et mercredi dernier devant l’hôpital bloquant ainsi l’accès de l’institution sanitaire à tous visiteurs.
Les travailleurs du point G ont perdu toute confiance en leur syndicat pour s’être, maintes fois fait tourner en bourrique par ce dernier.
A l’origine de la dernière imposture, un leurre pour l’acquisition de 450 lots à usage d’habitation.
C’est sur proposition du syndicat que la direction de l’hôpital prélevait à la source, les ristournes des travailleurs depuis 2006.
Les sites retenus, s’il le faut en croire, le syndicat, se trouveraient à Diatoula non loin de Yirimandio, NiaMina, à Banankoro derrière Senou et à Kambiola dans la commune de Kati. Mais seulement voilà !
Sur les 450 travailleurs concernés, 300 ont déjà vu l’emplacement de leurs lots respectifs et 100 autres attendent au moins de voir, à leur tour, le site qui leur est théoriquement dévolu. Mais aucun d’eux, n’a, jusqu’à ce jour reçu un permis encore moins un titre foncier conformément à l’esprit du contrat avec la direction et le syndicat.
Il n’en fallait pas plus pour les blouses blanches de voir rouge.
La Direction attribue le blocage à des difficultés d’ordre administratif au niveau des services des domaines de l’Etat et a promis de s’engager, avec le syndicat afin de trouver les voies et moyens permettant de décanter la situation.
En attendant un délai moratoire de 72 heures leur a été donné par les travailleurs. Après quoi, ils cesseront tout travail. On imagine aisément les conséquences d’un tel débrayage.
Il faut dire, en tout état de cause, que la Direction et le Syndicale de l’Hôpital du Point-G n’ont pas bonne presse. Ils sont intimement mêlés dans plusieurs dossiers aux relents douteux.
A suivre
Oumar Traoré