Nous écrivions, dans nos précédentes livraison et à propos de Djènèbou Diabaté accusée de diverses malversations, qu’il n’y a jamais deux sans a trois. L’adage s’est une fois de plus vérifié. Une troisième plaignante s’est présentée la semaine dernière. Mais le plus intéressant, c’est que la mère Diabaté est venue au secours de sa fille chérie en remettant tous les plaignants dans leurs droits à hauteur d’environ 1,25 F CFA million F CFA.
rn
C’est la semaine dernière que l’affaire a eu dénouement définitif. La belle et charmante Djénébou Diabaté aurait passé une dizaine de jours en garde-à-vue le temps d’élucider définitivement l’affaire. Pour rappel, elle avait le soustrait le chéquier d’une personne et s’était royalement servie dans les rayons du magasin « La Fourmi ». Quand la victime s’est enfin rendue compte du forfait, elle a fait opposition au niveau de la Banque et une enquête a vite permis de mettre la main sur le coupable.
rn
Au commissariat de police du 3ème Arrondissement, une enquête approfondie permit de mettre à jour un autre cas de vol d’or à Ségou, pour une valeur de 280.000 F CFA. Plus tard, une troisième plaignante se présenta au Commissariat pour réclamer son dû estimé à un peu moins de 50.000 F CFA. Ça en était trop ; La mère Diabaté qui avait certainement décidé de laisser question de donner une bonne à sa fille, dut finalement se raviser. Elle aurait été contrainte par ses « amies » haut placées d’intervenir pour mettre fin à cette histoire qui alimentait désormais les colonnes des journaux et les radios de proximité.
rn
La mère, nous apprend-on de bonnes sources est la griotte attitrée d’une haute personnalité qui ne souhaitait pas que son nom, à travers celui de sa griotte ne soit nullement mêlé à cette histoire. Aurait-elle, elle-même déboursé les sous pour ce faire ? Nul ne le sait. Toujours est-il que la dame a décidé de désintéresser toutes les victimes: la propriétaire légitime du chèque (900.000 F CFA), celle de l’or (280.000 F CFA) et la troisième plaignante (un peu moins de 50.000 F CFA). Toutes ont été magnanimes et ont accepté retirer leur plainte. La mère qui ne s’est nullement départi de son calme et de sa bonne humeur a cependant promis de remettre sa fille sur le bon chemin. N’aurait-elle pas mieux fait au préalable de lui enseigner le respect de la chose d’autrui?
rn
rn
B.S.D
rn
rn
rn
rn
rn
“