L’escroc qui mit le gouvernement malien en branle : rnLe PM et le Ministre de la Sécurité pas contents de sa libération

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    El Habib Ben Abdoul Wahab, l’Escroc plus connu sous le nom de Ben est aujourd’hui en passe de provoquer un malaise profond au sein du Gouvernement malien. Arrêté suite à la plainte d’une victime haut placée, il a été libéré dans des conditions nébuleuses par le Tribunal de la Commune II. Toute chose qui suscite aujourd’hui l’ire du Premier Ministre dont il utilisait l’Institution dans ces arnaques, et du Ministre de la Sécurité Intérieure qui constate avec amertume que tous les efforts de son département s’avèrent vains face aux agissements d’une machine judiciaire aujourd’hui très décriée.

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    C’est en se faisant passer par le Conseiller Economique du Premier Ministre que le sieur El Habib Ben Abdoul Wahab parvenait à arnaquer ses victimes dont la dernière en date n’est autre que le Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture auquel il a soutiré des tickets de carburant d’une valeur de 50.000 F CFA (Aurore du jeudi dernier). Après ce coup, il voulut persévérer en soutirant encore la somme d’environ 215.000 F CFA à la même victime. «Premier couillon, dit-on, n’est pas couillon ». Le SEGAL décida alors d’en savoir un peu plus sur cet interlocuteur qui se faisait passer pour le Conseiller du Premier Ministre.

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    Le pot aux roses fut ainsi découvert et le SEGAL porta plainte. L’enquête  fut confiée à la Brigade de Recherche du Commissariat de Police du 3ème Arrondissement. L’Inspecteur Principal Papa Mambi Keïta connu sous le nom de l’Epervier du Mandé eut beaucoup de mal à appréhender le suspect. Mais l’histoire était loin d’être finie. Il parvint à s’échapper et à se perdre dans la nature. Le détail a son importance dans la suite de l’histoire. Il fut arrêté une seconde fois, encore non sans mal. Pendant son séjour dans les locaux du Commissariat, les policiers prirent désormais toutes les mesures afin que l’histoire ne se répète pas. C’est ainsi qu’il fut présenté au juge de la Commune II.

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    On apprit le lendemain qu’il a été en effet libéré et se trouve sous contrôle judiciaire, c’est à dire, avec ordre de se présenter chaque jour au tribunal. Comment le juge peut-il faire confiance à un individu qui a auparavant tenté de fausser compagnie à la police au moment des enquêtes ? Pis ! Pendant sa cavale, il narguait pratiquement les policiers au téléphone et les traitaient de personnages naïfs. Et quand il bénéficia  de la liberté provisoire par le juge, il s’enorgueillit d’être issue d’une «famille puissante» que de «petits policiers» ne sauraient inquiéter. Une insulte non seulement pour la police, le plaignant, le Ministre de la Sécurité Intérieure et le Premier Ministre qui suivaient tous l’affaire de très près. 

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    Un danger public

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    Ce ne sont pas que les hautes autorités qui son concernées par cette affaire. BEN a fait beaucoup d’autres victimes lesquelles se sont fait connaître suite à son arrestation. Que ce soit le boutiquier du coin, les amis du quartier, et même les parents, BEN n’épargne personne. « Il vit de cela » nous confie un de ses très proches. « Et contrairement à ses déclarations, poursuit notre interlocuteur, aucun membre de sa famille ne le soutient ni ne l’encourage dans cette vie… Malgré les mille et une tentatives de le ramener sur le droit chemin, il a décidé de persévérer. Il est donc seul et bien seul aujourd’hui. La Famille Ben Wahab est respectable, certes, mais pas lui ! Il n’est pas question qu’on se mouille pour lui».

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    Si la famille n’a pas intervenu dans sa libération, qui donc peut avoir agi en sa faveur alors qu’il ne méritait pas cette faveur au su de ses antécédents ? Là est toute la question. Il s’agirait véritablement de personnes zélées nullement sollicitées par la famille qui se veut loin, très loin de BEN. Ces personnes  ont, à ne pas en douter, pris une grande responsabilité. Elles risquent gros !

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    Affaire à suivre !

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