L’animateur radio, Mamby Malick Diallo, condamné à 2 ans de réclusion avec sursis, pour coups et blessures

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    Ce mardi 9 novembre, Mamby Malick Diallo répondait à la barre des faits de coups et blessures volontaires portées sur Boubacar Diallo. La Cour était dirigée par le premier Président Abdoulaye Issoufi Touré assisté de Moussa Sara Diallo et de Maître Koné de  Ségou. Le Ministère public était représenté par Amadou Sangho ; et  la défense de l’accusé était assurée par Maître Drissa Doumbia.

     

    Des faits, il ressort que dans la journée du  31 décembre 2006, Mamby Diallo et Boubacar Diallo, suite à une discussion concernant une mobylette, en sont venus aux mains. Au cours de la bagarre, l’inculpé Mamby mordit sauvagement l’oreille gauche de Boubacar, lui coupant ainsi complètement le pavillon. A la barre, l’accusé a reconnu les faits, tout en soulignant que la victime est son frère de lait. Les frères Diallo ont perdu leur père très tôt.

    Après avoir fait une bonne récolte de riz, ils en avaient vendu une bonne quantité pour acheter une moto. Le 31 décembre 2006, l’animateur Mamby alla voir son jeune frère Boubacar pour lui demander de lui donner la moto, car il devait se déplacer pour un reportage. Mais Boubacar refusa de lui remettre la clé de la moto. Alors, Mamby, fâché, tenta de corriger son petit frère. Mais ce dernier, plus fort que lui, le maîtrisa. « Mon jeune frère était plus fort que moi. Aussi, lorsque nous nous sommes confrontés, je n’ai eu d’autre solution que de le mordre », a expliqué Mamby.

     

    A la barre, la victime a déclaré que la relation qui existait entre lui et son frère était une relation entre père et fils, parce qu’ayant perdu leur père très tôt, le grand frère jouait le rôle de père. Boubacar prouvait ainsi qu’il ne gardait pas rancune contre son grand frère. Aussi a-t-il souligné que ce n’est pas volontairement qu’il a été à la gendarmerie pour dénoncer son grand frère, car le médecin a indiqué qu’il ne peut pas traiter sa blessure sans le constat des gendarmes. Boubacar a même attribué sa blessure à…un fait de Dieu, tout en demandant pardon à son frère Mamby. 
    La Cour a accordé des circonstances atténuantes à Mamby Macky Diallo. Mais elle l’a quand même reconnu coupable de coups de blessures volontaires et l’a donc condamné à 2 ans de prison avec sursis.

     

    Accusée d’infanticide, Moh Koné a écopé de 5 ans de d’emprisonnement avec sursis

     

     

    Dans cette affaire qui remonte au 24 juin 2009, il était reproché à Moh Koné, aide soignante en service au Centre de santé communautaire de Dialanikoro, de s’être rendue à son service où elle accoucha d’un garçon aux environs de 23 heures 15 minutes entre les mains de la matrone Sarata Koné, qui était assistée d’une infirmière obstétricienne et d’une stagiaire.

     

    Après délivrance, Moh Koné profita de l’inattention des autres pour  jeter son nouveau-né dans une fosse d’aisance dudit centre. Inculpée d’infanticide, elle reconnut sans difficulté son forfait. A la barre, Moh Koné a plaidé coupable des faits qui lui sont reprochés, avant de demander qu’on lui accorde une nouvelle chance dans la vie. L’accusée a ensuite juré qu’elle ne commettra plus jamais un tel acte.

    La Cour a retenu Moh Koné dans les liens de l’accusation,  conformément aux dispositions des articles 199 et 200 du Code Pénal et aux dispositions de l’article 213 du Code de Procédure Pénale. Après délibérations, Moh Koné, qui a bénéficié des faveurs des articles 18 (circonstances atténuantes) et 19 (sursis), a été condamnée à 5 ans d’emprisonnement avec sursis.

     

    Le pédophile Amadou Mallé a écopé d’une peine de 3 ans de prison

     

    Toujours ce mardi 9 novembre,  Amadou Mallé comparaissait  pour des faits de pédophilie devant la Cour présidée par  Abdoulaye Issoufi Touré. Le Ministère public était représenté par Amadou Sangho. Et la défense de l’accusé était assurée par Maître Vincent Diarra. A l’issue de l’audience, l’accusé écopera d’une peine minimale de 3 ans de prison.

     

    Du dossier, il ressort que le 9 juin 2008, vers l’après midi, Amadou Mallé (19 ans à l’époque), orpailleur à Alhamdoulilaye (commune de Fourou, cercle de Bla), attira la mineure Sally Diallo (7 ans à l’époque) dans sa case. Une fois à l’intérieur, il l’a déshabilla et la coucha sur une natte. Ensuite, il se défit de ses vêtements, se coucha sur la petite et tenta de la pénétrer sexuellement. Mais n’ayant pu parvenir à sa « faim », il éjacula sur elle. Après avoir libéré la fillette, il prit une bouilloire et alla se nettoyer.

    Mais Aminata Sidibé, qui avait suivi toute la scène, informa aussitôt les parents de la victime dès qu’elle revint le soir du travail.  Interpellé par les parents de la gamine, Amadou tenta, dans un premier temps, de nier les faits. Mais il se ravisa par la suite et se mit à table en reconnaissant les faits, surtout que dans son rapport, l’expert commis pour la cause a conclu que l‘inculpé ne souffre d’aucune anomalie physique ou psychique de nature à influer sur sa responsabilité pénale.

    Le Parquet général  a souligné que l’accusé, qui était placé sous mandat de dépôt depuis le 12 juin 2008, a été suffisamment corrigé pour son acte. Aussi demandera-t-il à la Cour de prendre acte de la déclaration du père de la victime : « Ma fille n’a pas été blessée. Je demande donc le classement pur et simple de cette affaire ». Quant à l’avocat à la défense, Maître Vincent Diarra, il sollicitera la clémence de la Cour, compte tenu de la minorité pénale de l’accusé. Amadou Mallé bénéficiera donc de la générosité de la Cour qui lui gratifiera d’un « cadeau » de 3 ans de prison pour vagabondage sexuel.

     

    Rassemblées par Mahamane Abdoulaye Touré « Hamane » et Kassoum Mariko

     

     

     

     

     


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