Le Pari Mutuel urbain tend à être le pari du désespoir dans la capitale de l’or blanc. En effet, le 1er septembre 2010, René Koné, un électricien grand parieur à Koutiala Kôkô, après avoir pris son ticket dans le kiosque PMU Mali, PHL 1, sis au quartier Sogomougou, près du dispensaire Karembé, a gagné en CC la somme de 17 750 500 (dix-sept millions sept cent cinquante mille cinq cent) FCFA, soit une fois dans l’ordre et 23 fois dans le désordre. C’était donc la joie dans sa famille. Le numéro de son ticket était le 15-18-17-16.
Lorsque le lundi 6 septembre 2010, il se présente à l’agence PMU Mali pour retirer son lot, sa surprise fut très grande d’apprendre que son billet ne figurait pas. Ebahi, il tente de percer le mystère. Chose bizarre : le revendeur du PMU Mali, du nom de Sambou, avait coupé la souche et encaissé l’argent, car croyant que René n’allait pas gagner. L’ordre à payer, 12 303 500 FCFA, et ses 23 désordres s’élèvent à 5 267 000 FCFA.
Au PMU, le chef d’agence, Adama Sangaré, a fait savoir que le N° n’existe pas dans la souche, et le chef a tenté de joindre le Directeur commercial à Bamako pour voir clair. Finalement, le Directeur du PMU dit ne pas être en mesure de payer l’argent et demande au parieur de retrouver et poursuivre le revendeur. Chose inimaginable, car c’est le PMU Mali qui a engagé et embauché Sambou en fuite.
Les recherches pour retrouver le revendeur fuyard sont restées vaines. Alors, le parieur a saisi la police, un huissier de justice, le tribunal de Koutiala et la direction du PMU à Bamako. Ce n’est pas tout, car un avocat à
Nous avons rencontré le chef du PMU de Koutiala à son domicile ce dimanche 19 septembre ; mais il n’a pas voulu faire de commentaire, car à ses dires, le sujet le dépasse. Les parieurs de Koutiala pensent que le nommé Sambou n’est pas à son coup d’essai et il s’est toujours tiré d’affaire. Que cache le Directeur du PMU à Koutiala ? D’où le doute sur le PMU, sur sa sincérité, sa bonne foi.
Pari mutuel de toutes le rumeurs à Koutiala ! Le débat alimente les grins, salons et bureaux de Koutiala. Quant à René, il court toujours derrière son argent, pendant que Sambou s’est volatilisé dans la nature.
Par Drissa Keïta
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