Koutiala, la capitale de l”or blanc ne saurait être une exception. Ici comme partout ailleurs dans les grandes villes, il y a des quartiers où se passent souvent des événements étranges.
C”est le cas du 1er quartier appelé Walawala, situé le long du marigot Pimpedogo qui baigne la ville. L”une des histoires que nous vous proposons aujourd”hui se passe précisément dans ce quartier où Awa Ouattara aveuglée par une jalousie morbide a sauvagement mutilé la femme que son mari Seydou Traoré se proposait de prendre en secondes noces.
Les faits se sont déroulés le 17 mai. Cette nuit là, Seydou Traoré, chauffeur de son état, était sorti pour faire un tour en ville avec sa fiancée Maminata Coulibaly. Vers 23 h, il décide de la raccompagner chez elle au quartier Darsalam II. Mais sur place, les amoureux constatèrent que le portail de la concession où habite Maminata Coulibaly était fermée à clef. Ils décidèrent alors de passer le reste de la soirée dans une autre concession que possède Seydou Traoré à Walawala.
Les heures passant, Awa Ouattara, intriguée par l”absence inexpliquée de son époux se rendit à son ancien domicile de Walawala. Il était 5 heures du matin. Maminata et Seydou étaient présents. Le mari volage, après une nuit bien câline, était maintenant aux toilettes tandis que sa fiancée dormait à poings fermés. Awa se jeta sur sa rivale et lui lacera tout le corps avec une lame de rasoir. Maminata se réveilla en sursaut en poussant des cris stridents. Seydou sortit brusquement des toilettes pour constater les faits. Le spectacle était horrible. Furieux, l”homme se jeta sur Awa Ouattara et lui administra une belle correction, afin de dégager la pauvre Maminata de son emprise.
Seydou Traoré et Maminata Coulibaly saisirent ensuite le substitut du procureur. Ce dernier alerta immédiatement la police. Awa Ouattara fut arrêtée et interrogée par la police. Elle a reconnu les faits tout en tentant de justifier son comportement par la jalousie. Le dossier a été transmis à la justice. Awa Ouattara, la jalouse a été écrouée à la maison d”arrêt de Koutiala, en attendant le jour de son jugement.
O. DEMBÉLÉ
AMAP- Koutiala
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Koutiala (2) : CHAUFFARD ET IVRE
Un contrôleur de douane devant le parquet ! Sous nos cieux, la scène pourrait paraître surréaliste au yeux du commun des mortels. Mais c”est ce qui s”est bien passé à Koutiala à la mi-mai. Oumar dit Molar le protagoniste de cette histoire est contrôleur de douane. Le 16 mai dernier il conduisait sa voiture en état d”ébriété avancé. Sur le tronçon Koutiala-Sincina aux environs de 20 heures, il percute violemment un motocycliste. Déséquilibré l”homme heurta un autre motocycliste arrêté sur le bas côté de la chaussée. Dans sa chute le motocycliste se blessa aux genoux et aux coudes. Pendant ce temps Oumar, toujours dans les vapes, continua sa route comme si de rien n”était.
Les témoins qui assistèrent à la scène pourchassèrent le chauffard ivre, avant d”informer la police. Le commissaire saisit immédiatement le chef de bureau de la douane qui fit conduire Molar à la police. Le gabelou a été gardé au frais en attendant de retrouver ses esprits. Nul n”étant au-dessus de la loi, Molar a été déféré devant le parquet le lundi 21 mai 2007.
O. D.
AMAP – Koutiala
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Bouaflé : PLAISANTERIE MORTELLE
Elle voulait juste chatouiller son concubin. Ce dernier dans un geste involontaire l”a égorgée
Les populations de Fondi, village du département de Bouaflé en Côte d”ivoire, sont encore sous le choc de ce qui s”y est produit. André, un planteur de 30 ans environ, a donné la mort à sa concubine.
Au vu des circonstances, le drame est survenu de façon accidentelle. Selon les voisins, l’ambiance a toujours été de gaieté au sein du couple. En tout cas, on surprend bien souvent l’homme et sa femme, jouant comme des gamins. Des plaisanteries de tout genre, au nom d’un amour indéfectible, caractérisent la vie de ce couple. Hélas, c’est justement l’un de ces jeux taquins, qui va entraîner le drame. André s’apprêterait à se rendre au champ. Installé confortablement sur un tabouret, il se met à limer sa machette. L’homme était très concentré. Mais pour sa femme, l’heure était toujours aux taquineries. Elle passe alors dans le dos de son homme et lui plaque les deux paumes de la main contre les côtés pour le chatouiller. Le planteur qui ne s”attendait pas le moins du monde cette plaisanterie, est surpris par ce geste câlin. Brusquement il sursauta, la machette toujours dans la main. Malheureusement dans son geste, la lame de la machette qu’il tenait, vint se loger avec violence, dans le cou de sa femme. Sectionnant sur le champ plusieurs veines.
L’infortunée s’écroula sur le sol. Son sang giclait et elle était prise de convulsions. Avant même que des secours de fortune ne se mobilisent pour la conduire dans un centre santé, la pauvre rendit l’âme. André était sous le choc. Il ne pouvait admettre que ce soit lui qui a mis fin à la vie de la mère de ses enfants. Rien qu’à y penser, pour lui, il n’y a plus de raison de continuer à vivre. Il décida de se donner la mort. Avec la machette, il tente de se faire hara-kiri. Mais de bonnes volontés sont intervenues à temps pour éviter cet autre drame. Ce fut la consternation totale dans le village. Les agents de la brigade de gendarmerie saisis, se sont rendus sur les lieux pour le constat d’usage. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de la localité.
(Ivoire/presse)
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