Koulouba : Le boutiquier pédophile

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    La fillette a eu le malheur de se rendre dans la boutique en l’absence d’autres clients. Une occasion que le boutiquier n’a pas laissé passer Les commissariats de police enregistrent régulièrement des cas de viols commis sur des mineures.

    Dans certains cas, les criminels vont au-delà de l’imaginable dans l’accomplissement de leurs sales besognes. L’un des derniers actes criminels enregistrés par les éléments du divisionnaire Santigui Kamissoko, chargé du commissariat de police de Koulouba, remonte à quelques jours. Âgée de dix ans, RG est une fillette qui vient de se faire violer par un boutiquier lorsque ses parents l’avaient envoyée dans l’échoppe pour y faire des emplettes. La scène du viol s’est déroulée à Sékoubougouni, un des secteurs de Koulouba, en Commune III du District de Bamako.

    Une nuit, les parents de la fillette l’ont envoyée à la boutique de AY pour acheter du charbon de bois que ce commerçant, voisin de sa future victime, vend en parallèle de ses marchandises ordinaires. Plusieurs indices laissent à penser que le boutiquier avait la fillette dans son viseur. Ce jour-là donc, il avait élaboré une stratégie classique commune à la plupart des pédophiles de sa trame. Ainsi, il couvrait régulièrement sa future victime de petits cadeaux à chaque fois que cette dernière se rendait dans la boutique pour un quelconque achat. Une manière pour lui de l’appâter, afin de l’avoir facilement dès que l’occasion se présentait à lui. Une occasion en or- Comme d’habitude, la fillette s’est rendue une fois dans la boutique pour le même but.

    Mais à ce moment, il n’y avait personne dans la boutique. Dans la foulée, le commerçant a regardé à gauche, puis à droite et dans les alentours immédiats pour se rassurer qu’il n’y avait personne. Une fois rassuré qu’aucune personne n’était présente aux alentours, poussé par sa pulsion, il a trainé sa petite cliente derrière le comptoir à l’abri des regards indiscrets. Puis, sans réfléchir par deux fois, il a abusé d’elle sans autre forme de procès. Une fois qu’il a satisfait sa libido, le boutiquier s’est saisi d’un kleenex pour se nettoyer d’abord et sa petite victime ensuite. Puis, il l’a laissée partir comme si rien ne s‘était passé entre eux. La pauvre est rentrée ainsi chez elle sans piper mot à qui que ce soit. Les choses auraient pu s’arrêter là.

    Mais, il se trouve que le père adoptif de la bambine a été très vigilant. Au retour de la fillette de la boutique, il a remarqué un changement dans sa façon de marcher et un comportement non ordinaires. Il la soumet à d’intenses questions pour comprendre ce changement brusque chez elle. Non satisfait des réponses de la fillette et pour en avoir le cœur net, le père a jugé nécessaire de passer par une visite médicale. Ce sont les toubibs qui ont confirmé qu’elle avait été violée. Cette dernière a, dans la foulée, abondé dans le même sens en désignant nommément son bourreau. Sans perdre de temps les policiers ont rallié la boutique du commerçant pour le cueillir et le conduire dans leurs locaux. Interrogé par les Officiers de police judiciaire durant des minutes, le commerçant a avoué les faits sans tergiverser. Les minutes qui ont suivi, les limiers ont diligenté son dossier pour le renvoyer devant un juge. Tiédié DOUMBIA

    Tiedié DOUMBIA

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