La différence entre nous les hommes et les animaux est l’usage que nous faisons de notre raison. Lorsqu’un homme n’use pas de sa raison, il devient une bête. Sidiki Keita n’a pas usé de sa raison, voilà pourquoi après avoir violé Moussokoura, il lui a fracassé la tête devant sa fille de 6 mois. Cette histoire est loin d’être une fiction, elle a eu lieu à Koulikorodji, dans la commune rurale de Boron, cercle de Bafoulabé.
Le 25 octobre 2009, Sidiki KEITA, manœuvre saisonnier à Koulikorodji dans la commune rurale de Boron, cercle de Bafoulabé au service de la dame Djouma Coulibaly depuis plusieurs mois, fut autorisé ce jour-là, à prêter main forte à la mère de son employeuse. Libéré par celle-ci vers 16heures, il aperçoit la dame Moussokoura Coulibaly, qui a choisi l’après-midi pour aller récolter son champ de haricot. Voyant qu’elle est seule dans son champ, il murit alors l’idée de l’agresser sexuellement. Pour ce faire, une fois hors de la vue de son employeuse du jour, il fit un détour discret en direction de Moussokoura Coulibaly. L’ayant trouvé affairée à la récolte de son haricot, il engage une conversation qui ne laissait rien présager de ses intentions. En réalité, il l’observait dans tous ses faits et gestes, jusqu’au moment où, il comprit que la dame s’apprêtait à rentrer chez elle. Il s’éclipse alors pour aller faire le guet sur le chemin de retour de Moussokoura. Au passage de celle-ci, il l’appelle tout en pressant le pas pour la rattraper. L’ayant rapidement rattrapée, il lui dévoile sur un ton menaçant son intention de vouloir coucher avec elle.
Moussokoura refuse de façon catégorique. Sidiki décidé à assouvir son instinct bestial par tous les moyens, lui assène un coup de daba à la nuque. Sa résistance vaincue par la violence de son agresseur, Moussokoura n’eut que le temps de faire descendre son enfant à califourchon dans le dos, et de déposer ses effets.
Sidiki commence alors à abuser sexuellement de Moussokoura. Pendant, l’acte, elle ne manquant pas de rappeler à son agresseur qu’elle le dénoncera publiquement, si l’occasion lui était donnée. Sidiki rendu d’avantage furieux par de tels propos s’emparait à nouveau de sa daba et donne un autre coup violent à la tête de sa victime. La violence du coup a fait gicler le sang qui aspergea sa fille assise non loin d’elle. La daba s’étant brisée, Sidiki s’empare du foulard de sa victime pour l’étrangler jusqu’à ce que mort s’en suive.
Il abandonne la petite de 6 mois au côté du corps de sa maman morte et rejoint le domicile de sa logeuse. Mais peu de temps après, la nouvelle de la disparition Moussokoura fit le tour du village. Les recherches entreprises permirent de la découvrir non loin de son champ, baignant dans le sang, et toute nue. Interdiction formelle fut fait à tous les villageois, en particulier aux étrangers de sortir de la contrée jusqu’à la découverte de l’auteur de l’assassinat de Moussokoura. Pendant, que les recherches étaient effectuées pour trouver l’assassin de Moussokoura, la logeuse de Sidiki en réfléchissant arrive à conclure que Sidiki n’était nulle part où, il devrait être pendant l’agression de la victime. Elle le soumet à un interrogatoire serré. Après avoir, dans un premier temps, résisté aux questions persistantes de son employeuse, il finit par passer aux aveux. Il indiquera alors que, depuis qu’il a vu Moussokoura dans sa famille paternelle, à l’occasion d’une visite en ce lieu avec un camarade, il s’est entiché d’elle. Mais discrètement, car il n’a jamais osé ouvertement lui faire des avances. Donc le jour des faits, toutes les conditions étaient favorables, pour lui permettre de mettre à exécution son funeste projet. Ces aveux faits, Il est alors conduit à la gendarmerie et ensuite devant un magistrat instructeur.
A tous les niveaux, il reconnaitra les faits. Mis en prison depuis 13 novembre 2009, il a comparu le vendredi 27 septembre 2013 pour répondre de son crime. L’audience était présidée par Monsieur Moussa Diallo de la Cour d’Appel de Bamako. Idrissa Arizo Maïga occupait le banc du ministère public. La défense était assurée par Me. Toungara. A la question du président de savoir s’il reconnaissait les faits, il répondra par oui, en rappelant sa première version. A la question de savoir pourquoi n’avoir pas laissé la vie sauve à Moussokoura, il dira avoir été guidé par Satan. Le ministère public n’a pas été long dans son réquisitoire. Il a tout simplement demandé à la Cour de mettre à l’abri des paisibles citoyens le monstre qu’est Sidiki et cela pour toute la vie. Quant à l’avocat, il dira face à la cruauté des faits qu’il y a des jours où il vaut mieux se taire. Me. Toungara a demandé à ce que l’accusation de viol et d’assassinat soit requalifiée en viol et meurtre. Il n’a pas été suivi. Après les débats, Sidiki Keita a été reconnu coupable de viol et assassinat avant d’être condamné à la peine de mort.
A.G
Il ne suffit de condamner les criminels à mort, mais il faut l’appliquer aussi.
Ce journaliste est ne connait rien du Mali, il vaudrait mieux pour lui de retourner sur les bancs pour apprendre la géographie de son pays, on veut être journaliste il y a un minimum de connaissance qu’on doit acquérir, et je peux pas comprendre qu’un journaliste de son état ne puisse pas connaitre le découpage administratif de son pays.
Pauvre journaliste il n’ y a aucune commune de Bafoulabé qui s’appelle Boron encore moins un village dénommé Koulikorodji.
Je te conseille de de documenter pour ne plus tomber dans de pareille hallucination.
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