En cette période de haute, l’imprudence rime avec la fatalité pour les travailleurs et autre usagers du fleuve Niger. Pendant tout le tout le mois de septembre et ce début d’octobre, les cas de noyades deviennent de plus en plus fréquents le long du Niger surtout entre Bamako et Koulikoro.
Les cas de décès dans l’eau tout le temps fait l’objet de polémique et horrifie généralement la population de l’endroit où elle se produit. Ce qui ce qui s’est passé la semaine passé à Koulikoro a plus que été stupéfiante.
Ça s’est passé au quai n’embarquement de la COMANAV de Koulikoro le vendredi 04 octobre. Un jeune homme du nom de Souleymane Diarra âgé environ 17 ans originaire du cercle de Bamanba, s’est noyé mystérieusement devant les occupants de la berge et n’a pas pu être sauvé par les secours.
Au dire des habitués du quai le jeune homme est un conducteur de charrette (pousse – pousse) travaillant au compte de Soulaymane Touré un commerçant à l’ancienne gare routière de Koulikoro. Ce jour il transportait des Bidon d’eau sur sa charrette. A en croire aux témoins, le jeune homme après avoir chargé deux bidon sur sa monture au troisième tour, en avançant dans l’eau s’est écoulé au fond de l’eau et personne ne l’a plus revu, sans aucune autre possible. La polémique éclata du coup dans les environs du quai. L’unité de la protection civile de Koulikoro alerté a déployé des agents sur place pour sauver la victime, mais n’ont pas pu agir face à la hauteur de l’eau, le dispositif fluviale n’est pas fonctionne. Les maîtres de l’eau en occurrence les Bozo ont entamé également les cherches dans le secteur mais sans résultat.
C’est au lendemain samedi dans la matinée au environs de 07 heures que le corps sans vie de la victime a été retrouvé par les pêcheurs en ligne à une centaine de mètre de l’endroit où il a disparu, dans un angle du quai entre une vedette en stationnement et les pirogues. De fil à aiguilles, les autorités notamment de la police, la protection civile et les agents de la santé ont été informé et ces sont rendu sur le lieu pour repêcher le corps.
Plusieurs interrogations sont ressorties de cette disparition mystérieusement. Pour certains, ce sont les forces surnaturelles de l’eau qui ont fait appel au jeune homme. D’autres hypothèses stipulent que l’endroit est un précipite bordé par une grandes dépression. Le jeune homme ne sachant pas nagé certainement a eu la mal chance d’atteindre cette profondeur et y a dégringolé.
Cet acte a mis a nu l’incapacité de l’unité de la protection civile de Koulikoro à agir dans certains domaines qui dépendent de sa compétence notamment le secourisme fluviale. Les soldats du feu ne peuvent pas intervenir pour sauver des cas de noyade par manque de moyens ou de défaillance de dispositifs techniques. La division fluviale à peine inauguré sur la baie de Souban s’est effondré et aucune action n’a été entreprise pour sa remise en service.
En cette période de hautes eaux il est important que chacun prenne des dispositions particulièrement ceux qui travaillent sur les berges du fleuve afin d’éviter des désagréments causés par l’eau.
Zoumana NAYTE