Depuis un certain temps, des commentaires alarmants vont bon train dans la commune rurale de Kimparana, notamment à cause du comportement malveillant d’un planton (travaillant) à la justice, Soungalo Koné, puisque c’est de lui qu’il s’agit, serait en train de se livrer à toutes sortes d’exactions sous le couvert du juge de la localité, Arouna Doumbia, qui observe cependant l’homme dans ses actes avec un silence de carpe sur les dites exactions. D’où l’inquiétude qui gagne de plus en plus les populations de la localité quant au respect de la légalité et du droit par le premier responsable de la justice.
Des sources en provenance de l’ex-arrondissement et d’autres villages frontaliers mais faisant partis des cercles de ex-arrondissements centraux de Koutiala et de San, Soungalo Koné serait le principal complice du juge de Kimparana dont les agissements sont le plus souvent contraires au respect du droit légal. Parlant du cas du vieux Dramane Dembélé (né en 1933 et donc âgé de 78 ans sonnés) le juge serait en train de laisser faire des individus sans scrupules. Sinon, comment comprendre qu’après une affaire qui a été jugée depuis le 4 décembre 2009 par des magistrats aguerris de la Cour d’Appel de Bamako (avec comme président Abdoulaye Issoufi Touré, le 1er Président sortant de la Cour d’Appel de Bamako et Alfisseni Diop, comme représentant du Ministère public) qui avaient donné raison au vieux Dramane Dembélé à propos d’une affaire de parcelle de culture de 3,01ha, le juge de Kimparana en dépit de faire fi à ce verdict de la Cour d’Appel de Bamako, continue de fermer les yeux sur des actes que le sieur Bréhima Dembélé (qui n’est autre que le mari de la sœur du planton Soungalo Koné) et ses complices sont en train de causer du tort à un vieux qui n’a plus que Dieu pour sauver sa tête ?
Au moment de se rendre au Burkina Faso en 2007, pour chercher de quoi subvenir à certains de ses besoins financiers, le vieux Dramane Dembélé avait eu l’idée de passer, à titre provisoire, certaines de ses terres de culture aux sieurs Bréhima Dembélé (dont l’épouse est la petite sœur du planton de la justice) Tiècoura Dembélé et Zana Dembélé. Mais dans le différend qui l’oppose à ces derniers par la suite, le vieux Dramane Dembélé a été laissé pour compte par le juge de Kimparana, qui est pourtant le représentant légitime du ministre de la justice dans la localité et aussi le répondant direct du droit légal.
Bien qu’étant au courant du verdict rendu par la Cour d’Appel à ce propos, le juge H.B. continue de piétiner le droit, certainement pour faire l’affaire de ses complices. Du même dossier, il ressort que c’est le greffier en chef (Siré) de Kimparana qui était auparavant soupçonné comme étant le seul complice de Bréhima Dembélé et de ses frères Tiècoura Dembélé et Zana Dembélé. Mais vu la tournure prise ces derniers temps par cette affaire, une autre complicité s’est fait voir dans cette affaire de parcelle de culture : celle du juge actuel de la localité.
Même après avoir été remis dans ses droits par la Cour d’Appel de Bamako, la victime Dramane Dembélé ne parvient toujours pas à utiliser ses terres. Et pire pour lui, Bréhima Dembélé et ses complices ont déjà cultivé ladite parcelle au titre de la campagne agricole en cours. Mais au lieu de faire respecter le droit, le juge continue de faire fi d’un verdict qui a pourtant été rendu public depuis le 4 décembre 2009 par ses collègues au niveau supérieur. Quant au vieux Dramane Dembélé, en dépit de ses 78 ans sonnés, il continue d’être « roulé dans la farine » par un juge qui ne voit que certainement que l’intérêt financier de ses poches.
Chaque fois que Dramane Dembélé se présente devant lui pour son problème, le juge a toujours trouvé des prétextes pour « l’envoyer paître ». C’est ainsi que le 1er juillet 2011, vu le comportement de Bréhima Dembélé et de ses complices à son égard, le vieux Dramane est allé voir le juge pour qu’il fasse respecter le droit. Dramane Dembélé aurait agi ainsi pour éviter toute situation catastrophique avec Bréhima Dembélé, Zana Dembélé et Tiècoura Dembélé. Au lieu d’agir conformément à ce que dit le droit en la matière, le juge demanda au vieux Dramane Dembélé de rentrer chez lui et de revenir le lendemain. Et le vieux Dramane, de respecter la parole du juge. Il revient donc le lendemain voir le juge, mais sans obtenir satisfaction auprès de ce dernier.
Finalement, le 5 juillet, le juge lui remit une convocation et lui demande de la remettre à Bréhima Dembélé et à ses complices. Pour donner plus de forme à la correspondance, le vieux Dramane Dembélé alla remettre ladite convocation au chef de village, Georges Dembélé, pour que ce dernier aille remettre en main propre ladite « convocation » à Bréhima Dembélé. Après avoir pris la convocation, Bréhima Dembélé, comme pour faire comprendre au chef du village que lui et le juge « soufflent dans la même trompette », a automatiquement fait retourner la même convocation au chef de village. Curieusement, après cet acte de défiance au respect du droit et surtout de répondre à l’autorité judiciaire, Bréhima Dembélé et ses complices se rendirent quelques instants plus tard chez le juge.
Dans les minutes qui suivirent, Dramane Dembélé (la victime) arriva lui aussi chez le juge. C’est alors là, qu’il les a surpris en pleins conciliabules avec le juge, et dans sa maison. Dramane Dembélé a donc dû attendre pendant près de deux heures avant de voir le juge qui ne l’a finalement même pas reçu. Après le départ de Bréhima et ses complices, le juge demanda à Dramane de retourner chez lui et de revenir le lendemain 5 juillet 2011, et qu’il allait lui-même remettre la convocation à Bréhima Dembélé.
Le 5 juillet, le vieux a respecté à la lettre la parole du juge. Mais ce jour-ci, il passa toute la journée, assis devant le bureau du juge sans être reçu par ce dernier. Sans se décourager, le 6 juillet, il se rendit de nouveau chez le juge qui, toujours dans sa logique de « piétiner » le droit et de fermer les yeux sur le verdict rendu par la Cour d’Appel, est resté toute la journée, cloîtré dans sa chambre. Ce n’est qu’au petit soir qu’il demanda au vieux Dramane Dembélé de…rentrer chez lui !
Le 7 juillet, le vieux Dramane Dembélé répondit à nouveau à l’appel du président du tribunal de Kimparana. Mais pendant qu’il se trouvait chez le juge, Bréhima Dembélé, Zana Dembélé et Tiècoura Dembélé se rendirent dans le champ litigieux pour continuer tranquillement leurs travaux champêtres, comme si de rien n’était. Pire pour le vieux Dramane Dembélé, chaque fois qu’il se rend à la justice, il n’est pas le bienvenu. Entre temps, le planton de la justice, Soungalo Koné, lui, il continue de faire chanter ses semblables (dans l’ex-arrondissement) arguant à chaque fois et partout où il passe qu’il est un agent de la justice à part entière. Où se trouve le respect du droit dans tout cela ?…
Par Zhao Ahmed A. Bamba
Bougouni
Pour vol de bœufs Mao prend 18 mois ferme et son complice a eu 3 ans de prison par contumace
Devant le juge de Bougouni pour répondre des faits de vol de bœufs, le boucher Mamou Magassouba dit « Mao » n’a pas échappé à la sanction. Déclaré coupable des faits qui lui sont reprochés, il a écopé de 18 mois d’emprisonnement ferme. Quant à son principal complice Amadou Diallo, en fuite, il a été condamné par contumace à 3 ans de prison ferme.
Sous mandat de dépôt depuis le 13 juin dernier, le jeune Mamou Magassouba dit « Mao », boucher de son état à Bougouni, inculpé pour des faits de vol et complicité de vol de bœufs, n’a pas échappé à la sanction prévue par les dispositions en vigueur. En effet, après les dépositions de l’inculpé et de la victime, le Tribunal statuant publiquement et contradictoirement a déclaré que Mamou Magassouba dit Mao est coupable des faits, avant de lui condamner à 18 mois d’emprisonnement ferme. Quant à son principal complice Amadou Diallo, qui serait en fuite, le Tribunal lui a condamné par contumace à 3 ans de prison ferme. Il devra en outre payer la somme de 1 million de FCFA à titre de remboursement et 500 000 FCFA d’amende à la victime Ousmane Cissé, un vieux de 72 ans.
En reconnaissant son forfait, le jeune « Mao » a facilité le travail du Tribunal. Même s’il a soutenu à la barre, qu’il avait acheté, ces bœufs volés avec un certain Amadou Diallo qui a réussi à s’échapper de la police qui était à ses trousses. Et « Mao », de poursuivre aussi qu’il avait respectivement acheté ces quatre bœufs à 125 000 FCFA, 75 000 FCFA, 150 000 FCFA et 110 000 FCFA, avec le sieur Amadou Diallo qui demeure introuvable jusqu’à nos jours. Mao de reconnaître également, que les quatre bœufs qu’il avait achetés avec ce dernier ont été remis au vieux Ousmane Cissé.
Une moto qui appartiendrait à Amadou Diallo se trouve confisquée au niveau de la Justice. Selon le juge, cette moto sera vendue et le montant de sa vente sera déduit du montant que les accusés devraient payer à la victime Ousmane Cissé.
Par Zhao Ahmed A. Bamba