Dans le comté de Machakos, non loin de Nairobi, 4 000 jeunes filles seraient tombées enceintes entre mars et juin derniers depuis la fermeture des écoles pour lutter contre le coronavirus, selon des chiffres recueillis auprès des hôpitaux de la région. Mais le phénomène serait national.
Elles ont entre 12 à 18 ans, certaines même plus jeunes encore. Des milliers d’adolescentes sont tombées enceintes en quelques semaines. Un phénomène que les médias kényans surnomment « la peste du sexe ». En cause : la fermeture des écoles et des enfants renvoyés au village pour permettre à leurs parents de continuer de travailler.
« Lorsque nous essayons de comprendre, nous faisons toujours le même constat : les parents confient leurs enfants à des proches dans leur village, à leurs grands-parents par exemple, avant de retourner en ville. Une fois partis, ils ne savent pas ce qu’il se passe et ne prennent plus de nouvelles de leurs enfants. Ces enfants sont livrés à eux-mêmes sans que personne ne prenne soin d’eux », explique Salome Muthama, la responsable du département enfance du comté de Machakos.
Rapports sexuels non protégés, mais aussi viols et prostitution. Ces jeunes filles voient leur avenir dévasté. « La vie de ces jeunes filles est détruite. La moitié d’entre elles vont probablement se marier au plus vite, encore mineure, la plupart ne retournera pas à l’école et elles vont devoir commencer à travailler si jeune. C’est une vie de misère qui les attend », se désole Salome Muthama.
RFI.fr – Publié le :
Sans activités connexes, les hommes et femmes se rabattent sur leur sexe aussitôt, cela est connu et explicité par les grands experts sur la population depuis très longtemps. Si nous n’arrivons pas à maitriser les naissances en milieu rural depuis toujours, c’est parce que les populations qui y vivent sont dépourvues de toutes formes d’activités recréatrices, ainsi dès le tombé du soleil femmes et hommes se focalisent sur leur sexe qui devient la principale activité. Dès que le covid-19 était déclaré en Afrique les responsables de la gouvernance de ces pays d’Afrique devraient s’attendre à cette explosion de la grossesse des femmes, mais comme, nous, africains nous détestions toutes formes de prospectives, nous ne pouvions pas gérer un tel phénomène et nous nous mettons à jouer cinémas et fourberies, et la chose vient nous frapper sur le visage, ainsi nous nous mettions à afficher un état d’étonnement pour quelque chose dont les conséquences sont connues depuis toujours, quelle bêtise de la part de nos gouvernants? Les africains préfèrent faire les pompiers au lieu de prévoir.
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