Les vols avec effraction se multiplient dans la ville. Il ne se passe plus une nuit sans qu’un paisible citoyen ne soit victime des malfrats. La population, excédée par ces vols à répétition, a demandé à la Brigade de la gendarmerie de sévir. C’est lors d’une de ses patrouilles que l’Adjudant Baïdy Touré a été victime d’un tir à bout portant d’un veilleur de nuit en plein marché de Kangaba dans la nuit du lundi 10 au mardi 11 novembre dernier.
Dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 novembre dernier, une bande de malfrats avait décidé de semer la terreurdans la ville de Kangaba. Après avoir défoncé la porte d’une première boutique située dans la famille de Fanta Mady dans le quartier du plateau, la même nuit, le toit de la pharmacie en tôle a été cisaillé. Sur place, dans leur quête du gain facile, ils n’ont pas trouvé de liquidité.
La bande s’est ensuite dirigée vers une autre boutique de vente de téléphones portables où ils se sont emparés de plusieurs appareils ainsi que des cartes de recharge. Visiblement, ces bandits n’entendaient pas s’arrêter en si bon chemin. C’est ainsi qu’ils se sont dirigés sur le logement d’un enseignant du nom de Diarra toujours dans le même quartier. Vers 4 heures du matin, ils ont opéré une descente au domicile de la famille de Djoman Coulibaly, un mécanicien connu à Kangaba, pour le cambrioler. Ils ont emporté 4 téléphones portables dans une chambre dont le propriétaire était en déplacement, puis 3 petits coffres dans lesquels les enfants gardent leur argent. Ils ont également pris des bijoux en argent d’une valeur de 300.000 francs CFA. Mme Coulibaly qui avait entendu des bruits a ouvert la porte pour voir ce qui se passait. Aussitôt, l’un des bandits pointa son arme sur elle. Elle referma la porte brusquement. A ses dires, ils étaient nombreux.
Compte tenu de ces multiples vols, sur une demande formulée par la population, le Commandant de Brigade de la gendarmerie a ordonné à ses éléments d’effectuer des patrouilles nocturnes, pour que tous ceux qui seront aperçus entre 00 et 4 heures soient considérés comme des suspects, sauf pour des motifs valables. C’est lors de l’une de ces patrouilles que dans la nuit du lundi 10 au mardi 11 novembre, l’effectif composé de 3 gendarmes et de 3 gardes a décidé de faire une descente du côté du marché.
Arrivé sur les lieux, ayant entendu un bruit suspect, le chef de la patrouille, l’adjudant Baïdy Touré s’approcha et fut menacé à l’aide d’un fusil de chasse. Le gardien des lieux n’a pas hésité à ouvrir le feu sur le gendarme en tirant à bout portant. Les balles ont touché gravement la poitrine de l’adjudant Baïdy Touré qui s’est écroulé. Les autres membres de la patrouille ont émis des cris de détresse : ” Ne tirez pas, c’est la patrouille de la gendarmerie “.
Après ce geste malheureux, l’auteur du tir a disparu dans la nature. Vers 5 heures du matin, le maire de la commune s’est présenté en compagnie du gardien qui avait trouvé refuge chez lui après avoir commis son forfait. Après l’incident, l’imam principal de la commune a été chargé d’informer l’épouse du défunt qui fondit en larme. Le corps fut transporté à Bamako, car Kangaba ne dispose toujours pas d’une chambre froide.
SAIDOU A DIAKITE
…Aminata Samaké poursuivie pour vol dans un site aurifère
Agée de 20 ans, Aminata Samaké avait volé la somme de 200.000 FCFA. Surprise, elle avait jeté l’argent dans une vieille hutte sous le regard selon elle d’un jeune homme, Boubacar Diallo dit Mabo, âgé de 25 ans qui s’en est emparé. Aminata était devant le juge de paix à compétence étendue de Kangaba pour répondre de ses faits.
Nous sommes en mi-septembre 2014 dans le site d’orpaillage de Kofilatiè (situé entre deux rivières). Aminata Samaké est allée chercher de l’or afin de l’échanger en argent comme le font de nombreuses filles. Les tâches de Aminata consistaient à tirer la puisette du fonds des puits et avoir légalement sa part.
Ensuite, elle devait laver le contenu pour en extraire l’or. Au lieu de cela, elle a préféré la facilité. C’est ainsi qu’elle est parvenue à délester un vendeur sur place d’un montant de 200.000 FCFA. Un quidam qui avait suivi la scène informa le propriétaire.
Dans ces endroits, ceux qui sont chargés de faire respecter la loi sont appelés les “ Tombolomans “. Poursuivie et rattrapée, elle avait commencé à nier les faits avant de reconnaitre avoir jeté la somme dans une vieille hutte, geste qui avait été suivi par un jeune homme du nom de Aboubacar Diallo dit Mabo. Ce dernier nia avoir pris l’argent. Conduit à la Brigade de la Gendarmerie, elle a reconnu sans ambages les faits tout en accusant Aboubacar Diallo dit Mabo d’avoir pris la somme. Ce dernier nia les faits aussi bien devant les ” Tombolomas ” qu’au siège de la Brigade.
Dans le jugement qui se tenait le mercredi 5 novembre dans la salle du palais de justice de Kangaba pleine à craquer, Aminata a demandé la clémence du tribunal. L’affaire a été transmise en délibéré pour le 12 novembre dernier, dans un premier temps, puis reportée à une date ultérieure.
Affaire à suivre.
SAIDOU A DIAKITE*
*Correspondance particulière
En effet tu le connais kamiss. Je sais pas pourquoi les gens commente les articles juste pour critiquer les gens. . ceux qui le connaissait savent qu’il y’avait pas beauxoup des gens aussi honnetes et serviables que lui. l’adjudant beidi était mon grand frère . merci a tous pour les msgs de condoléances
Mes chers journalistes,allez-y aux vraies informations.Sinon à ce rythme vous ferez tout sauf votre travail:celui de donner la bonne information aux population.
Ce gendarme qui été tué se trouvait avec les malfrats dans leur forfait nocturne,Allah le meilleur et dernier juge a tranché.Resultat :Un coup de fusil destiné aux voleurs atteint un agent de securité.Et pour brouiller la piste,la gendarmerie de Kangaba distille l’info selon laquelle l’agent décédé a trouvé la mort au cours d”une patrouille.Alors qu’en réalité ,il n’en est rien.
Pauvre Mali!Toujours des mensonges.
tu es au serieux bakir….quelle honte si cella est averee..paix a son ame..
plus honnêtes, rigoureux et serviables que ce gendarme…j’en connais pas beaucoup, mais bon on peut toujours dire. il est pratiquement impossible qu’il soit du mauvais côté et je sais de quoi je parle, car je connais l’homme.
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