Ce n’est pas un film hollywoodien mais plutôt un fait dans la capitale des trois caimans. Le dimanche 13 octobre 2019 vers 1h du matin à Kalaban Coro dans la famille Poudiougou, une femme a assommé son mari par plusieurs coups de pilons, après l’avoir tué, elle a brûlé son corps.
C’est à la grande surprise de tout le monde que le corps sans vie calciné du grand photographe Poudiougou qui vivait non loin du commissariat de Kalaban Coro Koulouba, a été découvert. Malgré l’effort des voisins qui ont tenté d’éteindre le feu, il était trop tard.
Avant d’être brûlé, la victime a été assommée de trois coups de pilon par sa femme que nous désignons par l’initiale K.D, une jeune dame de 26 ans et mère d’une fille de 2 ans et demi. Interpellée par le commissariat de police de Kalabancoro, elle semble n’avoir aucun remord après cette forfaiture.
Elle semble avoir profité de l’inattention de son mari qui manipulait son téléphone, pour lui donner 3 à 4 coups de pilon avant de le traîner inconscient dehors, de le recouvrir de bois de chauffage et de morceaux de pagne pour y mettre le feu sur lui.
Dans son audition, elle dira aux enquêteurs qu’elle a tué son époux parce que ce dernier la battait régulièrement et menaçait de finir avec sa vie. La nuit de l’événement, c’est à la suite d’une exigence de son mari qui l’aurait obligé à faire son traitement, quelques instants avant le drame. Aux dires de K.D, elle aurait refusé, et aurait anticipé la situation pour la retourner contre son mari en se saisissant d’un pilon au moment où ce dernier était concentré sur son téléphone. Selon des témoignages reçus, la dame K.D ne jouissait pas de toutes ses facultés.
Ben Abdoulaye