Jolis coups de filets des limiers du commissariat du 7ème arrondissement : 23 briques de chanvre indien, 2 véhicules, 8 motos saisis et cinq individus arrêtés

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    Les limiers du commissariat de police du 7ème arrondissement ont réalisé quatre opérations distinctes qui ont permis de saisir 23 briques de chanvre indien, 2 véhicules, 8 motos et d’arrêter cinq individus, tous placés sous mandat de dépôt. Voilà de jolis coups de filets du commissaire et ses hommes toujours engagés en première ligne pour la protection des personnes et leurs biens afin de maintenir la tranquillité dans la cité. 

     

    Un jeune sénégalais interpellé avec 23 briques de chanvre indien 

    Ce jeune sénégalais de 28 ans a été filé par les flics du 7ème arrondissement qui ont mis le grappin sur lui au moment de l’embarquement de sa marchandise.

    Identifié sous le nom Sérigne T. Gueye, ce trafiquant de drogue avait déjà planifié l’acheminement de sa marchandise vers son pays. Le marché est conclu au bout de quelques heures de négociation.

    Sérigne se rend alors au grand marché de Bamako pour enlever la marchandise. Les limiers du 7ème arrondissement qui ont réussi à mettre en place un réseau d’informateurs puissant sont mis au courant de l’affaire. Rapidement, une équipe est montée pour filer le trafiquant. Du grand marché à la gare de Diallo Transport de Daoudabougou, le jeune gorki qui ne se doutait de rien, n’a pu échapper une seconde aux policiers. Sur place, il n’a pas eu le temps de procéder à l’embarquement de sa marchandise dans le bus vers le pays de la Terranga. Sérigne T. Gueye est menotté avec les 23 briques de chanvre indien avant d’être conduit dans les locaux du commissariat pour les besoins de l’enquête.

    Pour échapper à l’étau de l’inspecteur principal Moussa Konaté, il a rapidement reconnu les faits. Il a été placé sous mandat de dépôt. Le commissaire adjoint du 7ème arrondissement, Moussa Dembélé, s’est réjoui de la collaboration de la population qui a permis la réussite de cette opération.

     

    Deux braqueurs de taxi sous les verrous

    Samba Diamouténé et Mamadou Coulibaly ligotent un taximan avant de s’emparer de son véhicule. Il a fallu la perspicacité des éléments de la brigade de recherche du 7ème arrondissement pour arrêter les deux malfrats et remettre l’automobile à son propriétaire.

    Dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 octobre dernier vers minuit, le conducteur d’un taxi de marque Mercedes-Benz 190 n°AM 9373 MD est sollicité aux environs de l’hôtel Almounia de Faladié par deux passagers pour les déposer à Sénou. Sans se douter de quoique ce soit, le taximan embarque les deux passagers. Arrivé derrière l’école de gendarmerie de Faladié où règne une obscurité d’enfer, le taximan est surpris par les agissements de ses passagers. C’est ainsi qu’il se rend compte que les deux hommes ne sont pas de passagers ordinaires. Ils seront identifiés plus tard comme  Samba Diamouténé 29 ans et Mamadou Coulibaly 27 ans, étaient des bandits de grands chemins. Dans l’obscurité, ils tentent d’asphyxier le conducteur à l’aide d’une corde nouée autour de son cou puis le ligotent sérieusement. Le pauvre taximan est alors transporté pour le jeter sur un tas d’ordures. Les deux larrons s’emparent alors du taxi sans aucune difficulté. En chemin, ils éclatent de rire et se réjouissent de la réussite de l’opération.

    Le taximan a eu la vie sauve grâce à l’intervention de personnes de bonne volonté alertées par ses gémissements. Malgré son état de santé, il se traîne pour aller porter plainte au 7ème arrondissement contre ses braqueurs. Les flics partent à la chasse aux malveillants passagers et n’éprouvent aucune difficulté à mettre la main, au niveau de l’auto-gare de Sogoniko, sur leur chef de gang, Mamadou Coulibaly, un multirécidiviste connu des archives du commissariat d’où il s’évada en 2006.

    Conduit dans les locaux de la police, le sieur Coulibaly est bombardé de questions par l’inspecteur principal Moussa Konaté et ses éléments, lesquels ont le génie de faire craquer les bandits les plus récalcitrants. Au moment de l’interrogatoire, le téléphone de Mamadou Coulibaly sonne. Au bout du fil, un certain Samba Diamouténé. Jusque-là, les enquêteurs n’ont aucune idée sur cet étrange interlocuteur qui s’adresse à Coulibaly en ces termes : « Envoie-moi ma part par Orange Money ». Ces propos sont suspects aux yeux des flics qui sonnent l’alerte. Avec des gestes, les policiers indiquent au chef de gang la démarche à suivre. « Non ce n’est pas trop rassurant, dis-moi ta position je te le remettrai main à main », répondra Mamadou Coulibaly. Ces différentes communications entre les braqueurs ont permis à l’Inspol Konaté et ses éléments de dénicher rapidement Samba Diamouténé au niveau du deuxième échangeur de Sébénikoro.

    Selon le commissaire adjoint du 7ème arrondissement, Moussa Dembélé, ils ont été présentés au Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de la commune VI. Mamadou Coulibaly et Samba Diamouténé sont aujourd’hui des élèves assidus du lycée technique de Bamako-coura.

    1. Camara

     

    Le jeune Baba Nimaga dans les filets des limiers du 7ème arrondissement 

    Traqué de toute part, Baba Nimaga finit par se rendre à la police. Ce jeune de 21 ans apprendra dans les chambres très chaudes de la maison centrale d’arrêt de Bamako qu’on ne vole pas facilement un véhicule 4X4 de marque Prado.

    Agé de 21 ans, Baba Nimaga très habile dans la manipulation et l’escroquerie de toutes sortes est connu de tous. Escroc international, pour commettre ses forfaits, il s’est récemment rendu  en Guinée Conakry où il loua une voiture pour ses courses au cours de son séjour. Au bout de quelques jours, il demanda au propriétaire du parc auto de venir à Bamako pour une mission rapide, histoire d’avoir une procuration de sortie au niveau des frontières avec le véhicule. Si le propriétaire du véhicule ne pose pas de problèmes, il prend la précaution de mettre un chauffeur à la disposition de son client. Le jeune Nimaga et son chauffeur foulent le sol bamakois.

    Ils prennent leur quartier dans une villa à Baco-Djicoroni Golf. Dans ce luxueux appartement, il proposa au chauffeur de prendre une bonne douche et lui montre les toilettes. Ce dernier s’exécute et se lave correctement. Quand il sort de la douche, le chauffeur constate que son hôte avait disparu avec le véhicule et les pièces. Il attend. Des heures passent sans la moindre trace du jeune Nimaga qui reste injoignable.

    De désespoir, le chauffeur lance des alertes et fait une déclaration au 7ème arrondissement. La police des polices, Interpol, est mise au parfum de l’affaire. Traqué de toutes parts, le jeune Nimaga n’a eu d’autre choix que de se rendre à la police. D’interrogation en interrogation, il finit par reconnaître les faits. Il médite actuellement sur son sort au lycée technique de Bamako-Coura.

    1. Camara

     

    Fin de course pour l’étudiant coiffeur, Sidi Becaye Doumbia, spécialiste de vol de moto

    Etudiant coiffeur, Sidi Becaye Doumbia s’était spécialisé dans le vol de motos surtout sur les sites d’orpaillage.

    Sidi Becaye Doumbia est un jeune étudiant et coiffeur. Il est domicilié à Sélingué, à environ 150 km de Bamako. Etant donné que Sélingué est une zone prospère dans l’orpaillage, ce jeune homme n’a pas eu d’autres options pour gagner sa vie que de braquer ou enlever les motos des paisibles citoyens.

    « Tous les jours sourient au voleur mais un seul jour appartient au propriétaire », nous enseigne un adage populaire. De façon fortuite, Sidi Becaye s’est fait attraper dans les filets des infatigables limiers du 7ème arrondissement de Sogoniko, un petit soir à l’auto-gare en possession de deux motos volées. Au fil  des perquisitions, 6 motos Djakarta ont été retrouvées à son domicile à Sélingué. A la maison centrale d’arrêt de Bamako, il aura non seulement le temps de réviser ses leçons mais aussi et surtout de perfectionner ses connaissances en coiffure.

    B. Camara

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