L’alcoolisme est le résultat d’une combinaison de facteurs physiologiques, psychologiques, sociaux et génétiques. Il se caractérise par une dépendance psychologique et physique à l’alcool, ce qui provoque fréquemment des lésions qui peuvent être graves. Dans nos sociétés actuelles, certains jeunes prétendent consommer l’alcool pour soustraire leur esprit de la réalité et d’autres y voient plutôt un fortifiant sexuel pour ne pas dire aphrodisiaque. Alors dans son évolution, le monde ne peut s’empêcher d’occasionner certains phénomènes dommageables pour l’homme tels que l’alcoolisme qui prend de plus en plus une tournure remarquable chez les jeunes.
En effet, Flag, Castel Beer, Guinness, Campari et Pastis sont entre autres quelques boissons alcoolisées et liqueurs qui ornent les différentes tables de nos différents bars. Ce constat général a conduit « Le Flambeau », la semaine dernière, vers un bar de la place pour s’imprégner de ce qui se passe là-bas. Après une explication sommaire des motifs de notre présence, l’accès nous a été accordé sans problème. Lorsque nous sommes entrés en contact avec un client, ce dernier nous invite : « Viens boire avec nous petit journaliste, tout ce qui ne tue pas rend plus fort. »
Dans cet endroit nocturne, on se croit dans un lycée : les occupants du lieu sont tous jeunes.
E.D., élève en classe de terminale: « L’année dernière, j’ai échoué au BAC; dès lors, je reçois une pression féroce de la part de mes parents en ce qui concerne les études, c’est ce qui fait que je viens m’évader à chaque fois que j’ai de l’occasion. »
M.C., licencié d’une entreprise privée il y a 2 ans, intervient les yeux à peine ouverts : « Après avoir perdu mon emploi, mon épouse m’a quitté et les miens n’ont plus de considération pour moi. Pour surmonter cette épreuve, je passe dans ce maquis pour seulement deux bouteilles de Bière qui me soulagent beaucoup, et cela trois fois par semaine ».
Naguère, la liqueur était la boisson des personnes du troisième âge et certains l’utilisaient également comme apéritif. Mais de nos jours, ce composé chimique est consommé par les jeunes qui en ignorent ou négligent les conséquences sanitaires.
Loin de ce qui vient d’être dit, certains jeunes utilisent l’alcool comme fortifiant sexuel. Selon eux, un homme, une fois sous l’effet de l’alcool, devient sexuellement trois ou cinq plus performant qu’un homme lucide. Cette prolongation est due au fait que les organes génitaux diminuent en sensibilité, ce qui fait que l’éjaculation arrive plus tard que prévu. A côté de ces arguments plus ou mois valables, certains jeunes prétendent s’adonner à la consommation de l’alcool par simple plaisir.
Accros à ce phénomène, il faut reconnaître que ces obsédés alcooliques paient le prix fort pour satisfaire leur besoin non nécessaire.
Monsieur B.K., jeune salarié d’Etat, s’exprime de façon inintelligible : « Durant chaque week-end, je vide presque 15 bouteilles de Guinness. » Quand on fait un calcul à partir de cette déclaration, il en résulte qu’une bouteille de Guinness coûte 1000 F mathématiquement ; ce qui fait que chaque semaine B.K dépense 15 000 F (somme pouvant assurer le quotidien d’un foyer moyen pendant une semaine environ) pour satisfaire son besoin d’alcool.
En plus de diminuer les capacités physiques, de causer des maladies et de ruiner, l’alcool fait perdre la considération sociale. Ainsi pour vivre sain et gagner la dignité et la confiance sociale, il revient à chaque jeune de faire preuve de bon sens.
CHRISTOHE KONE, STAGIAIRE