Dans la pétition en date du 1er juin 2007, que nous publions ci-dessous, signée de 22 membres du personnel, dont des cadres même de la direction, avec ampliation à l’Inspection du travail et au ministère de l’Administration territoriale, le vrai visage du sieur Faïçal Kharrat Ben Ameur apparaît au grand jour : un homme au passé douteux, dont la compétence et la moralité sont plus que jamais sujettes à caution. Ladite pétition est adressée au siège de l’Organisation à Birmingham, accompagnée d’une note fournissant plus de détail sur les malversations qu’elle met à nu – que nous publierons dans notre toute prochaine édition.rn
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A l’issue de la réunion du personnel tenue le mercredi 30 mai 2007 à partir de 16 h 30, l’ensemble des employés présents, se considérant, après consultation de leurs collègues de Gourma Rharous et Ouélessébougou, comme représentants valables de tous les employés nationaux de Islamic Relief Mali, ont convenu de ce qui suit :
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– Considérant la situation de crise financière grave que traverse notre organisation, selon les affirmations du Directeur national en date du lundi 28 mai 2007 ;
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– Considérant que la décision du Directeur national d’informer le personnel sur les difficultés que connaît l’organisation Islamic Relief n’a été prise que lorsqu’il a constaté la tenue effective d’une réunion générale du personnel qui était devenu inquiet à cause des rumeurs de réduction de son effectif qui circulaient depuis déjà un certain temps au sein du service;
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– Considérant qu’avant le lundi 28 mai 2007, aucune annonce officielle de la crise, ni de la Direction nationale de Islamic Relief Mali, ni du siège de Islamic Relief Worldwide à Birmingham, en Angleterre, n’avait été portée à la connaissance de l’ensemble du personnel; surtout que la gestion de la crise, selon le Directeur national, va nécessiter une réduction du personnel, des charges administratives (diminution des frais d’électricité, d’eau et des communications téléphoniques…), et même une révision à la baisse des salaires et avantages du personnel ;
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– Considérant que depuis sa prise de fonction le 1er mars 2007, il a toujours affirmé que les salaires du personnel local de Islamic relief (IR) Mali étaient élevés ; or, selon le constat, les agents locaux de IR Mali sont même moins bien payés que leurs collègues des autres bureaux nationaux de Islamic relief. De surcroît, au Mali, ils sont en moyenne moins bien payés que le personnel des autres Ong internationales, même britanniques ;
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– Considérant l’exclusion du staff local des prises de décision concernant la vie de l’organisation;
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– Considérant la rétention de l’information par la Direction nationale, surtout dans le cas d’une crise dont les conséquences frappent tout le personnel de l’organisation ;
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– Considérant l’intrusion de personnes étrangères au service auxquelles on attribue des tâches officielles sans engagement contractuel avec Islamic relief ;
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– Considérant les propos désobligeants du Directeur national concernant le handicap physique de notre collègue, Mme Diawara Diamilatou, comme un facteur entravant son travail dans l’organisation, et ceci au mépris de la politique de Islamic Relief qui interdit toute forme de discrimination entre le personnel ;
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– Considérant la remise en cause de décisions antérieures dûment approuvées par le siège de Islamic Relief Worldwide, notamment dans le cas du centre de l’espoir (« COH ») Centre d’assistance médicale aux orphelins parrainés par l’organisation et à leurs familles, par la mise en cause et la résiliation pure et simple des contrats de prestation signés avec le personnel local du COH ;
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– Considérant la Déviation de l’orientation de l’organisation entreprise par le Directeur national ;
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– Considérant la passation de la gestion du COH à une association locale, ‘’AMCS ‘’, financée par l’organisation islamique WAMY (World Assembly of Muslim Youth) sans aucune forme de procédure acceptée et appliquée par Islamic Relief Mali, et sans l’implication du personnel, ni du centre lui-même, ni du bureau de Islamic Relief Mali ;
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– Considérant que l’Ong AMCS n’a toujours pas signé le Protocole d’accord avec Islamic Relief Mali relatif à la gestion du COH ;
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– Considérant qu’à ce jour aucun membre du personnel de COH ne détient un contrat de travail ou de prestation de service ;
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– Considérant le mépris par le Directeur national des procédures de Islamic Relief, des pratiques nationales et des lois en vigueur au Mali, notamment en ce qui concerne le code du travail ;
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– Considérant le manque d’esprit de corps et de sacrifice de la part du Directeur national, matérialisé par son refus de concéder une quelconque déduction de son salaire et de ses avantages pour parer à la crise en cours annoncée par lui-même, alors qu’il a demandé et obtenu l’accord du personnel de consentir des sacrifices par la réduction provisoire des avantages ;
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– Considérant que le Directeur national s’en est pris au personnel du département administration et logistique en les discréditant dans la gestion des affaires « Sidiki Diarra » et «Gaoussou Coulibaly », respectivement ancien chargé de programme et ancien chargé des finances de Islamic Relief Mali, pourtant licenciés conformément aux procédures de Islamic relief et sur proposition de IR HQ ;
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– Considérant la mise à disposition récente à l’organisation WAMY des biens (véhicule, carburant, matériels de santé, climatiseurs…) et du personnel de IR Mali (chauffeur) en violation des procédures réglementaires y afférentes de Islamic Relief ;
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– Considérant le snobisme exagéré du Directeur national (de surcroît au sein d’une institution humanitaire) se traduisant par des dépenses voluptueuses (porte capitonnée très chère pour son bureau, l’achat régulier de boissons sucrées et d’eaux minérales pour son réfrigérateur de bureau ; malgré l’achat et l’installation d’un filtre à eau sur un robinet se trouvant dans la salle à manger aménagée à sa demande et réservée presque exclusivement à son usage personnel) ;
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Nous, personnel de Islamic Relief, estimons que les conditions de travail actuelles, telles que susmentionnées, sont de nature à créer un malaise généralisé au sein du bureau et nous frustrent dans notre grande majorité. Ces nouveaux comportements portent également atteinte à l’image de notre bureau aux yeux de nos collaborateurs et même des bénéficiaires récipiendaires qui ne manquent pas de nous en faire la remarque.
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Nous sommes très conscients de la crise qui prévaut actuellement et nous nous déclarons solidaires dans la gestion de cette difficulté conjoncturelle et consentons tous les sacrifices acceptables pour remettre Islamic Relief debout.
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En conséquence,
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– vu la charge trop élevée du Directeur National (salaires et avantages) ;
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– vu le comportement budgétivore du Directeur National, en violation des directives de Islamic Relief ;
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– vu son manque d’esprit d’équipe (ne tient pas de réunion régulière ni avec le personnel, ni avec les membres du CMT (depuis le 28 mars 2007) en considérant qu’il peut prendre seul ses décisions) ;
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– vu les limites du Directeur National (incompétent pour les tâches assignées à ce poste et les problèmes de communication : ne parle pas correctement français, ne parle pas anglais, le personnel a souvent des difficultés à le comprendre quand il parle)
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– vu son manque d’intérêt personnel dans la gestion de cette crise (refus de laisser 1 centime sur son salaire et ses avantages alors que le personnel a consenti des sacrifices sur ses revenus)
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– vu les antécédents de M. Faïçal à l’Ong AMA (qui n’a pas été bien apprécié par les autorités locales au Mali et qui sont, de surcroît surprises de sa réapparition au Mali dans une autre structure)
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– vu que ce qui précède est de nature à ternir l’image de Islamic Relief vis-à-vis des autorités locales qui sont nos partenaires privilégiés dans le pays.
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Nous recommandons vivement, pour la bonne marche du bureau et afin de mieux juguler la crise actuelle :
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1. Le départ de Mr Faïçal Kharrat de Islamic Relief Mali dans les meilleurs délais pour l’image de Islamic Relief vis – à – vis des autorités nationales ;
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2. La nomination d’un Directeur National compétent, que ce soit un Malien ou un expatrié
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3. Le maintien d’un seul expatrié au bureau national du Mali.
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Fait à Bamako, le 1er juin 2007
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Ampliation :
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– Inspection du Travail
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– Ministère de l’Administration Territoriale
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– CADB
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