Le Directeur de Islamic Relief, Fayçal Kharrat Ameur, séjourne depuis avant-hier mardi au lycée technique de Bamako coura.rn
Mis en cause dans une honteuse affaire de fausse procuration comme nous l’écrivions dans notre édition hebdomadaire ‘’mœurs’’ de vendredi dernier, il a été interpellé dans la matinée à son bureau sis à Aci 2000 et placé sous mandat de dépôt par le parquet de la Commune III.
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Par cette procuration établie par ses soins au nom de l’Ong AMA (Agence musulmane d’Afrique) et frauduleusement légalisée à la mairie, un certain Alidou Maïga, chauffeur, devait aller chercher au Bénin le véhicule personnel du tout puissant Dg d’Islamic Relief. Le convoyeur s’est-il servi du magique passe-droit sur le tronçon pour échapper à la douane? Ce qui est sûr, c’est que le véhicule est effectivement arrivé à Bamako. Interrogé sur le faux document, dans la journée du jeudi, le sieur Faïçal aurait tenté d’emballer l‘Opj chargé de l’enquête avec une ‘’histoire de cow boy’’, à savoir qu’il aurait signé par inadvertance le faux document subtilement glissé sous son nez par sa secrétaire. Il est vite confondu par la réponse à la seule question ‘’à qui profite le crime ?’’
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Cette affaire, écrivions-nous également, pourrait révéler tant d’autres sur le même registre, l’homme ayant maille à partir avec d’autres contentieux qui pendent au dessus de sa tête… comme l’épée de Damoclès. En effet, d’autres plaintes, apprenons-nous de bonnes sources, ont été déposées contre lui et pourraient constituer autant de circonstances aggravantes si jamais il était confondu par les faits. Il s’agit d’une plainte pour fausse signature et d’une plainte pour fausse accusation. De source policière, on apprend également qu’Interpol dispose d’indices graves et irréfragables contre M. Faïçal.
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Pour l’heure, c’est plutôt une atmosphère difficile à décrire au sein d’une organisation dont la philosophie – le secours musulman – est aux antipodes de ce qui s’y déroule où l’intrigue se le dispute à la méchanceté. La conséquence apparemment tirée de tout cela par le siège à Birmingham est la mise en sommeil forcé de toute activité administrative et financière au sein de la boîte. Mais reste la question de savoir si le siège est tenu informé de ce qui se passe réellement dans sa représentation bamakoise.
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Suite, mais pas fin.
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ALHASSANE H MAÎGA
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