Le jeudi 27 août 2010 fut un jour de deuil pour les habitants de Karamokola dans la commune de Jandama, Cercle de Kati dû aux décès de 5 enfants tués par la foudre.
Tant que l’on vient au monde, on est appelé aussi à mourir. La mort est un destin fatal et incontournable. Mais, la manière par laquelle la mort survient fait qu’elle reste pitoyable et gravée dans la mémoire des hommes. Ce mauvais souvenir a fait l’objet de la souffrance de la conscience des malinkés majoritairement habitants de ce petit village dans la commune rurale de Jandama à 175Km de la capitale du Mali, Bamako.
Les enfants étant les soutiens et l’avenir de leurs parents sont toujours sur le chemin du champ pendant cette période d’hivernage. C’est dans ces conditions qu’au retour du champ ce jeudi, 27 août 2010, une pluie diluvienne accompagnée de vent violent, d’éclaires menaçants et de tonnerre aux roulements sourds et effrayants s’abattra sur le village et environnants. Par la suite, la foudre s’abatta sur un arbre près duquel se tenaient les enfants et et ses effets métrèrent fin aux vies des 5 enfants. En plus, elle donna la mort à 68 têtes de bœuf, la destruction entière du troupeau de M. Fodé Camara. Par la même occasion, plusieurs espèces végétales furent décimées et beaucoup d’animaux tués par les effets.
Le Maire de la Commune M. Mininba Kéïta et certains de ses conseillers ont avisé la Région. En effet, la nouvelle étant répandue, la Maire et l’association des ressortissants résidant de Karamokola en France ont mobilisé une enveloppe de 4 000 000FCFA au profit des familles victimes. Quatre (4) tonnes de céréales ont été distribuées aux personnes démunies. Le Maire de la commune, Minimba Kéïta, exhorta les citoyens de sa commune en particulier et de tous les maliens en général à plus de générosité, à plus de la solidarité en de telles Circonstances douloureuses. La solidarité est un facteur qui harmonise la vie en société. Si la pluie demeure une source incontournable sur la vie, pour que l’on soit épargné par ces intempéries, nous devons toujours nous conformer aux conseils fournis par des services métrologiques et des medias, et surtout faire très attention quand il commence à pleuvoir. Que Dieu nous protège contre des dangers de la vie. Amen !
Sayon Sayon Sangaré, stagiaire