Le jeudi dernier, aux environs de 15 h 40, un individu en état d’ivresse, qui conduisait une Mercedes, percute un motocycliste et prend la fuite, sans se soucier de l’état de santé de sa victime. Aussitôt pourchassé par un journaliste, un mécanicien et un militaire, le mauvais conducteur est vite rattrapé et remis à la police. La scène de l’accident s’est déroulée sur la route de Baco Djicoroni ACI, non loin du marché du dit quartier.
Cet après-midi du jeudi 13 avril, le sieur Mamadou Simpara a failli perdre la vie à cause d’un individu sans scrupules, au volant d’une Mercedes de couleur grise immatriculée L-2654-MD. Le chauffard, qui quittait Kalabancoro et se dirigeait vers le centre le Quartier Mali, conduisait non seulement en état d’ébriété, mais il roulait à toute vitesse en effectuant des zigzags sur la route. Soudain, il perdit le contrôle de sa voiture et enleva littéralement la moto de son conducteur et la traîna jusqu’à environ 35 mètres. Alors le chauffard saoulard prit la fuite, pensant qu’il avait déchiqueté le motocycliste. Aussitôt, trois hommes se lancèrent à sa poursuite : un réparateur moto du nom de Fousseyni Samaké, un militaire et un journaliste.
Le chauffeur a beau effectué plusieurs virages dans les carrés, il ne réussit cependant pas à semer ses poursuivants. Ainsi, après une longue course poursuite, il s’arrêta devant le bar « Seya », à Torokorobougou. Aussitôt arriva en premier lieu le militaire qui lui retira les clés de sa voiture, avant de faire appel aux éléments du Commissariat de police du 15è Arrondissement. Par la suite, pendant que le journaliste était aux côtés du véhicule, le militaire se rendit à la Police, et le mécanicien attendit près du blessé pour attendre les secouristes.
Alors, le chauffard proposa une somme d’argent au journaliste pour que ce dernier le laisse partir avant le retour du militaire. Mais c’était peine perdu : l’homme de médias ne l’écouta point et lui conseilla même de garder son argent pour s’occuper du sort qui l’attend.
Conduit au Commissariat de police, le chauffeur ivre, toujours sous l’effet de l’alcool, ira aux porteurs d’uniforme qu’il avait continué sa route uniquement parce que le motocycliste lui aurait dit « Zéro-zéro », comme pour lui signifier que rien ne s’était passé. Alors qu’en réalité, il avait traîné uniquement la moto, car son conducteur était tombé à terre au moment même où le choc s’était produit. Notons qu’au moment où il s’était arrêté, des canettes de bières fraîches et non encore ouvertes se trouvaient dans sa voiture.
Aux dernières nouvelles, Mamadou Simpara se portait à merveille, et sa moto a été réparée. Quant au mauvais conducteur, il était encore aux mains de la Police.
Par Mahamane Abdoulaye Touré « Hamane »