Un accident de la circulation est survenu mercredi dernier sur la route de Katibougou à Koulikoro. Le sinistre qui s’est déroulé aux environs de 7heures 45mn, a fait un mort et deux blessés dont un grièvement.
Selon les témoignages recueillis sur place, c’est un camion Benne filant à vive allure, qui a percuté deux motocycles avant de rouler sur l’une qui transportait deux jeunes dont l’un a été tué sur le coup.
Cet accident a provoqué une vive colère des jeunes de Koulikoro et à travers eux le conseil communal de la jeunesse. Ils entendent prendre des mesures drastiques pour mettre fin à ces multiples accidents causés par la circulation des camions Benne dans la commune de Koulikoro.
Pour un témoin oculaire, quatre jeunes roulaient sur deux motos en provenance de Bamako et en direction de Kiban. Devant eux se trouvait une charrette qui dérangeait leur circulation. C’est en voulant l’éviter qu’ils ont été surpris par deux camions Benne qui venaient à vive allure. Selon un témoin, un camion immatriculé AD 7606 MD a tenté de dépasser l’autre. Dans cette folle course, le conducteur va perdre de contrôle du mastodonte qui alla percuter les deux motos en éjectant une dans le caniveau et broyant l’autre. Ce sont les occupants de cette dernière qui seront les plus touchés. L’un des jeunes répondant au nom de Maré Dramé meurt sur place et le deuxième sera grièvement blessé.
Au regard de la gravité de la situation, le conducteur du camion a pris la jambe au coup et disparu dans la nature. Le conducteur de la charrette également est resté jusqu’ici introuvable.
Les blessés de l’accident ont mis du temps avant d’être transportés vers le centre de santé le plus proche. Selon les mêmes informations, toutes les ambulances de Koulikoro étaient indisponibles en raison d’une panne. C’est jusqu’aux environs de 10 heures 30 mn que les blessés ont été transportés au centre de santé de référence par le véhicule d’intervention de la police de Koulikoro. L’émotion était à fleur de peau. Sous le choc les jeunes se sont révoltés et ont tenté de brûler le camion qui a causé cet accident mortel. Grâce à certaines interventions de bonne foi, les jeunes ont été dissuadés de cette intention. Mais, ils sont parvenus à rencontrer les autorités locales afin que des mesures soient prises à l’endroit des auteurs de ce drame. Finalement, une décision consistant à suspendre la circulation des camions benne dans la commune urbaine a été décrétée et des mesures ont été prises pour sa bonne application.
Il convient de rappeler que ce camion présente une grave irrégularité par rapport à sa plaque d’immatriculation. Celle de derrière porte AD 7606MD et la devanture porte le AD7602MD. Pourquoi ?
Cet accident ouvre une fois de plus le débat sur les accidents causés par les camions sur l’axe Bamako – Koulikoro. On se rappelle qu’en 2011, un jeune élève de Koulikoro a été tué par un camion Benne et le conseil communal a décidé de brûler l’engin. Par la suite, la circulation des camions a été suspendue pendant une semaine. Un accord par rapport à une bonne réglementation de la circulation a été conclu. Mais à cause du manque de suivi, les engins de la mort ont repris de sitôt leur mode opératoire habituel.
Que va donc se passer après cette décision?
Zoumana Nayté, Correspondant à Koulikoro
Traque des malfrats en commune II :
Lassana Kouyaté et Amadou Sall épinglés par le 3ème arrondissement
Dans la matinée du 10 juin dernier, les éléments de la brigade de recherche du commissariat de police du 3e arrondissement ont réussi un coup remarquable en mettant la main sur un malfrat de grand chemin du nom de Lassana Kouyaté dit ” Officier ” à Sangarébougou. Il avait à sa possession 7motos Djakarta et un véhicule Toyota non immatriculé. Le malfrat a été mis à la disposition du procureur du tribunal de première instance de la commune II du district de Bamako.
Les éléments de la brigade de recherche du commissariat de police du 3e arrondissement dans le cadre de la traque des malfrats dans leur zone d’intervention ont réussi à appréhender Lassana Kouyaté dans son domicile à Sangarébougou avec en sa possession plusieurs matériels volés. Aux dires du chef de la brigade de recherche du 3e arrondissement, l’inspecteur principal, Sounkalo Oumar Diarra, son service a été informé des activités crapuleuses d’une bande dans le quartier populaire de Sangarébougou, il y a de cela quelques semaines. C’est ainsi, qu’il a mis son réseau de renseignements en branle pour mettre la main sur les auteurs.
Dans la matinée du 10 juin dernier, une équipe a été dépêchée par le commissaire divisionnaire, Mamoutou Dembélé, pour cueillir la bande qui coupe le sommeil aux populations du district de Bamako. Cette équipe a réussi à capturer Lassane Kouyaté, dans son domicile.
Lors de cette descente, les éléments de la brigade de recherche ont trouvé sur place deux tenues militaires, des faux billets de banque, une grande quantité de chanvre indien et deux motos. C’est l’alarme d’une clé de moto qui a permis aux limiers de découvrir les 7 motos Djakarta et un véhicule de marque Toyota non immatriculé dans une maison contigüe à celle du bandit. Lassana Kouyaté a été conduit au commissariat de police du 3e arrondissement pour des investigations approfondies. A l’interrogatoire, il a reconnu les faits qui lui sont reprochés.
Le chef de la brigade de recherche du 3e arrondissement l’inspecteur Sounkalo Oumar Diarra, a indiqué qu’avant cette opération au cours d’une patrouille dans la nuit du 9 juin dernier, ses éléments avaient mis la main sur le malfrat, Amadou Sall, en possession d’une arme à feu de fabrication tchèque dans un Taxi. Il a été conduit au commissariat de police du 3e arrondissement pour des investigations approfondies. A l’interrogatoire ce dernier dit avoir commencé le banditisme il y a trois ans de cela. Ils ont été tous présentés au procureur du tribunal de la commune II pour répondent de leurs actes. Le commissaire divisionnaire, Mamoutou Dembélé a profité de cette occasion pour inviter les populations de sa zone d’intervention à une franche collaboration. Avant de réitérer sa disponibilité en faveur des populations.
Cléophas TYENOU
Même ceux-là qui ont inventé ces véhicules ont plus peur de leurs méffets que nous les noirs africains qui ne savons même pas (pour la plupart d’entre-nous)comment ces engins sont confectionnés.C’est pourquoi dans les cortèges de mariage certaines personnes font des acrobaties inimaginablement débiles avec leurs véhicules.Pourtant ils savent bien qu’en cas de chute leur pronostique vital est engagé.Cette ignorance caractéristique concerne aussi nombre de nos chauffeurs de Camions et de SOTRAMA qui n’ont aucun respect envers le cycliste puisque n’ont pratiquement jamais conduit un engin à 2 roues avant d’être au volant aujourd’hui d’où une certaine forme de mépris envers les cyclistes en général…. 😉
Au Mali, la persistance des quatre i: l’imprudence, l’incivisme, intolérance et l’indiscipline, conduit à tous les malheurs des populations.
Seulement, l’état et les collectivités décentralisées doivent accentuer la ploitique de ”Ralebntisseurs dans les villes” appélés gendarmes couchés partout au Mali. La limitation de vitesse est la seule façon de minimiser les dégâts.
Je voudrais m’incliner pour le repos de l’âme du défunt et souhaiter proöpt rétablissement au bléssé. Mais au dela de cet accident, il faut interroger les autorités de la ville pour situer les différentes responsabilités. Il s’agira alors de redresser les responsabilités de chaque côté, et surtout du côté des autorités communales, qui restent le point de départ et aussi de retour des problèmes de la commune.
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