Dans la nuit du 7 au 8 juin 2019, aux environs de minuit, la population a conduit un individu au commissariat de police du 3e arrondissement, déclarant se nommer M.T dit «TIDJO», pris en flagrant délit de braquage à main armée, perpétré à Niaréla, non loin du rond-point Contoron ni Sanè. À la suite d’une enquête, la brigade de recherche arrive à mettre la main sur le reste du groupe.
Suite à l’arrestation de M.T alias «TIDJO», les éléments de la Brigade de recherches du 3ème Arrondissement ont procédé à des investigations à travers les différents quartiers de la Commune II. Ainsi, à la suite de la perquisition de la chambre de Z.S dit «KAKA», les policiers ont réussi à mettre la main sur L.C dit «Immortel». Une interpellation qui a permis l’arrestation du reste de la bande : B.D dit «Incassable ou BAH», Z.D, O.K dit «Koureïchy» et B. dit «LAYE» à Bougouba.
Selon nos informations, la planification des opérations se passait en majeure partie dans la chambre de Z.S dit «KAKA» sise à Bougouba, qui servait également de repaire (lieu de refuge). Les planificateurs potentiels des opérations sont M.T dit «TIDJO», B.D dit «Incassable ou BAH», B. dit «LAYE» et O.K alias «Koureïchy». «Après leurs opérations, ils confient l’arme à Z.S contre monnaie sonnante et trébuchante», indique-t-on.
Enfourchant des motos Djakarta, ces présumés bandits évoluent à trois ou quatre personnes. Ils se sont spécialisés dans le braquage et le vol à main armée. «Ils guettent leurs proies dans des coins obscurs et isolés, leur brandissent une arme avant de les déposséder de leurs engins à deux roues», rapporte une source policière.
Fatim B. TOUNKARA
Source: Le Wagadu